Le joueur d’échecs
Posté par belledenuit le 5 avril 2009
Auteur : Stefan Zweig
Editions : Le livre de poche (1991)
Nbre de pages : 94
Quatrième de couverture
Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d’échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d’échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire… Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s’est donné la mort l’année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d’homme et d’écrivain. Le joueur d’échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance.
Mon avis :
J’ai lu cette nouvelle d’une traite et pourtant je ne peux pas dire que j’ai apprécié ma lecture. J’en suis même déçue. Je m’attendais à autre chose du genre une lutte acharnée entre deux joueurs d’échecs émérites (l’un professionnel, l’autre pas).
Je ne m’attendais pas à lire des pages et des pages sur la vie ou une partie de celle-ci des deux personnages. Je crois que je sature des lectures parlant des horreurs nazies (même si elles sont nécessaires pour le devoir de mémoire). D’ailleurs, je fais tout pour éviter ce genre en ce moment. Je m’attendais donc davantage à une partie d’échecs qu’à lire ces choses là.
Du coup, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. L’écriture de Stefan Zweig me plaît toujours autant mais l’histoire en elle-même… bof ! et re-bof même si j’ai bien senti les souffrances psychologiques de Monsieur B.
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