Au secours pardon
Posté par belledenuit le 3 février 2009
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009
Auteur : Frédéric Beigbeder
Editions : Le livre de poche (2008)
Nbre de pages : 316
Présentation de l’éditeur :
Octave est de retour. L’ancien rédacteur publicitaire de 99 francs porte désormais une chapka. Il erre dans Moscou, sous la neige et les dollars, à la recherche d’un visage parfait. Son nouveau métier ? » Talent scout » ; un job de rêve, payé par une agence de mannequins pour aborder les plus jolies filles du monde. Tout le problème est de trouver laquelle.
Mon avis :
Je n’ai pas accroché totalement à ce bouquin que j’ai découvert par ma sélection au jury du Prix des Lecteurs 2009.
J’avais eu quelques échos peu élogieux de 99 F du même auteur et même si je n’ai pas lu ce livre là, je ne peux pas dire que « Au secours pardon » soit un ouvrage que l’on se souviendra longtemps. Ou alors si mais par son côté obscur et dégradant de la gente masculine.
Le narrateur, Oscar, vit à Moscou où il est sensé trouver la nouvelle égérie de « L’Idéal – because you are all unique » la boîte pour qui il travaille. (Tiens, ça me fait penser à un certain slogan publicitaire…)
Le livre est composé de quatre parties reprenant les quatre saisons : hiver, printemps, été et automne. Et à chaque saison, il rencontre le père orthodoxe auquel il vient se confier.
Si les deux premières parties ne sont pas désagréables à lire, on se rend compte au fur et à mesure de la progression du récit qu’Octave devient agressif. Le style de l’auteur prend le même chemin. Par moment, les descriptions sont difficilement supportables.
Il en prend conscience au début de la dernière partie lorsqu’il indique au prêtre : « … le secret de la confession ne justifie pas qu’on doive subir des descriptions détraquées à longueur de journée… » (p 255)
Il n’a pas de sortie de secours. La fin est connue (ou du moins on s’en doute) à la lecture de chaque fin de partie.
Très honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de cet auteur. Il touche un point sensible sur le sujet du mannequinat : job difficile et loin d’être blanc comme neige. Ne nous leurrons pas, on sait ce qui s’y passe sans rien dire.
« Au secours pardon » est l’histoire d’un homme de 40 ans qui se cherche, qui ne se trouve nulle part et qui finalement se perd.
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