Je, François Villon
Posté par belledenuit le 28 décembre 2009
Auteur : Jean Teulé
Editions : Pocket (2007)
Nbre de pages : 432
Présentation de l’éditeur :
Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d’Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à l’université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Ides plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu’un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l’histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu’emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l’absolue liberté.
Mon avis :
Je vous dirai simplement que je n’aurais pas dû lire ce bouquin maintenant. J’ai été bon nombre de fois écoeurée par le personnage qu’est François Villon et très honnêtement je ne pensais pas que j’aurais autant de mal à avancer dans cette lecture.
Je connaissais un peu l’auteur pour avoir lu l’année dernière Le magasin des suicides et je n’avais pas ressenti ce malaise qui m’a envahi dès le départ dans Je, François Villon et qui ne m’a jamais quitté.
Vous me direz qu’il ne s’agit pas du tout du même genre d’ouvrage même si la mort est présente dans l’un et dans l’autre. Mais tout de même.
Je ne me suis pas du tout attachée à François Villon. J’avais du mal à lire ses poèmes (heureusement qu’il y a une traduction en français d’aujourd’hui). J’ose même dire que j’ai détesté le personnage. Je n’ai rien ressenti lorsqu’il lui arrivait malheur. Je trouvais que c’était normal. Finalement qui fait le mal doit bien, un jour ou l’autre, le payer.
L’écriture de Jean Teulé ne fait que rajouter au malaise ambiant, à la noirceur du livre.
Le ton est acerbe; le sang s’écoule dans bon nombre de pages. Certains détails soulèvent le coeur et on se demande alors si l’Homme est réellement capable de faire subir de telles atrocités à son prochain.
Pour moi, ce fût un livre indigeste même s’il montre ce qu’était la Société au 15ème siècle dans son côté le plus sombre. A vous de voir si vous voulez le découvrir ou plutôt passer !
J’avais eu beaucoup de mal à la lecture de « Le Montespan » car je trouvais l’écriture de l’auteur indigeste. Cependant, je m’étais dis que je lui laisserai une chance avec ce roman, mais vu ton avis, je pense que je vais passer mon tour, du moins, pour le moment. Bisous
Jean Teulé est un auteur très particulier qui fait souvent tout pour que le lecteur déteste son personnage principal, ou – du moins – ne le prenne pas en pitié … Il aime ajouter de l’horreur à l’horreur ! Il a toujours été comme cela. Il a un côté provocateur que j’apprécie beaucoup, mais que peu aime. Tu aurais dû lire d’autres livres de cet auteur, plutôt que « Je, François Villon » ! Le personnage est déjà singulier à lui seul. Alors, avec Jean Teulé en biographe …
@ Ellcrys : Et moi je pensais lire après celui là « Le Montespan » mais finalement je vais me raviser
@ Nanne : J’avais lu précédemment « Le magasin des suicides » que j’avais plutôt bien aimé. C’est la raison pour laquelle j’ai tenté celui-ci.
Alors je le lirais sûrement parceque j’ai aimé la lecture « Le Montespan » mais je risque d’être écoeurée. Bon ça ne peut pas être pire que « Mangez-le si vous voulez », non ?
@ Laetitia : Euh, je n’en sais rien je n’ai pas lu « Mangez-le si vous voulez » et très franchement je vais l’éviter celui là
C’est un auteur qui ne m’attire absolument pas, et je ne saurais même pas dire pourquoi.. Et tu me confirmes dans mon idée de m’en passer
@ Lyra : Et sois sûre que ce n’est pas moi qui vais te forcer à ouvrir un de ses livres
Après 1/3 du livre j’ai décidé de passer mon chemin, n’arrivant à accrocher à rien, en lisant ton avis, je me dis que j’ai bien fait