Les cerfs-volants de Kaboul
Posté par belledenuit le 15 mai 2008
Auteur : Khaled Hosseini
Editions : 10/18 (2006)
Nbre de pages : 405
Présentation de l’éditeur :
« Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d’un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n’entament leur amitié. Jusqu’au jour où Amir commet la pire des lâchetés… Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. “Il existe un moyen de te racheter”, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé. »
Mon avis :
Je me suis plongée dans ce roman voila maintenant près d’une semaine. Il fait partie de ces genres de livre que j’ai du mal à lire. D’ailleurs, par moments, j’ai cru me retrouver dans “Les hirondelles de Kaboul” de Yasmina Khadra (lorsque l’on arrive au passage des talibans). Les enfants Amir et Hassan sont attachants, surtout le second par son côté “pur”. Jamais un mensonge de sa part, toujours prêt à sauver Amir des pires situations. Il est pour lui “son ami” alors qu’Amir, lui, essaie de le dénigrer malgré un attachement qu’il ne peut nier. Quelque chose de très fort les lie jusqu’au jour où l’irréparable est causée. La lâcheté d’Amir lui causera des remords tout au long de sa vie de réfugié aux Etats-Unis. Faisant tout pour oublier son passé, Amir devient un brillant écrivain et mène une vie presque parfaite avec son épouse, Soraya. Jusqu’au jour où, par obligation, il se voit confier une mission en Afghanistan. C’est alors qu’il se voit tel qu’il ne s’était jamais connu : un homme prêt à se battre pour une bonne cause. Et quelle cause !
Une fin touchante voire bouleversante où, tant en qualité de lecteur qu’en tant qu’humain, nous ne désirons qu’une seule chose : que le meilleur se produise.
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