Le jeu de l’ange
Posté par belledenuit le 8 septembre 2009
Auteur : Carlos Ruiz Zafon
Editions : Robert Laffont
Nbre de pages : 544
Quatrième de couverture :
Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l’offre inespérée d’un mystérieux éditeur : écrire un livre comme il n’en a jamais existé, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d’être tués », en échange d’une fortune et, peut-être, de beaucoup plus.
Mais du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu’il aime le plus au monde. En monnayant son talent d’écrivain, David aurait-il vendu son âme au Diable ?…
Mon avis :
Je commencerai par vous spécifier ceci : si vous avez lu le premier ouvrage qui a rendu célèbre Carlos Ruiz Zafon sur tous les continents, à savoir L’ombre du vent, il vous faut tout oublier (du plaisir éprouvé, des personnages auxquels on s’attache…) pour entrer dans Le jeu de l’ange sans faire de comparaison.
Cet opus n’a rien à voir (en tout cas pour moi) avec son précédent ouvrage.
De ce fait, j’ai été « perturbée » en me rendant compte de la lecture qui m’attendait.
Tout d’abord, l’atmostphère est oppressante et lourde (chose que je ne me rappelle pas avoir vécu avec L’ombre du vent). Il y a énormément de fantastique voire même un peu trop; le stress (selon les chapitres) va crescendo.
Les personnages sont noirs et étranges. David est vaniteux, trop sûr de lui et par moment ses réactions me glaçaient les nerfs littéralement.
On suit son histoire s’en savoir vraiment où elle va nous mener. On se pose beaucoup de questions : est-ce que tout ça est vrai ou est-ce simplement illusions et rêveries ? Devient-il fou par moment ?
Contrairement à L’ombre du vent, il m’a fallu près de 10 jours pour arriver à bout de cet ouvrage. J’ai eu vraiment du mal à entrer dans l’histoire, à m’accaparer les personnages et même à les apprécier (mis à part Isabella que j’ai trouvé extraordinaire).
Au bout du compte, ce livre tient la route même s’il est long par certains passages et trop expéditif sur sa fin. Tout s’accélère dans la troisième partie et on se demande alors pourquoi l’auteur n’a pas raccourci certaines scènes pour faire avancer tout ça plus rapidement.
L’ensemble en fait un livre étrange tout comme l’histoire qui est contée mais qui, néanmoins, vaut le coup d’être lu même si ce n’est pas l’histoire du siècle.
Je remercie BoB et les éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de découvrir ce livre.
C’est vrai que celui-ci est plus noir que L’Ombre du vent…
c’est un livre envoûtant… qui vous tient bien après la dernière page refermée. Comparé à l’Ombre du Vent, c’est différent car on est passé dans un registre fantastique, avec une noirceur pesante, mais voulue. L’écriture est toujours aussi belle et je regrette de l’avoir dévoré aussi vite, sans l’avoir savouré.
Mon Mr Nelfe a fini ce livre hier, il en était enchanté et m’a envoyé vite vite lui chercher à la sortie de mon travail « L’ombre du vent » qu’il n’a pas lu.
Je crois que je vais être contrainte et forcée de le lire à mon tour (la vie est dure! ^^)