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Alice au pays des merveilles

Posté par belledenuit le 9 mars 2010

Alice au pays des merveilles dans Classique 510QvhX2V2L._SL160_AA115_Auteur : Lewis Carroll

Editions : J’ai Lu (2004)

Nbre de pages : 91

Présentation de l’éditeur :

 » Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d’un bond car, en un éclair, elle réalisa qu’elle n’avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s’engouffrer dans un vaste terrier sous la haie.  » Pourquoi Alice s’étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C’est au pays des merveilles que l’a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie.

Mon avis :

Tout le monde connaît le dessin animé de Walt Disney : Alice au pays des Merveilles.

J’ai lu ce livre dans le cadre de la lecture commune de printemps du forum Entre les lignes dans lequel je suis inscrite depuis maintenant plus d’un an. Sans cela, je ne l’aurais jamais ouvert !

Peu emballée dès le départ (je n’ai jamais aimé le personnage d’Alice), je me suis dit que ma lecture allait être difficile et laborieuse.

Au final, j’ai lu rapidement l’ouvrage mais je ne vais rien en garder. Même si la rapidité est là, il n’en demeure pas moins que les 90 pages lues l’ont été avec quatre coupures parce qu’il me fallait respirer et tenter de comprendre ce que j’avais lu. Il m’a été totalement impossible de lire d’emblée l’ensemble du livre.

Les dialogues m’ont été insupportables (sur certains je n’y comprenais rien du tout), Alice l’a été tout autant notamment parce qu’elle coupait la parole ou parce qu’elle ramenait tout à elle.

De plus, je me suis demandée quelle serait la morale de l’histoire sans que je puisse avoir une réponse concrète à la fin.

C’était un rêve et puis c’est tout !

En bref, je n’ai pas aimé cette histoire et mon avis sera aussi court que ce qu’a été le passage de ce livre dans ma vie de lectrice : éphémère !

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Young Samuraï : La voie du sabre (tome 2)

Posté par belledenuit le 5 mars 2010

Young Samuraï : La voie du sabre (tome 2) dans Jeunesse youngsamurai2Auteur : Chris Bradford

Editions : Baam ! (2010)

Nbre de pages : 410

Quatrième de couverture :
Après un an d’entraînement dans son école de samouraïs, Jack a de gros ennuis…
Alors qu’il se prépare au Cercle des Trois, un rituel ancestral mettant à l’épreuve l’Esprit, le Corps et l’Ame, il se retrouve confronté à la terrible bande du Scorpion, qui vise à chasser du Japon jusqu’au dernier gaijin…
Mais là n’est pas le pire : son ennemi juré – le ninja Oeil-de-Dragon – est toujours à ses trousses. Il est prêt à tuer pour mettre la main sur le trésor que Jack détient.
Le jeune samouraï saura-t-il maîtriser la Voie du sabre pour survivre à un combat à mort ?

Mon avis :

Me voilà arrivée à la fin du tome 2 des aventures de Jack Fletcher, jeune anglais de 13 ans devenu samouraï après avoir échoué sur les côtes japonaises à la suite d’une terrible tempête alors qu’il était embarqué à bord de l’Alexandria qui devait le mener à Nagasaki, destination commerciale.

Dans cet opus, Jack, entouré de ses amis de la Niten Ichi Ryu (l’école où il apprend comment devenir un bon samouraï) Akiko, Yamato, Yori et Kiku, poursuit sa formation et devra parvenir au bout des épreuves du Cercle de Trois, pour arriver à la formation finale très convoitée par ces jeunes garçons et filles : la technique des Deux Ciels (il s’agit en fait de maîtriser son katana (sabre long) et son wakasashi (sabre court) pendant un combat).

Autant vous dire d’emblée, j’ai dévoré ce bouquin. Je l’ai même préféré au tome 1.

Jack prend plus d’assurance sur certains aspects. Il n’hésite pas à aller au devant du danger quoi qu’il puisse lui en coûter.

