Chasses à l’homme
Posté par belledenuit le 19 janvier 2010
Auteur : Christophe Guillaumot
Editions : Fayard (2008)
Nbre de pages : 437
Présentation de l’éditeur :
En plat du jour, le boeuf-carottes peut se consommer très relevé : pimenté, avec une madone des sleepings… peu ragoûtant, sous le scalpel du légiste… indigeste, assaisonné aux pruneaux de gros calibre… saignant, cuisiné par les polices concurrentes… Mais gare aux plats du jour qui se mangent froids, comme la vengeance ! Laissons-nous entraîner dans cette traque… noire ! Orfèvre en matière d’enquêtes, l’auteur n’épargne au lecteur ni les angoisses du métier ni les risques à payer. A ce prix… élevé, les bons sentiments de la police donnent la meilleure des littératures policières.
Mon avis :
Tout commence lorsque Luc Caramany, Lieutenant de 25 ans au commissariat de Saint-Georges à Paris, en cours d’interrogatoire, se voit brutement interrompre par le chef de l’I.G.S. (Inspection Générale des Services), le Commissaire Wuenheim. Ce dernier, sans commune mesure, lui indique qu’une plainte pour viol a été déposée contre lui et qu’il fait désormais l’objet d’une enquête, d’autant que la « victime » n’a pas été revue depuis plusieurs jours après le dépôt de sa plainte… Carmany est stupéfait et compte bien retrouver le coupable de ce terrible guet-apens.
Autant vous le dire de suite, je suis restée scotchée à ce bouquin tout du long. Je l’ai commencé dimanche après-midi et heureusement pour moi que mon petit loup avait décidé de faire une longue sieste parce qu’il m’était impossible de le lâcher !
D’entrée de jeu, l’auteur nous met dans l’ambiance : un bureau, un interrogatoire, des flics qui entrent inopinément dans le bureau pour arrêter un de leurs collègues alors qu’il semble totalement tombé des nues quand on lui dit le pourquoi de sa garde à vue. Surtout que le viol se terminerait aussi en meurtre ! Mais que faire quand on ne reconnaît pas la victime et que le nom de nous dit rien !
D’interrogatoires en perquisitions, tout accable ce lieutenant.
Les pages filent à une allure impressionnante. Le complot est très bien monté. L’intrigue est ficelée avec brio. J’ai cherché et pensé avoir trouvé le pourquoi du comment et le qui. Mais à chaque fois, un nouvel élément faisait s’écrouler mes hypothèses.
J’ai adoré le jeu de l’auteur avec tous ces personnages. Je me croyais, en plus, dans un véritable polar télévisé. Je voyais les scènes sans problème.
L’auteur dévoile les éléments au compte goutte. Jusqu’à la fin, on se demande si maintenant tout est entré dans l’ordre. Un vrai jeu de maître. Je ne me suis pas ennuyée du tout !
Il y a quelques scènes qui ne sont pas forcément utiles (parce que bien entendu au milieu de toute cette affaire il y a une femme) mais c’est pour mieux poursuivre notre lecture.
Je n’ai donc qu’un seul conseil à vous donner si vous envisagez de lire cet ouvrage qui est le premier de l’auteur je tiens à le préciser : prenez un jour de congé (ou de maladie si vous n’avez plus de vacances ) et demandez à ce que personne ne vous dérange jusqu’à ce que vous l’ayez terminé. C’est quand même la moindre des choses !
Ce livre a par ailleurs reçu le Prix du Quai des Orfèvres 2009 et pour une fois je suis totalement d’accord parce qu’il le mérite largement.
L’avis très enthousiaste de Géraldine.
Je prend note.
Je note pour les lectures vacances, au risque de jouer l’antisociale pendant une journée
Je prend note. Est-ce qu’il y a autant d’humour que le laisse imaginer le résumé?
@ Lilibook :
@ Zarline : Hihihi, tu as bien raison !
@ 100choses : Non, l’humour de la 4ème de couverture ne reflète aucunement l’ouvrage en lui-même. Par contre, cela montre bien les difficultés qui se posent avec les différents services de police.
Eh bien c’est noté, +1 dans la LAL !
Ah noté ! Quelquefois pour faire une pause entre deux gros « pavés » !
@ Véro : Bonne lecture !
@ Clochette : Oui il sera excellent dans ce moment là
je l’ai lu l’an dernier à sa sortie et ton billet reprend exactement les souvenirs que je garde de ce polar on ne peut plus haletant. Le prix 2010 n’était pas mal non plus, je l’ai chroniqué début janvier !
@ Géraldine : Il faut que je file sur ton blog pour trouver cet article alors