Eternalis
Posté par belledenuit le 14 janvier 2009
Auteur : Raymond Khoury
Editions : Presses de la Cité (2008)
Nbre de pages : 444
Présentation de l’éditeur :
Bagdad, 2003. L’armée américaine fait une découverte macabre : un laboratoire souterrain dans lequel sont entassés les cadavres de dizaines d’individus ayant visiblement servi de cobayes pour de terribles expériences. L’auteur de ces supplices, surnommé le “hakim” – le docteur, en arabe – parvient à s’enfuir. Seul indice : sur le mur d’une des cellules de torture a éét tracé un ouroboros, le serpent qui se mord la queue, symbole d’éternité.
Beyrouth, 2006. Mia, généticienne en mission au Liban, assiste à l’enlèvement de sa mère, Evelyn. Cette dernière, archéologue, passionnée, négociait l’achat d’un livre rare, un codex orné d’un ouroboros, qu’elle tenait absolument à se procurer. Prête à tout pour retrouver sa mère, Mia fait équipe avec Jim Corben, un agent de la CIA qui établit un lien entre le codex et les crimes perpétrés en Irak trois ans auparavant.
Pour sauver Evelyn, Jim et Mia se lancent dans une véritable course contre la montre à travers tout le Moyen-Orient. De Beyrouth à Bagdad en passant par la Turquie, ils tentent de comprendre ce que recèle ce codex, que des alchimistes se transmettent depuis des siècles au péril de leur vie. Cartésienne, Mia refuse d’accorder du crédit aux pistes ésotériques. Mais de surprenantes révélations l’attendent, certaines intimement liées au mystère de ses propres origines…
Mon avis :
“Eternalis” est le deuxième livre de Raymond Khoury, le premier étant “Le dernier templier” qui attend dans ma PAL que je veuille bien le lire… Cette lecture a donc été une découverte de plus.
Ce que je peux dire de ce roman, c’est qu’il nous plonge inexorablement dans le Moyen-Orient du XXIème siècle, après la chute de Saddam Hussein. On se retrouve à Beyrouth et les descriptions que l’auteur fait de la ville et des environs sont saisissantes. De ce côté là, le livre m’a beaucoup plu.
Pour ce qui concerne l’histoire à proprement parler, je dirai qu’elle est plutôt banale et il lui manque ce petit quelque chose qui en ferait un grand livre. Je l’ai par ailleurs trouvé un peu trop pro-américain. Par certains côtés, je me croyais devant un téléfilm où bien que tout aille mal pour les gentils, ils finissent toujours pas s’en sortir : un seul homme et quelques balles dans un révolver suffisent à sortir d’un très mauvais pas une jeune femme bloquée dans l’appartement de sa mère par la venue inoppinée des méchants armés jusqu’aux dents…
C’était un peu gros mais je n’en veux pas à l’auteur qui se rattrappe par son écriture fluide, simple et efficace.
De plus, ayant lu un autre roman tout récemment sur l’Ouroboros, et qui était beaucoup plus complet (en tout cas pour moi), mon avis sur “Eternalis” n’est peut-être pas aussi bon que je l’aurais voulu.
Même si je ne dois pas comparer ces deux livres qui sont totalement différents, il n’empêche que j’ai quelque peu été déçue ici.
Il y a des chapitres qui auraient été intéressants s’ils avaient été plus longs et plus fouillés quand on se plonge dans le passé de ce “secret” puisque transmis de génération en génération. Mais l’auteur se cantonne à survoler cette partie de l’histoire. Certes, s’il avait fait dans le détail, le livre ne ferait pas 400 pages. En dehors de ça, très sincèrement, il m’a manqué quelque chose pour apprécier véritablement ce roman.
Globalement, je vous dirai qu’il est à lire pour passer un agréable moment de détente et découvrir, au travers de l’écriture de Raymond Khoury, un paysage superbe. Quant à l’histoire, à vous de voir et de me dire votre sentiment.
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