L’église des pas perdus
Posté par belledenuit le 28 mars 2009
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009
Auteur : Rosamund Haden
Editions : Le Livre de Poche
Nbre de pages : 280 Présentation de l’éditeur :
Quand Catherine King s’aventure dans la nuit pour examiner les ossements. humains mystérieusement apparus devant l’église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C’est la fin de l’apartheid. Les deux femmes ont été élevées ensemble, près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg: le père de Catherine en était le propriétaire et la mère de Maria, la cuisinière noire. Très tôt, la vie les a séparées. Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine a été contrainte de partir en Angleterre. A son retour, vingt ans plus tard, la ferme a été achetée par un couple, Tom et Isobel Fyncham. Entre Catherine et Tom, c’est le coup de foudre… Roman du retour au pays natal, de la trahison et de la réconciliation, L’Eglise des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses, qui dit la complexité des relations entre les êtres sur la terre de l’apartheid.
Mon avis :
Ce livre est le dernier que j’ai lu pour la sélection du Prix des Lecteurs du Livre de Poche. Et je ne regrette pas du tout d’avoir pris cette initiative car comme on le dit généralement : on garde le meilleur pour la fin.
C’est un ouvrage où se mêle l’amitié, l’amour, le drame et le mystère d’un pays et d’une famille.
Les personnages sont attachants, sensibles même si parfois très particuliers dans leur façon d’agir. Ils sont énigmatiques mais ce n’est qu’un a priori.
On découvre tant de choses à la fin du livre.
Beaucoup d’interrogations sont résolues : je me suis demandée bien souvent où voulait en venir l’auteur; elle joue avec les allers-retours présent/passé; ça peut donner une impression brouillonne du livre.
Et pourtant… Tout est finement calculé.
J’ai trouvé qu’il y avait un fond assez mystique dans cet opus qui est à la fois oppressant et terriblement excitant (notamment avec les visions de Maria).
On lit à outrance pour avancer rapidement dans ces existences bousculées.
J’ai vraiment adoré ouvrir ce livre et j’espère que vous n’hésiterez pas à faire de même.
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