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Les piliers de la terre

Posté par belledenuit le 20 avril 2008

Les piliers de la terre dans Historique/Uchronique 51mR0f7s7oL._SL160_AA115_Auteur : Ken Follett

Editions : Le livre de poche (2007)

Nbre de pages : 1049

Quatrième de couverture :
Dans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d’épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles… et de saintes ruses. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Mon avis :

J’ai fini hier ce « gigantesque » livre tant par le volume que par ce qu’il contient.
Même si j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire (certaines descriptions sur les cathédrales sont longues mais on y arrive à bout néanmoins), j’ai fini au bout du compte (à la 3ème partie) par m’y mettre sérieusement. Et là, impossible de s’en détacher.
C’est une oeuvre magistrale qu’il ne faut pas manquer de lire surtout lorsque l’on est fervent de roman historique.
Je ne regrette pas d’avoir persisté dans cette lecture malgré mes « petits » soucis qui me faisaient penser à autre chose pendant que je lisais…

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Dissolution

Posté par belledenuit le 10 avril 2008

Dissolution dans Historique/Uchronique 514ZYH6JJHL._SL160_AA115_Auteur : C.J. Sansom

Editions : Pocket (2005)

Nbre de pages : 536

Présentation de l’éditeur :
En 1557, l’Angleterre est déchirée par une violente période de transition religieuse : les réformistes s’apprêtent à dissoudre tous les anciens monastères catholiques, coupables, selon eux, d’idolâtrie obscurantiste. C’est dans cette atmosphère chaotique qu’un matin, à Londres, Matthew Shardlake, brillant avocat disciple d’Erasme, est reçu au cabinet de l’autoritaire Lord Cromwell, chef des réformistes. Ce dernier le somme de se rendre au monastère de Scarnsea, théâtre de rumeurs sordides, dans lequels Shardlake va découvrir le cadavre décapité de son confrère, Robin Singleton… Un assassinat inexplicable, des traces de rituel païen, une congrégation frappée de mutisme : l’avocat devra résoudre, une à une, toutes les facettes de cette profonde et macabre énigme. »

Mon avis :

Un roman historique sous forme de trame policière où les rebondissements sont surprenants. Même si mon entrée dans l’histoire a été longue, j’ai été totalement envoûtée par l’intrigue et les multiples changements de situation. Les personnages ne sont pas ceux que l’on croît. Ils se dévoilent au fur et à mesure des chapitres qui sont lus. C’est une très bonne lecture où l’intrigue est bien ficelée. On ne s’attend pas du tout à certains rebondissements. On pense trouver l’assassin et puis on se ravise suite à de nouvelles données. Le dénouement ne se fait vraiment qu’à la fin. J’ai vraiment beaucoup aimé.

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Pauline

Posté par belledenuit le 9 avril 2008

Pauline dans Classique 51F6sFUBf7L._SL160_AA115_Auteur : Alexandre Dumas

Editions : Flammarion (2007)

Nbre de pages : 223

Présentation de l’éditeur :
Quel est le secret que cache Pauline ? Pourquoi fuit-elle le regard d’autrui ? Quel drame creuse son visage et altère son teint ?  » Personne n’ignore par expérience que le danger inconnu est mille fois plus saisissant et plus terrible que le péril visible et matérialisé « , confie Pauline. En épousant le comte Horace de Beuzeval, un homme diabolique, la jeune femme a signé son arrêt de mort : chaque jour est devenu synonyme d’angoisse et d’effroi… Ecrit dans la veine du roman noir anglais, ce récit d’aventures, d’amour et de mystère porte en germe tous les grands ressorts du futur chef-d’œuvre de l’auteur : Le Comte de Monte-Cristo. Le dossier de l’édition permet d’étudier l’héritage du roman gothique et l’influence du romantisme dans Pauline.