Par contre, l’auteur fait trop de répétitions sur la volonté de Jack de vouloir rentrer en Angleterre pour retrouver sa soeur. Il l’indique de nombreuses fois dans des chapitres qui se suivent et j’ai trouvé ça un peu lassant.

Néanmoins, l’évolution de l’intrigue est très bien menée. Je n’ai compris qu’à la fin le pourquoi du prologue et vu que j’étais partie sur une mauvaise base, je me suis totalement trompée sur ce qu’il en était au final. L’auteur m’a complètement bluffée !

Les combats sont toujours aussi bien décrits, même si cet opus traite surtout du combat intérieur qui se fait entre le corps et l’esprit. Il est démontré que si l’esprit ne renonce pas, le corps suit automatiquement. Encore un apprentissage de la vie et de la démonstration que lorsque l’on veut on peut. Il ne faut pas se laisser décourager par les difficultés qui encombrent nos chemins.

Jack apprendra beaucoup d’autres choses à travers les épreuves qu’il devra traverser.

Honnêtement, je n’ai pas vu le temps passer pendant ma lecture et j’ai hâte de pouvoir avoir entre les mains le dernier tome de cette trilogie, d’autant qu’à la fin du livre il y a le prologue du tome 3 (La Voie du Dragon) et qu’après l’avoir lu je frétille d’impatience. Il y aura un combat final entre Jack, samouraï extrêmement doué dans sa discipline, et le plus puissant des ninjas, Dokugan Ryu (Oeil-de-Dragon). Je suis pressée de voir ce que ça va donner !

Merci à Livraddict et aux Editions Baam ! pour ce partenariat très intéressant.

barreetoile dans Jeunesse

L’avis de ma fille :

J’ai préféré ce tome au premier car, passé l’apprentissage de Jack (dans le tome 1) on a acquis une certaine « maîtrise » nous aussi et on se sent plus à l’aise.

C’est toujours avec un style d’écriture « zen » qu’écrit l’auteur ; on est très vite plongé dans l’ambiance. On apprend toujours un peu plus les traditions du Japon et sa langue.

Mais j’ai omis de parler des ninjas : ces hommes plein de sang-froid pour tuer en y prenant même un certain plaisir… Oeil-de-dragon, un ninja particulièrement fort et doué a une mission envoyée par un inconnu… Mais qui est cet inconnu ?

C’est toujours avec un esprit peuplé de questions que j’ai grand hâte de lire le dernier tome de cette excellente trilogie et que je vous recommande – encore une fois – cette série !

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Young Samuraï : La voie du guerrier (tome 1)

Posté par belledenuit le 4 mars 2010

Young Samuraï : La voie du guerrier (tome 1) dans Jeunesse 51HFQgbABEL._SL160_AA115_Auteur : Chris Bradford

Editions : Baam ! (2009)

Nbre de page : 381

Présentation de l’éditeur :

Jack Fletcher fait naufrage au large des côtes du Japon. Son père et le reste de l’équipage sont massacrés par des pirates ninjas. Secouru par Masamoto Takeshi, le guerrier légendaire, le seul espoir de Jack sera de devenir un véritable samouraï. Ainsi espère-t-il se venger de l’homme qui a fait de lui un orphelin : le terrifiant OEil-de-Dragon.

Mon avis :

Je poursuis donc mes lectures jeunesses avec une nouvelle trilogie qui a pour fond d’histoire un jeune garçon anglais, âge de 12 ans, qui va, par la force des choses, devenir un samouraï.

J’avoue avoir eu un peu de mal avec le début lorsque Jack se trouve sur le bateau qui doit les mener avec l’équipage au Japon, et plus précisément à Nagasaki, pour des affaires commerciales et alors qu’une tempête s’abat sur eux.

J’attendais avec impatience d’en arriver à l’objectif de l’ouvrage : la formation de Jack pour devenir un samouraï.

