Leïlan
Posté par belledenuit le 17 mars 2009
Auteur : Magali Ségura
Editions : Bragelonne (2007)
Nbre de pages : 689
Présentation de l’éditeur :
Il est un royaume mystérieux que l’on nomme Leïlan, le pays des Illusions. Depuis qu’un drame affreux a frappé la famille royale, ses frontières sont fermées et son peuple est opprimé par l’infâme duc Korta. Une rencontre pourrait tout changer : celle d’un jeune messager, Axel, et d’une envoûtante jeune fille aux yeux bleus… Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare, un destin tragique qui empêche l’espoir de renaître. Pourtant, au royaume des illusions, les apparences sont trompeuses car un justicier insaisissable met les hommes du duc en échec. Qui est ce héros dont l’identité secrète est jalousement défendue ? Quelle est cette étonnante compagnie qui partage ses exploits ? Une chose est sûre : tout comme eux, vous tomberez amoureux des yeux de Leïlan…
Mon avis :
Me voilà bien avancée. Après avoir parcouru bien des Mondes, chevauchée aux côtés d’Axel et de la fille-aux-yeux-bleus, il me faut bien retourner à la dure réalité.
« Leïlan » m’a tenue en haleine pendant quelques jours et maintenant que j’ai achevé cette trilogie, une nostalgie m’envahit.
J’ai été complètement engloutie et fascinée par cet univers mêlé de conte et roman de cape et d’épée et de fantasy.
Les personnages sont attachants et combatifs ; les créatures sont chimériques, monstrueuses ou féeriques : on y trouvera des charatons (mi-chats, mi-rats), le Monstre de la Forêt Interdite mais également des sylphides et des opalines (bien entendu, je n’énumère pas là tout ce que vous trouverez dans le livre).
Si les descriptions données par l’auteur font peu d’éloges pour les premiers (et encore qu’il ne faut jamais se fier aux apparences), elles sont sublimes pour les secondes. On ne peut qu’idéaliser ce qu’elles représentent.
On est partagé dans ce livre entre le beau et le laid et le Bien et le Mal.
Si le thème n’est pas exceptionnel, la plume de Magali Ségura nous pousse à ne jamais fermer cet ouvrage.
A chaque chapitre, elle nous révèle un peu de plus des personnages (notamment Axel et la fille-aux-yeux-bleus), des Mondes qui composent cet univers fantastique.
Elle ne nous laisse aucun répit et notre quête de savoir et de découvrir ce qui se cache dans les secrets des uns et des autres ne fait que s’agrandir.
Autant vous le dire tout de suite, ce livre est un véritable coup de cœur.
Je dois en remercier ma fille pour ça. Elle avait été subjuguée par l’histoire (parce qu’il y a aussi une belle histoire d’amour entre un prince et une princesse) et je l’ai été aussi.
Certes, certains passages font très clichés : le prince, la belle ne peuvent être que parfaits, courageux, prêts à tout pour arriver à s’aimer… mais passant au-delà de ça, l’auteure arrive à nous les faire voir autrement.
Un véritable coup de maître qu’a fait là Magali Ségura et même s’il est destiné à la jeunesse, je ne peux que vous pousser à découvrir cette trilogie. Vous ne devriez pas être déçu !
Quelques extraits :
« La variété végétale autour d’eux était incroyable ; une véritable forêt vierge où se mêlaient toutes les plantes de la création. Par un fait extraordinaire, elles s’épanouissaient au même endroit alors que leurs caractéristiques étaient très différentes. En parfaite communion, une flore exotique des royaumes du Sud avoisinait une végétation poussant normalement dans les régions septentrionales. Les couleurs et les formes capricieuses, éclairées par un petit nombre de longues colonnes de lumière, avaient quelque chose d’irréel. La composition d’ensemble laissait libre cours à toute imagination un peu fertile. Un lieu sacré, un temple à la Nature » (p. 39)
« Axel sourit. L’opaline avait une apparence humaine, mais elle ne devait pas dépasser quatre pouces de haut. Petit corps aux pointes de pieds tendus, fin et long, sans sexe, l’opaline avait pourtant de légères formes féminines. Son aspect était laiteux et bleuâtre comme l’opale. Ses ailes, en forme de pétales blancs groupés par deux, n’étaient pas accrochées à son dos. Elles demeuraient suspendues dans le vide, comme l’opaline au-dessus de la main d’Axel. » (p. 448)
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