Le livre de ma mère
Posté par belledenuit le 24 mars 2009
Auteur : Albert Cohen
Editions : Folio (1974)
Nbre de pages : 174
Résumé :
Portrait d’une mère aujourd’hui disparue et regrettée par un fils qui n’a pas su lui montrer et lui dire combien il l’aimait. Un livre bouleversant de vérité qui ne laissera personne indifférent. Emouvant, beau, triste d’une incroyable justesse.
Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l’évocation d’une femme à la fois « quotidienne » et sublime, une mère, aujourd’hui morte, qui n’a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d’un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d’amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu’il s’adresse à lui-même lorsqu’il pense à telle circonstance où il s’est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. « Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s’impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis. »
Mon avis :
Un petit livre d’une centaine de pages qui est non seulement une autobiographie d’Albert Cohen mais qui aussi un hymne à toutes les mamans.
On se penche sur ce livre sans pouvoir le fermer une fois commencé et difficilement une fois que le dernier mot est lu.
Les mots de l’auteurs sont percutants.
On sent un lien fusionnel qu’il a eu tout au long de la vie de sa mère avec celle qui lui a donné la vie mais pour qui, à ses yeux, il n’a pas eu suffisamment de reconnaissance et d’amour.
Du moins, il n’a pas su le lui montrer comme il l’aurait dû.
On trouve donc dans ces pages beaucoup de sentiments : de l’amour et de la tendresse mais également du remord, de la honte et de la souffrance.
La souffrance d’avoir perdu un être si cher auquel il était si attaché et la honte et le remord de ne pas s’être aperçu de son importance pendant son vécu.
D’ailleurs, l’auteur nous met en garde sur ce point : il faut profiter des êtres chers tant qu’on en a la possibilité. Après, il est trop tard pour pleurer sur son propre sort et avec ceux qui partent c’est aussi une partie de nous qui s’en va.
J’ai lu ce livre d’une façon peut-être différente que d’autres lecteurs en ce sens qu’en me rappelant certains évènements du début d’année une boule dans la gorge et un noeud à l’estomac se sont créés lors de ma lecture. Je n’ai pu qu’admettre à tel point l’auteur avait raison.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ou que j’ai aimé ce livre. Avec certains ouvrages, cela n’a pas de sens d’écrire une chose pareille.
On ne peut qu’être touché par ce qu’écrit Albert Cohen mais cependant j’ai trouvé qu’il se répétait trop et ça me pesait. Sa façon d’écrire ne m’a pas plu.
J’aurais préféré un livre beaucoup plus léger dans l’écriture et une organisation différente de l’ouvrage. Il commence une idée dans un chapitre puis il va ailleurs pour ensuite revenir sa première idée dans le chapitre suivant. C’est un peu déconcertant.
Mais mis à part ça, c’est un livre à lire incontestablement.
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