Je dois bien dire qu’une fois cette partie entamée, je me suis délectée (encore !) de ma lecture.

Jack, d’abord craintif face à tout ce qui l’entoure, devient de plus en plus téméraire même si son caractère n’est pas violent.

A travers cette formation, il va apprendre ce qu’est le courage, l’honnêteté, l’amitié et l’honneur mais il va aussi découvrir les us et coutumes ainsi que la langue de ce pays inconnu.

On sent réellement que l’auteur a une grande connaissance des arts martiaux dans les descriptions des prises qu’il nous sert dans l’ouvrage (on apprend à la fin du livre qu’il a commencé le judo à 7 ans et qu’il a suivi 9 arts martiaux différents).

Il nous décrit les scènes de combat avec un style simple mais très efficace, de telle sorte que nous suivons parfaitement les mouvements du corps de ces samouraïs.

J’avais, par instants, l’impression de regarder un film de kung-fu. J’étais fascinée !

De plus, on est réellement transporté dans ce pays du Soleil Levant grâce aux termes japonais et aux expressions que Chris Bradford insère dès le début. Grâce à un glossaire, on suit facilement ce qu’il en est et on finit par en retenir certains : arigato (merci); hai (oui); sensei (enseignant, maître)…

Par contre, par moment, on peut prévoir par avance ce qui va se passer mais cela n’entâche aucunement la lecture. Bien au contraire !

D’ailleurs, il me tarde de me plonger dans le tome 2 : La voie du sabre, et de connaître la suite des aventures de Jack Fletcher, ce jeune gaijin (étranger) devenu un vrai samouraï.

Je remercie les Editions Baam et Livraddict pour avoir proposé cet ouvrage dans le cadre d’un partenariat et de m’avoir sélectionnée pour le lire. Encore une belle découverte pour moi !

barreetoile dans Jeunesse

L’avis de ma fille :

Voilà le tome 1 d’une excellente trilogie tout à fait palpitante !

J’avoue qu’en le lisant, je me suis sentie apaisée par l’ambiance (hors passages comme : les combats ou les prises où c’était plutôt à faire retenir notre souffle). Le style de l’auteur est simple.

J’ai aussi apprécié le fait que le japonais apparaisse régulièrement. J’ai pu facilement me mettre à la place de Jack, notre personnage principal, notamment pour sa totale ignorance de cet univers et pour son âge, proche du mien.

Les prises sont très bien décrites et on sent que l’auteur a de très nombreuses connaissances dans ce domaine et qu’il maîtrise parfaitement son sujet.

J’ai pu commencer à connaître ce monde incroyable qui m’a fait un bien fou : à certains moments, on se pose des questions et ça donne à réfléchir ; j’ai pu connaître des traditions…

Ma lecture fût un vrai bonheur et j’ai hâte de poursuivre ma découverte avec le tome 2.

C’est vraiment un super livre que je vous conseille !

Publié dans Jeunesse | 5 Commentaires »

L’affaire des poisons

Posté par belledenuit le 3 mars 2010

L'affaire des poisons dans Historique/Uchronique 51H92ictZPL._SL160_AA115_Auteur : Jean-Christian Petitfils

Editions : Perrin (2010)

Nbre de pages : 380

Présentation de l’éditeur :

En 1679, à l’apogée du règne de Louis XIV, éclate l’une des plus vastes affaires criminelles de tous les temps : l’affaire des Poisons. D’un seul coup se révèle l’envers sinistre du décor : les crimes de la Voisin, les sortilèges, les conjurations démoniaques, les messes noires, les sacrifices rituels… Affaire stupéfiante, ténébreuse, touffue, aux ramifications gigantesques, dans laquelle se trouvent mêlées des centaines de personnes, dont les plus grands noms de la cour de France, notamment la favorite, Mme de Montespan, à tel point que le roi lui-même, pris d’inquiétude, tente d’étouffer le procès. De l’officine des alchimistes au repaire des sorcières, des marchands de philtres d’amour aux fabricants de poisons, en passant par le cabinet du magistrat instructeur, La Reynie, c’est l’enquête policière complète sur l’une des plus étranges et irritantes énigmes de l’Histoire qui est ici offerte au lecteur. Mettant en lumière les moeurs et les mentalités d’une époque qui n’a pas été seulement celle des splendeurs de Versailles et de la culture classique, l’ouvrage de Jean-Christian Petitfils, fruit de longues recherches, présente des découvertes et des explications très convaincantes.

