Les brumes de Riverton
Posté par belledenuit le 20 mai 2009
Auteur : Kate Morton
Editeur : Presses de la Cité (2007)
Nbre de pages : 462 pages
Quatrième de couverture :
« Au mois de novembre dernier, j’ai fait un cauchemar. On était en 1924 et je me retrouvais à Riverton. »
Eté 1924 : au cours d’une grande soirée donnée au château de Riverton, le poète Robert Hunter se suicde sous les yeux des soeurs Hartford. Les deux femmes ne se reparleront plus jamais après ce drame.
Hiver 1999 : une jeune cinéaste prépare un film sur ce scandale des années 20. Il ne reste plus qu’un seul témoin vivant de l’époque, Grace Bradley, alors domestique au château. Mais Grace a changé de vie, tiré un trait sur Riverton et ses secrets, du moins le croit-elle. Car le passé lentement se réveille…
Best-seller en Australie, en cours de traduction dans une vingtaine de pays, Les brumes de Riverton est un premier roman envoûtant au souffle rare, plein de mystères et de secrets, qui mêle les destins d’une famille anglaise à travers tout le XXème siècle, et nous plonge dans la vie de Grace, une femme hors du commun.
Mon avis :
« Les brumes de Riverton » fait partie de ces ouvrages que l’on n’a pas envie de quitter une fois qu’on l’a ouvert.
Je suis entrée tout de suite dans la narration que Grace nous fait de sa vie, d’une part parce qu’un secret bien gardé depuis de nombreuses années, lui pèse sur le cœur, et d’autre part parce que l’écriture de Kate Morton est telle qu’on a vraiment l’impression d’être un personnage important dans l’histoire. Comme une confidente à qui cette personne âgée de 98 ans se confesserait.
On la suit alors dans sa vie de domestique dans la famille Hartford, dans un premier temps, puis celle de camériste de Melle Hannah (l’une des filles Hartford), ensuite.
On se trouve aussi dans une société anglaise qui évolue au fil du temps.
Nous sommes plongés entre le début et la fin du XXème siècle.
Grace a vu de ses propres yeux les jeunes filles de bonne famille changer considérablement d’attitude après les années 1920.
D’ailleurs, Emmeline (la deuxième fille Hartford) fait partie de ce genre là. Très expansive contrairement à Hannah qui est beaucoup plus réservée même si dans sa jeunesse ses ambitions étaient tout autres.
Très honnêtement, j’avais des sensations très particulières dès que j’avais ce livre entre les mains. Comme si les spectres de cet ouvrage m’entouraient. Je faisais vraiment partie intégrante de leurs vies, leurs joies et leurs drames. Je me suis totalement investie dans cette lecture que je délectais en ne le lisant que parcimonieusement pour mieux le garder plus longtemps.
Quant au secret que garde enfoui Grace pendant toutes ces années, je dirai même qu’il est double. Elle ne le dévoile qu’à la fin de sa vie, et uniquement à son petit-fils, Marcus.
Si vous tenez à savoir de quoi il s’agit et si vous avez envie d’être envoûtée par cette auteure dont ce titre et le premier roman (et quel roman !), n’hésitez surtout pas à vous y jeter dessus. Vous ne le regretterez pas. Il y contient quelque part une sorte de genre victorien que nous affectionnons toutes.
Il est dans ma LAL celui-ci
@ Joey : Je te souhaite une bonne future lecture parce qu’il en vaut vraiment le coup !
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