La voix d’Emilie
Posté par belledenuit le 7 décembre 2009
Auteur : Susanne Dunlap
Editions : Libra Diffusio (2009)
Nbre de pages : 448
Présentation de l’éditeur :
Paris, 1676. Fille d’un modeste luthier, Emilie, quinze ans, possède un don particulier : elle a une voix d’ange. Lorsque le compositeur Marc-Antoine Charpentier entend sa voix, il tombe sous son charme et propose de prendre la jeune fille comme élève afin de lui apprendre non seulement l’art du chant, mais aussi tout ce qui lui permettra de briller dans les salons et, pourquoi pas, à la cour de Louis XIV. La tête pleine de rêves, de robes, de bijoux et de bals, Emilie commence sa formation… jusqu’à ce que les plans de Mme de Maintenon pour éloigner le roi de sa rivale, la Montespan, viennent bouleverser le cours des choses et amènent prématurément Emilie à Versailles. La jeune fille se retrouve plongée dans de dangereuses intrigues de palais, tel un pion dans la partie d’échecs que jouent les deux favorites du roi. Prisonnière parmi les splendeurs et les fastes royaux, objet de toutes les haines et de toutes les convoitises, Emilie devra se battre pour sauver sa carrière et sa vie.
Mon avis :
Je suis entrée tout de suite dans cet ouvrage. Susanne Dunlap fait partie de ces auteurs qui permettent de s’évader et remonter le temps dès les premières pages passées.
Nous entrons ici dans le domaine musical et plus particulièrement de l’opéra puisque Emilie, jeune personne âgée de 14 ans, possède une voix exceptionnelle, une voix d’ange depuis son plus jeune âge.
« Bien avant de savoir parler, elle avait commencé à jouer avec sa voix pour accompagner les sons qu’elle entendait de son berceau. (…) Emilie avait une bonne oreille et sa capacité à reproduire un son semblait presque surnaturelle. (…) Elle interprétait des berceuses et des chansons populaires d’une voix claire et douce. » (p 13-14)
Sa destinée est donc toute tracée : Emilie deviendra une grande chanteuse destinée à vivre à Versailles ! Il ne peut en être autrement.
Sa rencontre fortuite avec Marc-Antoine Charpentier va faire basculer la vie de la jeune fille mais également l’existence de ceux qui l’entoure.
Complots, manigances, duperies, tout sera mis en oeuvre par les uns et les autres pour profiter de ce qu’Emilie pourrait leur apporter avec sa voix.
Dans son innocence, Emilie ne voit rien. L’amour du chant l’aveugle.
Enlèvement et duel sont aussi au rendez-vous.
On ne lit pas cet ouvrage, on s’imagine tout simplement être devant un film sublime où l’on rencontre Mme de Maintenon, Mme de Montespan (la favorite de Louis XIV), le roi lui-même mais également Jean-Baptiste Lully, le rival de Marc-Antoine Charpentier.
Le style est fluide, simple mais emporté selon les scènes.
De jeune fille innocente, Emilie va devenir une jeune femme qui éblouit pour tout ce qu’elle apporte : la fraîcheur, la grâce, la douceur.
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé suivre le parcours d’Emilie Joliecoeur et Susanne Dunlap a un réel talent pour mêler avec brio fiction et histoire. C’est un régal !
Oh, je note ce livre dans ma lal, ça me plaît beauocup.
Voilà le genre de roman qu’il me faut pour les vacances !!
Comme je suis une amoureuse d’histoire, de musique classique et que ton avis me donne envie de faire la connaissance de l’auteur, je note avec plaisir ce titre. Merci à toi.
Comment résister à une présentation pareille ?
@ Lilibook : J’espère que tu passeras un bon moment de lecture avec
@ Stephie : Tu as tout à fait raison. C’est le genre de livre parfait pour l’occasion
@ Ellcrys : J’ai pensé à toi en le lisant et j’étais sûre que tu allais te le noter. Bonne prochaine lecture !
@ Marie : Euh… c’est impossible !
Un roman que j,ai beaucoup aimé également. Je suis ravie qu’il t’ait plu.
C’est le genre de livre que j’affectionne particulièrement, avec de l’art, de l’histoire et de l’histoire de l’art ! Cela me rappelle un peu un ouvrage de Dominique Fernandez, sur les Castrats, « Porporino ou les mystères de Naples » …
@ Suzanne : Merci à toi pour ce très bon conseil de lecture.
@ Nanne : Je ne connais pas du tout l’ouvrage que tu cites mais je me le note avec plaisir.