Mon avis :

Comme on le dit, “il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud” mais n’ayant pas eu le courage de vous mettre mes impressions hier soir (après avoir terminé ce livre il me fallait l’assimiler tant la fin est prenante), voila ce que je peux vous en dire ce matin.
Même si l’histoire de “Pauline” est un peu longue à venir (il faut attendre le chapitre 7 pour qu’Alfred de Nerval en face le récit), la lecture en est très plaisante.
Alexandre Dumas démarre l’histoire en contant les derniers moments de la vie de l’héroïne. On la découvre au fil des premières pages par les yeux de l’auteur qui la trouve frêle, malade. Par ailleurs, elle se cache sous un voile lors de ses sorties pour éviter d’être reconnue. Pourquoi ?
La réponse à la question se fera plus tard par Alfred de Nerval, l’amoureux transi qui n’a rien avoué à sa Belle lors de leur première rencontre (bien des années auparavant) du fait de leur différence de classe sociale.

“(…) vous savez que je vous ai aimée jeune fille (…), vous savez que mon défaut de fortune seul m’a empêché d’aspirer votre main (…)”

Après l’avoir retrouvée des années plus tard, Alfred de Nerval retrouve une femme défaite, souffrante. Il devient alors son protecteur, “son frère” par obligation. Il a tant peur de la perdre.

La confidence que m’avait faite Pauline me rendait sa position plus sacrée encore. Je sentis dès lors toute l’étendue que devait acquérir ce dévouement dont mon amour pour elle me faisait un bonheur; mais en même temps je compris quelle indélicatesse il y aurait de ma part à lui parler de cet amour autrement que par des soins plus empressés et des attentions plus respectueuses. Le plan convenu entre nous fut adopté : elle passa pour ma soeur et m’appela son frère (…)”

Et Pauline de confirmer :

Vous ne me parlerez plus de votre amour (…) Aux yeux du monde, vous êtes mon frère (…)”.

C’est la seule chose qu’il souhaite. Rester auprès d’elle jusqu’à la fin de sa vie. Tout au long du récit, on découvre que Pauline, à l’endroit de son mari, Horace de Beuzeval, a des sentiments qu’elle n’arrive pas à expliquer elle-même. Elle doute que ce soit de l’amour; elle ne pense pas que ce soit de la haine non plus. Cependant, elle accepte ce mariage qui l’amènera petit à petit au fond du gouffre par ce qu’elle découvre.
Pauline” est un roman noir de part les scènes cauchemardesques que vit l’héroïne. La plume de Dumas est fine et l’on ressent le mal être et l’angoisse de la jeune femme. Lors du récit, je me suis totalement fondue en elle. Je percevais ses doutes, ses malaises; je comprenais ses interrogations. Mais en même temps, je sentais ce personnage plein de caractère et de courage.
Pauline” est aussi un roman où sonne des notes d’amour à travers le personnage d’Alfred de Nerval, cet amour qu’il lui donne jusqu’à la fin.
Le tout en fait un roman d’exception que j’ai vraiment savouré jusu’à la dernière ligne. Et si ces quelques impressions vous ont persuadé de le lire, je vous laisse l’apprécier à sa juste valeur.

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Le magasin des suicides

Posté par belledenuit le 7 avril 2008

Le magasin des suicides dans Contemporain 41PORiWd3UL._SL160_AA115_Auteur : Jean Teulé

Editions : Julliard (2007)

Nbre de pages : 157

Résumé :

“Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort !” . Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.

Mon avis :

Ce livre est le premier que je lis de cet auteur. Il a été vite lu et il m’a bien plu. Je ne peux pas dire non plus que j’ai adoré. L’écriture est simple et tout ce que l’on peut dire c’est que Alan (le petit dernier d’une fratrie de trois) est pour le moins surprenant avec sa joie de vivre. Tout en lui pousse à être gaie, à voir les choses différemment. Attention si vous lisez ce livre, sa positivité est communicative ! Et la fin est surprenante !

