L’hiver indien
Posté par belledenuit le 8 juillet 2009
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009
Auteur : Frédéric Roux
Editions : Le livre de poche (2009)
Nbre de pages : 501
Présentation de l’éditeur :
Ils avaient été repoussés jusqu’au bord du Pacifique, ils avaient vendu une bonne partie de l’Etat de Washington pour le prix d’une Buick Regal avec la transmission bousillée, s’ils faisaient un pas en arrière, ils disparaissaient dans l’océan. Personne n’entendrait plus parler d’eux sur cette terre qui leur appartenait, excepté dans les musées d’ethnographie. F. R.
Mon avis :
Avec le Prix des Lecteurs, les mois passent et se ressemblent. Malheureusement !
Après avoir abandonné le mois dernier « La perte en héritage« , voilà que je tombe avec « L’hiver indien » sur un livre ayant eu la particularité de m’anesthésier à chaque fois que je le prenais et ce au bout d’une trentaine de pages lues.
Autant vous dire que ça m’a semblé long, long, très long pour arriver à la fin.
Vous me direz : pourquoi ne pas l’avoir arrêté ?!
Tout simplement parce que :
-
J’ai horreur d’abandonner des lectures. Je ne le fais qu’en cas de force extrêmement majeure (lorsque je suis sur le point de dormir vraiment très longtemps avec impossibilité de me réveiller et ce vraiment peu de temps après avoir ouvert le livre, par exemple).
-
Le thème m’intéressait quand même puisqu’il s’agit en fait de la vie dans la réserve de la tribu indienne d’Amérique Makahs. J’ai toujours été fascinée par les indiens (leurs us et coutumes sont intéressantes, je trouve) et c’était là l’occasion de voir comment ces hommes et ces femmes, aujourd’hui, vivaient.
De ce fait, je m’attendais à vivre quelque chose de peu commun et de fort alors que ça n’a pas été du tout le cas !
Sans compter sur le style très grossier de l’auteur que nous trouvons ligne après ligne (que c’est long ça aussi…), l’histoire est, quant à elle, pas ou très peu intéressante.
Les chapitres sont longs; les Makahs se sont fixés un objectif mais que c’est long pour tout mettre en place; et finalement, on reste sur notre fin puisque (je vous le dis), rien ne se fait !
Eh oui, j’ai lu un bouquin entier en me demandant comment ils allaient chasser la baleine (tel était leur but) pour finalement rester complètement idiote à la fin du dernier chapitre : rien ne se passe ! Rien du tout !
Alors là, chapeau bas Monsieur l’auteur !
Mais bon, vous l’aurez compris aussi, ce n’était pas là forcément où l’auteur voulait nous amener. Il explique tout simplement (et à merveille quand même) le problème de ces indiens d’Amérique qui n’ont finalement plus leur place dans ce monde (ou du moins qui ne la trouve pas). Ils avaient des coutumes, on les leur a enlevées. On les met de côté et vivent en marge de la société : la délinquance, l’alcool, le chômage font partie de leur quotidien.
Mais tout ça aurait dû être tourné différemment pour que j’accroche.
En bref, encore une déception pour le Prix des Lecteurs. Je ne le conseille pas et c’est dommage !
@ Laetitia : je te confirme : tu as tres bien fait !
Au pire, si tu veux le tenter, je te le transmets bien volontiers
Je vais suivre ton avis et éviter ce livre.
@ Edelwe :
Moi je ressens la même chose pour « Mange, prie, aime »… je n’arrive pas avancer, après 20 pages je sature, encore une centaine pour arriver à bout
et je vais essayer d’attaquer quand même « L’hiver Indien » malgré ton avis
@ Fleur : Oh non par pitie par encore un ou je vais m’endormir au bout de vingt pages !!! Mais qu’est-ce qu’ils nous ont fait au PDL ce mois-ci !!
Pas emballé non plus par les pieds nickelés indiens.