Les dames à la licorne
Posté par belledenuit le 27 novembre 2009
Auteur : René Barjavel
Editions : Pocket (2007)
Nbre de pages : 412
Quatrième de couverture :
Une terre de légendes : l’Irlande.
Un descendant de roi, chef rebelle en fuite Hugh O’Farran. Une jeune sauvageonne au prénom étrange : Griselda… Griselda qui rêve, en cette fin du XIXe siècle, d’un destin extraordinaire loin de cette île de Saint-Albans où elle vit avec ses quatre soeurs et ses parents…
Voici les personnages principaux d’un magnifique roman d’amour inspiré d’une histoire vraie. Une histoire qui pourrait commencer par « Il était une fois cinq filles dans une prison d’eau… » tant elle a la beauté et le mystère d’un conte…
Mon avis :
Je vais être bien en peine vous dire si oui ou non j’ai aimé ou pas cet ouvrage de Barjavel, auteur que j’ai lu il y a très longtemps (au moment de mon adolescence avec Le grand secret et La nuit des temps) et que je n’avais pas relu depuis.
Très honnêtement, l’intérêt que j’ai porté à ce livre consistait en ma découverte de l’Irlande. Allez savoir pourquoi, c’est un pays qui me fascine (tout comme la région du Québec au Canada) et lorsque Ellcrys m’a parlé de ce bouquin et que j’ai lu la 4ème de couverture, je me suis dit : « Ce livre est fait pour toi ! »
Oui mais voilà. Si l’atmosphère bien irlandaise et accentuée de surcroît par des légendes m’ont littéralement envahies de satisfaction, je n’ai pas du tout adhéré au style de Barjavel.
Je l’ai trouvé d’une simplicité enfantine et certaines images un peu grossières à mon goût. J’entends par là que lorsque vous lisez un ouvrage, vous vous attendez à autre chose que du genre : « Les chants des oiseaux semblaient faire partie du silence, comme une broderie bleue sur la nappe bleue du lac déployé. » (P 185)
Personnellement, je ne trouve pas que ce soit extraordinaire et la répétition de l’adjectif « bleue » pèse d’autant plus dans la phrase. Je cherche peut-être des petites bêtes là où il ne faudrait pas mais j’ai eu la sensation désagrable, tout au long de ma lecture, que Barjavel essayait de faire des comparaisons sans y parvenir réellement.
Cela dit, lorsqu’il nous conte les légendes irlandaises, c’est du pur bonheur ! Je m’y voyais vraiment et je n’avais pas envie de lâcher ces passages enchanteurs et l’histoire de Griselda (sans vous la dévoiler bien entendu) est un ravissement. Quant on sait sur la fin qu’il s’agit aussi d’une descendante d’Olenka de Veer qui a raconté cette histoire avec Barjavel, on en demande encore plus.
Ainsi donc, c’est un avis relativement mitigé que je donne.
Certains côtés sont très bons (l’histoire de l’Irlande en général et de l’île de St-Albans en particulier avec l’explication de son appellation, les légendes) et d’autres le sont beaucoup moins (l’écriture de l’auteur laisse un peu à désirer par moment, sur certains paragraphes Barjavel change de personnages et de situation ce qui est un peu perturbant…).
Je vous dirai donc qu’il est à lire mais ne cherchez pas non plus de la grande littérature là dedans. C’est un moment de détente et c’est tout.
Dans tous les cas, je remercie Ellcrys pour m’avoir prêté ce livre et m’avoir permis de découvrir l’Irlande et ses légendes.
D’autres avis : A girl from Earth et Melisende.
j’ai adoré « La nuit des temps » que j’ai lu non pas durant mon adolescence mais cette année à 41 ans lollll.
je note
Ton avis Belledenuit même s’il n’est pas que positif m’a donné envie de lire ce livre
Ah ouais c’est sûr qu’avec une phrase pareille, c’est pas très engageant pour la suite. Mais je le lirais car ça fait un bail qu’il est noté chez moi et que le résumé me fait déjà rêver…
@ Sylvie & Laetitia : je vais donc attendre vos avis