Mon avis :

Voilà quelques jours que j’ai terminé cet ouvrage de Jean-Christian Petitfils et autant vous dire qu’il ne m’a pas été facile de commencer mon avis dessus.

Non pas qu’il ne soit pas intéressant, loin de là, mais sa densité est telle que je ne savais pas comment vous en parler sans forcément dévoiler trop de choses. Parce que pour les mordus d’Histoire, il faut vraiment le découvrir !

Il s’agit du 2ème livre que j’ouvre concernant l’auteur (le premier étant : L’assassinat d’Henri IV qui a été d’ailleurs le seul coup de coeur que j’ai eu en 2009) et je me rends compte que Jean-Christian Petitfils est un auteur tel que je les aime : il permet à tout un chacun d’appréhender l’Histoire avec une écriture et un style compréhensible pour les néophytes que nous sommes en la matière.

Cela rend l’ouvrage hyper intéressant à lire et on ne se sent pas rebuter par une éventuelle difficulté à suivre le raisonnement de l’auteur dans cette affaire.

Jean-Christian Petitfils commence son ouvrage par un prologue qui nous explique clairement comment la France en est venue à une telle extrêmité.

Malgré ce que l’on pourrait croire, tout commence par un personnage de haute qualité (la Marquise de Brinvilliers), femme très particulière, coupable de divers meurtres par empoisonnement et tant d’autres choses.

L’auteur va, à partir de là, monter son ouvrage et se basant sur des écrits de l’époque (mémoires, lettres…) ne manquera pas d’analyser l’ensemble des documents pour nous expliquer ce qu’il en est de toute cette affaire et quelles sont les personnes réellement impliquées.

Nous sommes loin de nous douter que les personnes de bas étages ne sont pas les seules inculpées dans cette histoire car la noblesse et la haute bougeoisie y sont également mêlées. On verra des noms très connus tels que Mme de Montespan ou même l’auteur dramaturge Jean Racine et on entendra même parler d’un complot contre le Roi lui-même.

Mais ces hautes personnalités ont-elles réellement intenté à la vie de quelqu’un ? Ont-elles organisé un complot contre Louis XIV ?

Toutes les enquêtes seront menées par le Lieutenant de police La Reynie, placé dans cette fonction par Colbert. C’est un homme droit, honnête et qui n’hésitera pas à convoquer les plus grands pour obtenir d’eux des informations capitales.

On se rend compte en avançant dans notre lecture qu’il s’agit d’une organisation complète entre devins, sorciers, sorcières… et les plus riches. Les uns jouant de leurs services pour les seconds souhaitant faire disparaître une personne gênante (soit un amant, une maîtresse, un mari, un supérieur…)

Dans ce XVIIème siècle, tout est bon pour supprimer tout ce qui dérange !

Je me suis réellement délectée de cette lecture qui m’a vraiment montré comment on vivait à cette époque car même si je me doutais que les escroqueries, les tentatives d’assassinat, les empoisonnements ou sorcelleries étaient monnaie courante, je ne pensais pas que c’était à ce point là. Ces faits ont pris une ampleur extraordinaire.

D’ailleurs, il est noté en page 91 : « il fallait être vigilant, surtout entre amis [ici l'auteur parle des devins, sorciers, alchimistes...], porter sur soi du contre-poison. Telle était la loi du milieu… »

C’est dire comme rien n’était sûr à l’époque !

