La femme dans le miroir
Posté par belledenuit le 10 février 2010
Auteur : Thanh-Van Tran-Nhut
Editions : Robert Laffont (2009)
Nbre de pages : 212
Présentation de l’éditeur :
Comment une femme du XVIIe siècle a-t-elle pu servir de modèle à un peintre du XXe ? C’est la question que se pose Adrien, hanté par la mort récente de sa femme, en reconnaissant sur une toile contemporaine le visage qui se reflète dans le miroir d’une vanité peinte trois siècles plus tôt. D’où vient que cette beauté a traversé le temps comme si des artistes n’avaient jamais cessé de l’aimer ? Devenu malgré lui l’acteur d’une aventure née sous le pinceau d’un maître hollandais, il entreprend une inquiétante enquête où l’histoire des pigments et la magie des alchimistes l’entraînent hors du domaine de la raison et lui ouvrent des portes inattendues. Aidé par un chercheur lunatique et un thanatopracteur savant, il plonge dans les mystères des passions amoureuses peut-être aussi subtils que ceux de la pierre philosophale, promesse de longue vie. Mais sur le point de percer le secret des tableaux, il comprend soudain que rien dans cette histoire n’est dû au hasard et que les véritables enjeux de cette énigme dépassent le fantasme d un idéal de beauté.
Mon avis :
J’ai terminé cet ouvrage hier après-midi et depuis je me demande comment je vais pouvoir parler de cet ouvrage qui ne m’a pas plus touchée que ça.
J’ai du mal à mettre mes idées en place. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup à dire sur ce livre. C’est plutôt bizarre parce que d’habitude je trouve toujours quoi mettre dans mes chroniques. Du moins, un minimum.
Là, j’ai l’impression que je n’apporterai pas plus que ce que la présentation de l’éditeur nous offre.
Je vous dirai donc que l’ouvrage se lit très rapidement mais je n’y ai pas trouvé ce petit quelque chose qui en fait un livre qu’on ne peut pas s’empêcher de retenir. Le style fait qu’on accroche à certains passages et qu’à d’autres, notamment les dialogues, il n’y a rien de particulier.
Les échanges entre Adrien et Lena sont de pures formalités. Il faut bien faire avancer le schmilblick. D’ailleurs, le personnage de Lena est détestable (en tout cas pour moi). Je n’ai pas aimé sa façon d’être, de parler.
Par contre, le côté intéressant réside dans l’analyse des toiles, les recherches à effectuer pour trouver la similitudes entre les toiles. Certes, il y a des termes techniques qu’il faut assimiler mais cela n’a pas affecté plus que ça ma lecture. Bien au contraire, cela me motivait pour poursuivre d’autant plus qu’au fur et à mesure que l’on progresse, une note de fantastique vient également s’immiscer dans l’ouvrage.
Dès les premières lignes, j’ai vraiment craint de ne pas pouvoir aller au bout de ce livre. Quelque chose me gênait et ce quelque chose prend une part de plus en plus importante : la mort.
L’auteur la met souvent en avant et finalement cela m’a mise mal à l’aise. Non pas que je ne lise pas d’ouvrage sur ce thème mais, pour ma part, ce n’était pas le bon moment même si la plume de Thanh-Van Tran-Nhut est relativement poétique et plaisante.
Depuis plusieurs mois maintenant, je suis confrontée à de nombreux décès et du coup je pense devenir de plus en plus cartésienne. Certaines choses me choquent quand je les lis ou quand je les entends.
Alors, oui l’histoire est intéressante à découvrir et se lit vite; j’ai également tenté de suivre le raisonnement d’Adrien mais non je n’ai pas spécialement adhéré à la finalité.
D’ailleurs, la fin m’a laissé perplexe. J’en attendais vraiment autre chose. J’ai compris ce qu’Adrien allait faire mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit cette personne là ! La folie n’est pas loin…
Cet ouvrage a été lu dans le cadre d’un partenariat entre Livraddict et les Editions Robert Laffont que je remercie pour cet envoi.
C’est vrai que la partie dialogue et personnages n’est pas très recherchée. J’avoue avoir été un peu déçue aussi par la fin mais en même je m’y attendais …
P.S pense à rajouter ta critique dans bibliomania… je serais plus la seule lool
@ Poet24 : Ma chronique a rejoint ton avis sur bibliomania. Ne te fais pas de souci pour ça. Tu n’es plus seule maintenant
Je ne lis pas ton commentaire pour ne pas être influencée puisque je dois aussi en faire la critique : mais je repasserai quand celle-ci sera écrite afin de confronter nos avis.
je dois aussi faire un billet dessus et je sèche! ce livre m’a laissée indifférente. la fin pas du tout de mon goût!
@ Esmeraldae : Comme je te comprends. J’ai eu du mal aussi à la faire cette chronique. Il me tarde de voir ton avis sur ce livre.
Je trouvais le quatrième de couverture assez engageant mais ton avis me fait hésiter. Ma PAL est déjà bien assez remplie.
J’hésitais à l’inscrire sur ma lal, mais vu qu’elle explose ça m’arrange de ne pas l’inscrire
Bon les avis ne sont pas enthousiastes
@ Zarline : Je t’avouerai que c’est la 4ème de couverture qui m’a poussée à le lire. Bah, on ne peut pas toujours avoir des coups de coeur. Tant pis. Je suis passée à autre chose
@ Lilibook : Ah la LAL qui longue longue longue, je connais aussi
@ Stephie : C’est vrai que la majorité n’est pas convaincue.
Comme toi, j’ai eu une drôle d’impression et j’ai eu également du mal à réaliser ma critique. J’ai trouvé que l’intrigue finissait bien trop facilement et rapidement. De plus, j’avais parfois l’impression de lire une encyclopédie, que le narrateur « étalait » sa science sur le « memento mori ». J’ai été déçue.