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L’or sous la neige

Posté par belledenuit le 3 avril 2008

L'or sous la neige dans Historique/Uchronique 511TV7EJAGL._SL160_AA115_Auteur : Nicolas Vanier

Editions : XO (2004)

Nbre de pages : 398

Présentation de l’éditeur :
San Francisco, 1897. La rumeur court. On aurait trouvé de l’or en l’Alaska. Mais de l’or par-ci par-là, non des pépites à foison. Il n’y a qu’à se baisser pour ramasser. Et personne ou presque n’habite là-bas. Quelques Indiens, de rares trappeurs… Les premiers sur place seront les premiers servis.
Un jeune docker au caractère bien trempé, Matt, est choisi par les chercheurs d’or, pour sa débrouillardise et son énergie. On aura besoin d’hommes comme lui. Il y a quand même deux mois de voyage dans une région hostile et inexplorée… car on ignore tout de l’Alaska, le “pays d’en haut” récemment rattaché aux Etats-Unis. On sait seulement qu’il y fait froid et que loups et grizzlys y abondent. Si ça l’intéresse ? Matt n’aspire qu’à changer de vie, c’est pour ça qu’il a quitté sa ferme natale, dans le Wyoming. Il rêve d’aventure…
Comme Matt, des dizaines de milliers de personnes, saisies de frénésie, ouvriers, bourgeois et escrocs de tous poils, se précipitent sur les rares bateaux en partance. Et cette folie, par émulation, génère la folie ? Dans toutes les villes du Canada et des Etats-Unis, des hommes quittent tout, femme, enfant, travail, sur un coup de tête. Ils sont tous loin, très loin de se douter de ce qui les attends.

Mon avis :

L’histoire que nous raconte Nicolas Vanier dans “L’or sous la neige” est une histoire vraie : celle de la ruée vers l’or du Klondike que des milliers d’hommes ont tenté de faire à la fin du XIXème siècle (et plus précisément en 1897). De cette ruée naîtra une ville : Dawson. Là-bas, tous connaîtrons l’espoir de devenir enfin riche par une terre encore inexplorée et peu connue, la déception pour ceux qui n’y parviendront pas malgré des efforts surhumains mais par dessus tout la désillusion de croire que la vie est la même que dans une ville, dans un coin aussi reculé de l’Alaska.
Au travers de son personnage attachant, Matt, l’auteur nous ouvre les yeux sur la difficulté de vivre dans le Grand Nord lorsque l’on n’y a jamais mis les pieds : les blizzards, les engelures sont des lots quasi quotidiens dans une telle vie. Sans compter sur l’absence de toute civilisation et donc de rapport humain.
Mais cette vie est aussi celle de superbes découvertes, comme va s’en rendre compte Matt : la sensation de bien-être lors de ses voyages en traîneau tiré par ses chiens, l’immensité du paysage et sa beauté vierge de toute dégradation due à l’Homme…
En parcourant chaque chapitre, je découvrai un peu plus cet univers si fascinant et angoissant en même temps. La vie des “cheechakos”, comme on les appelait, doit être menée avec beaucoup de volonté et de courage.
On apprend alors que bon nombre de pionniers ont fait marche arrière et ont décidé de retourner d’où ils venaient.
Pour étayer davantage son récit et rendre compte avec plus de force cette réalité de la vie dans le Grand Nord, mais également l’engouement pour la “Rush Gold”, l’édition dans laquelle j’ai lu ce livre a inséré des photos d’époque : la naissance de la ville de Dawson (d’abord avec des tentes puis avec de véritables habitations), les hommes cherchant de l’or…
Même si l’écriture de Nicolas Vanier n’est pas celle que je préfère pour un roman (elle n’est pas très recherchée et nous sommes là dans un style plutôt familier la plupart du temps), son livre reste tout de même très intéressant à découvrir.
Je ne regrette pas cette lecture et ne peux que vous la conseiller si vous aimez vous évader et vivre une aventure extraordinaire.

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Chagrin d’école

Posté par belledenuit le 3 avril 2008

Chagrin d'école dans Contemporain 41l-XAiNQEL._SL160_AA115_Auteur : Daniel Pennac

Editions : Gallimard (2007)

Nbre de pages : 304

Quatrième de couverture :

Avec sa verve coutumière, l’auteur de la saga des Mallaussène aborde la question de l’école du point de vue de l’élève, et en l’occurrence du mauvais élève.