Du coup, vous l’aurez compris, je ne peux que vous poussez à ouvrir cet ouvrage très complet et si intéressant pour tout ceux qui souhaitent se plonger dans l’Histoire de notre pays et des drames et complots qui ont été perpétrés sous le règne du plus grand Roi que la France ait connu.

Pour ma part, c’est sûr et certain que ce livre ne sera pas le dernier que je lirai de cet auteur. J’adore tout simplement sa façon de me plonger dans cet univers historique avec un langage clair et concis. Je suis vraiment fan de Jean-Christian Petitfils et je compte bien lire d’autres de ses ouvrages (Le véritable d’Artagnan, Louis XIII, Louis XIV, Fouquet, Lauzun, Mme de Montespan…). Beaucoup de lectures qui, je suis sûre, me raviront !

Je remercie vivement Clément Vekeman des Editions Perrin pour m’avoir transmis, sans que je le sache par avance, cet ouvrage qui m’a fait passer un très bon moment de lecture et ce dans le but de « poursuivre [ma] découverte de Jean-Christian Petitfils ».

Un autre avis : celui de Lou.

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Ursùa

Posté par belledenuit le 21 février 2010

Ursùa dans Historique/Uchronique 51-taSURM6L._SL160_AA115_Auteur : William Ospina

Editions : JC Lattès (2007)

Nbre de pages : 454

Quatrième de couverture :
C’est en 1544 que Pedro de Ursùa, jeune basque de 17 ans, s’embarque pour Lima en quête d’or et de gloire. Sur ces terres déjà conquises par Pizarro et Cortés, le règne du grand Inca touche à sa fin. Pedro de Ursùa se lance donc à la conquête du Nouveau Royaume de Grenade, dans un périple hallucinant entre barbarie et fascination.
Ses aventures, racontées par un sang-mêlé à la voix envoûtante et poétique, sont une épopée incroyable à travers l’Amérique latine du XVIème siècle, mais aussi un roman inoubliable sur le destin, la violence du pouvoir, l’ambition et la perte de l’innocence.

Mon avis :

Au départ, l’ouvrage de William Ospina avait tout pour me plaire : une couverture agréable et une quatrième de couverture qui laissait présager une lecture intéressante voire envoûtante.

Bref, tout allait (ou du moins devait aller) pour le mieux.

Sauf que passé une bonne centaine de pages, j’ai failli l’abandonner parce que ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais, sans compter sur le style de l’auteur que je trouve, par moment, un peu lourd.

En effet, si le côté poétique de l’ouvrage est certes présent, il n’en demeure pas moins que certains passages m’ont été difficilement compréhensibles. Les phrases étaient trop longues et j’avais du mal à suivre.

S’ajoutent aussi les noms castillans à assimiler et les relations qu’ont entre eux les personnages.

Je m’attendais, en fait, à lire l’histoire de Pedro de Ursùa alors qu’il ne s’agit pas que de cela.

L’auteur met dans son histoire tous les conquistadors partis sur le Nouveau Monde (appelé ici les Indes) pour le conquérir.

Avec les allers-retours que William Ospina fait entre la narration sur Ursùa et celle des autres personnages, j’ai eu du mal à me situer et à ne pas me perdre.

Par contre, j’ai beaucoup aimé les récits et légendes qui forgent l’ouvrage.

Si la découverte de la cité d’or était la priorité de tous les espagnols et entraînait donc l’esclavage et les meurtres pour obtenir des terres, des trésors et des éclaircissements sur la situation géographique de cette cité, à travers ce que nous raconte ce métisse, on y découvre des peuples aux us et coutumes intéressants.

La description des lieux que parcourent Ursùa et les conquistadors est à couper le souffle. Difficile de ne pas se croire là-bas où s’imaginer ce que peuvent endurer ces hommes dans ces terres sauvages.

