Expiation
Posté par belledenuit le 25 septembre 2008
Auteur : Ian McEwan
Editions : Gallimard (2003)
Nbre de pages : 487
Présentation de l’éditeur :
Sous la canicule qui frappe l’Angleterre en ce mois d’août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Finis les contes de fées et les mélodrames de l’enfance. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu’elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour ne se recroiser que cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. La brutalité du réel va faire mûrir Briony. Mais est-il encore temps d’expier un crime d’enfance ? Prolongeant une grande tradition anglaise, celle de Lawrence et du Messager, tout en s’interrogeant sur les pouvoirs et les limites du romancier, Ian McEwan restitue, avec une égale maîtrise, les frémissements d’une conscience et les rapports de classes, la splendeur indifférente de la nature et les tourments d’une Histoire aveugle aux individus. Peintre admirable de la fragilité du bonheur et de la douleur du souvenir, il nous livre, avec Expiation, son roman le plus abouti.
Mon avis :
Je me suis lancée dans cet ouvrage avec la certitude qu’il serait exceptionnel étant donné les nombreux avis très élogieux que j’ai pu trouver sur le net. Malheureusement, je ne suis pas aussi (voire même pas du tout) enthousiaste par rapport à tous ceux qui l’ont lu et apprécié, voire beaucoup aimé.
J’ai trouvé la première partie longue à souhait avec des descriptions incommensurables et agaçantes. Certes, on sait au moins ce qu’il en est des sentiments de Briony du haut de ses 13 ans. Par ailleurs, je qualifierai le personnage de “petite peste” et trop imbue de sa personne. Ca m’a hérissé les poils de lire sa façon de penser et de réagir sur certaines situations.
Certains passages de la première partie ont été plus intéressants mais les longueurs des paragraphes et des descriptions étaient toujours présentes. J’ai horreur de ça !
A cela, il n’y a quasiment pas de dialogue et ce tout au long du livre. Tout se fait par les émotions. Cela donne beaucoup d’envergure à l’ouvrage surtout pour les 2ème et 3ème partie que j’ai lues plus rapidement que la première mais autant être honnête : il me tardait de le terminer !
C’est chose faite à présent et je ne retiendrai qu’une chose : un grand OUF de soulagement et de passer à autre chose. Non vraiment, je n’ai pas du tout aimé ce livre ce qui est plutôt rare chez moi. Le seul contentement que j’ai : ne pas l’avoir acheté alors que j’avais hésité à le faire.
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