Mon avis :

Je viens de finir ce livre à l’instant et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup réfléchir, rire et sourire. Si l’auteur voulait faire au départ un roman sur la relation “école/cancre”, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une autobiographie d’un professeur qui a vu des générations de jeunes, collégiens et lycéens, depuis ses débuts d’enseignant dans les années 70, et l’évolution de leurs mentalités et de la Société. Le livre nous montre, d’un point de vue professoral, la difficulté d’être et de se sentir, tant à son propre endroit qu’au regard des autres, un mauvais élève.
L’auteur nous explique sa façon d’enseigner. Comment arriver à intéresser un « cancre » aux matières enseignées et comment lui s’en est sorti (ayant été lui-même un mauvais élève).
Pennac montre du doigt tout ce qui ne va pas selon lui : la société de consommation qui sollicite les jeunes de plus en plus, nous en tant que parents qui ne comprenons pas nos enfants…
Je dirai que c’est un livre qui fait réfléchir tant du côté parental que du côté professoral (puisqu’il nous indique que beaucoup d’enseignants baissent les bras devant les difficultés de certains élèves. Que ce n’est pas leur rôle de régler les problèmes.)
Même si l’auteur se met un peu trop en avant par certains moments, il n’en demeure pas moins qu’il a les mots justes pour nous dévoiler ce qui ne va pas ou du moins pour nous faire réfléchir à tout ce qui touche l’enseignement. Je pense qu’il cherche à nous faire prendre conscience des choses pour qu’elles puissent évoluer et changer positivement.
C’est un ouvrage qu’il faut lire.

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L’ami retrouvé

Posté par belledenuit le 1 avril 2008

L'ami retrouvé dans Contemporain 511M5J4PHPL._SL160_AA115_Auteur : Fred Uhlmann

Editions : Folio (1983)

Nbre de pages : 121

Quatrième de couverture :

Agé de 16 ans, Hans Schwarz, fils unique d’un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Suttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l’arrivée dans sa classe d’un garçon d’une famille protestante d’illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l’amitié, tel que le lui fait concevoir l’exaltation romantique qui est souvent le propre de l’adolescence.
C’est en 1932 qu’a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans, qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l’envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s’efforcera de rayer de sa vie et d’oublier l’enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique
.

Mes impressions :

Un livre de 121 pages mais tellement rempli d’émotions. L’auteur nous fait vivre la vie d’un adolescent de 16 ans, Hans, et à travers lui ses sentiments qu’il perçoit au jour le jour sur tout ce qui l’entoure. Sans ami au début du roman, il va faire une rencontre amicale qui chamboulera son existence. Hans est de famille allemande mais juive. Conrad, celui qui deviendra son ami, est allemand et protestant. Les deux jeunes gens partageront beaucoup de choses : des voyages, leurs « secrets », des sujets objet de débats… Ils étaient « inséparables ». Mais, l’action se situe en 1932 et la montée du nazisme est à son apogée. Comment une telle amitié pourrait-elle résister ?

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Le livre de saphir

Posté par belledenuit le 24 mars 2008

Le livre de saphir dans Historique/Uchronique 517K776G1GL._SL160_AA115_Auteur : Gilbert Sinoué

Editions : Folio (1997)

Nbre de pages : 660

Présentation de l’éditeur :
Tolède, 1487. Ce que je vais te livrer est le plus troublant, le plus prodigieux de tous les secrets. Libère ton esprit de toute entrave. Bois chacune de mes phrases. Que ni le parfum mourant des jasmins, ni le babillage des femmes voilées, qu’aucune de ces choses terrestres ne puisse te distraire de ta lecture. C’est l’histoire d’un livre.” Dans une Espagne déchirée par la guerre de reconquête et l’Inquisition, trois hommes vont partir à la recherche de ce mystérieux ouvrage. Trois hommes que tout sépare : un juif, un moine franciscain et un Arabe. Ils n’auront pas d’autre choix que d’unir leur prodigieux savoir pour accéder à la plus grande révélation de tous les temps. Doña Manuela Vivero, proche d’Isabel la Catholique, va croiser leur route. Elle est détentrice, affirme-t-elle, de la clé, l’ultime, celle qui conduit au Livre…