« Il faut connaître certaines terres ardentes, au-delà des pics occidentaux de la meseta, et le plateau qui réverbère au loin, derrière les escarpements orientaux; il faut voir comment la chaleur épuise les corps sur la plaine; il faut sentir à travers voyages ou légendes à quoi ressemble la vie dans les pays au soleil ardent, où les caïmans s’éternisent, la gueule ouverte, comme pour une soif qui n’a pas de fin, et où les moustiques se mobilisent par légions au crépuscule mais ne se remarquent que par de douloureuses pointes de sang sur la peau, pour comprendre la gratitude des Muiscas envers le dieu qui choisit pour eux La Savane, qui les fît naître au milieu des torrents cristallins et des cavernes de sel, et les sauva des chaleurs malsaines et de l’humidité oppressante qui dans de nombreuses régions épuise les peuples guerriers. » (p. 134)

C’est donc une lecture en demi-teinte car il y a une déception sur le fait que l’histoire ne se cantonne pas à celle d’Ursùa. Mais, d’un autre côté, j’ai été subjuguée par cette plume qui arrive, sans conteste, à nous mener dans ce monde si lointain et pourtant si envoûtant de ce que fût les descendants des Incas.

Je remercie Anne Blondat des Editions JC Lattès pour cet envoi.

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L’impératrice des Ethérés

Posté par belledenuit le 19 février 2010

L'impératrice des Ethérés dans Jeunesse 51miz8ur7FL._SL160_AA115_Auteur : Laura Gallego Garcia

Editions : Baam (2010)

Nbre de pages : 253

Présentation de l’éditeur :

Un majestueux palais que l’on croirait sculpté dans la glace, une impératrice aussi sublime qu’ensorcelante, un monde paradisiaque où vivent des êtres purs… La légende du Royaume éthéré fascine les enfants des Cavernes, ces grottes où vivent les hommes. Mais lorsque Bipa, l’une d’entre eux, partira à la recherche d’Aer, un garçon qu’elle adore détester, elle croisera en chemin des créatures animées d’une inquiétante puissance magique. À bien y réfléchir, c’est à se demander si cette terre idéale ne cache pas un désert de givre… et de mort.

Mon avis :

Décidément, la littérature jeunesse regorge de très belles et surprenantes lectures et L’impératrice des Ethérés en fait partie.

J’ai beaucoup aimé ce parcours initiatique que Bipa doit traverser à l’occasion d’un voyage pour retrouver son ami Aer.

Si le début ne m’a pas réellement plu (notamment à cause du caractère bien trempé de Bipa et de la rêverie trop grande d’Aer), il n’en demeure pas moins qu’au bout de quelques chapitres j’ai été réellement envoûtée par l’histoire. Plus j’avançais et plus j’avais envie de poursuivre ce périple que doit mener cette jeune fille.

L’écriture est certes simple mais l’imagination de l’auteure et les créatures fantastiques qui sont dans ce livre m’ont fait oublier qu’il s’agissait d’une lecture jeunesse.

J’ai été réellement enchantée par cette découverte livresque que j’ai dévoré en moins de 2 jours.

Autant vous dire que je le conseille fortement à tout le monde sans exception.

barreetoile dans SF/Fantasy/Fantastique

L’avis de ma fille :

C’est un excellent livre. D’ailleurs c’est un coup de coeur. Il est écrit simplement mais il est très prenant.

Bipa est une jeune fille franche au point d’être parfois brutale. Elle a une étonnante force de caractère et l’aventure qu’elle vivra est encore plus stupéfiante : on se demande comment l’auteure a une aussi grande imagination. Quand Bipa va partir chercher Aer, elle va rencontrer bien des dangers mais aussi des aides précieuses. C’est une histoire pleine de sentiments que je conseille à tous, petits et grands.

En arrivant à la fin du livre, je me suis « Pourquoi tu es allée si vite ?! ». Il est tellement bien qu’on n’arrive pas à s’en détacher et on espère encore moins que cela se finisse.