Mon avis :

Un très beau livre avec lequel j’ai passé un très bon moment. Il fait partie de ces livres que l’on commence et que l’on a du mal à arrêter ne serait-ce que pour dormir ! Il fait 660 pages mais l’intrigue sur fond historique et religieux est telle qu’il est difficile de le fermer. 3 personnages (un rabbin, un musulman et un chrétien) doivent s’unir pour trouver, ensemble, en décryptant des énigmes, le “Livre de Saphir”. L’histoire est prenante. Les recherches menées par l’auteur pour écrire ce roman sont fabuleuses. C’est de la grande littérature sans un style lourd et difficile de compréhension. C’est mon premier livre de Gilbert Sinoué mais ce ne sera pas le dernier. C’est un livre que je recommande fortement.

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La mort du roi Tsongor

Posté par belledenuit le 18 mars 2008

La mort du roi Tsongor dans Autres 514497st9WL._SL160_AA115_Auteur : Laurent Gaudé

Editions : Le livre de poche (2006)

Nbre de pages : 119

Mot de l’éditeur :

Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille. Mais le jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c’est Troie assiégée, c’est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s’éteint ; son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré – et haïssable – roi Tsongor.
Roman des origines, récit épique et initiatique, le livre de Laurent Gaudé déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante beauté des héros, mais aussi l’insidieuse révélation, en eux, de la défaite. Car en chacun doit s’accomplir, de quelque manière, l’apprentissage de la honte.

Mes impressions :

Un vrai coup de coeur pour ce roman. C’est la première fois que je lis du Laurent Gaudé et je n’ai vraiment pas été déçue. On est véritablement transporté dans le récit. Les pages se tournent à une vitesse que l’on n’imagine pas. On est au coeur de l’action. On n’a pas envie de terminer ce livre. Une impression d’être face à un conteur qui par ses paroles nous envoute d’une belle histoire. Et quelle histoire ! Tout y est : l’amour, la haine, la honte, la guerre et la fatalité. N’hésitez surtout pas à le vous le procurer pour passer un moment inouï et inoubliable.

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Le dernier jour d’un condamné

Posté par belledenuit le 13 mars 2008

Le dernier jour d'un condamné dans Classique 51%2Bj4zsJ9NL._SL160_AA115_Auteur : Victor Hugo

Editions : Librio (2003)

Nbre de pages : 97

Mot de l’éditeur :

« Adieu l’espoir, adieu les roses, adieu la nature et le vent ; tout cela n’est plus a moi ; Et Marie, ma pauvre petite fille qui t’aimera désormais ? Mon cœur saigne toute ma rage… ” Qui parle ? Un homme semblable à tous les autres dans l’attente de la mort. Dehors dans la lumière pâle du petit matin, la guillotine projette son ombre sur le pavé. Dans quelques heures, cet homme sera exécuté. Son crime ? Il n’en dit rien. Le temps presse. Sur le papier qui lui reste, il jette encore ses terreurs et ses angoisses, se souvient du bonheur enfui…
Qu’espère-t-il ? Conserver la force de se tenir debout.
”Que ce que j’écris ici puisse être un jour utile à d’autres, que cela arrête le juge prêt à juger, que cela sauve des malheureux, innocents ou coupables, de l’agonie à laquelle je suis condamné… “
.

Mes impressions :

Un récit remarquable pour l’abolition de la peine de mort. Victor Hugo montre là sa position face à cette peine capitale et décrit les pensées du condamné quelques semaines puis quelques heures avant la terrible fin. L’auteur dépeint avec beaucoup de justesse et de profondeur ce que le condamné ressent, sa lutte acharnée à survivre malgré une condamnation irrémédiable. Il n’hésite pas non plus à impliquer les hommes de loi qui se retranchent derrière leur “il faut un exemple” pour justifier leur condamnation. Un récit fort et émouvant. A lire absolument !

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