Je ne manquerai pas de lire d’autres livres de cette auteure. En tout cas, cet ouvrage est formidable ! A lire absolument !

Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat entre le Blog-o-Book et Les Editions Baam que l’on remercie pour cette très belle découverte.

Publié dans Jeunesse, SF/Fantasy/Fantastique | 12 Commentaires »

Autant en emporte le vent

Posté par belledenuit le 18 février 2010

Autant en emporte le vent dans Classique 51SN6AWG9JL._SL160_AA115_Auteur : Margaret Mitchell

Editions : Gallimard (2003)

Nbre de pages : 1222

Quatrième de couverture :

Pendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deus est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O’Hara s’aiment et se déchirent.
- Il doit y avoir de la place pour moi dans votre coeur. Cessez de vous tortiller comme un ver. Je vous fais une déclaration d’amour. Je vous ai désirée dès que je vous ai vue pour la première fois [...] lorsque vous étiez en train d’ensorceler le pauvre Charlie Hamilton. Je vous désire plus que je n’ai jamais désiré une autre femme… et, pour vous, j’ai attendu plus longtemps que je n’ai jamais attendu pour une autre femme.
La surprise lui coupa le souffle. Malgré toutes ses injures, il l’aimait, mais il était si mauvaise tète qu’il ne voulait pas le reconnaître franchement et qu’il n’osait pas parler de peur qu’elle n’éclatât de rire. Eh bien ! elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, et ça n’allait pas tarder.
- Est-ce une demande en mariage?
Il lui lâcha la main et rit si fort que Scarlett se recroquevilla dans son fauteuil.
- Grands Dieux, non! Ne vous ai-je pas dit que je n’étais pas fait pour le mariage ?
- Mais… mais… que…
Il se leva et, la main sur le coeur, il fit une révérence comique.
- Chérie, déclara-t-il d’un ton placide, je m’en vais rendre hommage à votre intelligence en vous demandant d’être ma maîtresse sans vous avoir séduite au préalable.
Sa maîtresse! »

Mon avis :

Tout le monde connaît cet ouvrage parce que tout le monde a forcément vu l’adaptation cinématographique qui en a été faite. En tout cas, moi je connaissais la trame de l’histoire par le biais de la télévision et vu que j’avais adoré ce film, j’ai décidé de me plonger dans le livre qui ne fait pas moins de 1222 pages ! Un monstre dans le genre.

Oui mais voilà le monstre se lit vite. Une fois que vous entrez véritablement dans l’histoire (parce qu’il faut quand même dire que j’ai eu du mal à accrocher au départ à cause de descriptions que je trouvais trop longues et inutiles vu que je gardais en mémoire chaque scène du film), il est difficile de le lâcher.

Scarlett est telle que je la voyais dans l’adaptation (profiteuse invétérée, sans scrupule, prête à tout pour parvenir à ses fins…) et Rhett est … Rhett : un parfait gentleman même s’il profite de certaines situations.

Tout au long de ma lecture, je voyais le film en même temps : le pique-nique aux Douze Chênes, Scarlett entourée de toute une panoplie de prétendants, le début de la guerre, l’accouchement de Mélanie, leur départ vers Tara…

Alors c’est vrai qu’il n’y avait pas de surprise en lisant cet ouvrage puisque je connaissais l’histoire en long, en large et en travers mais il n’empêche que je me suis régalée à dévorer par fraction (parce que j’ai fait des coupures pour profiter au maximum de ces personnages et de leur vie) ce livre qui en vaut largement la peine.

Parce qu’au-delà de l’histoire de Scarlett, de ses questionnements incessants et de son caractère insupportable, c’est aussi l’Histoire des Etats-Unis. L’Histoire dans l’histoire est exceptionnelle et l’écriture de Margaret Mitchell l’est tout autant.

On se plonge dans le Sud du milieu du 19ème siècle et on voit évoluer (ou pas d’ailleurs) les mentalités. On se rend compte de l’attachement des sudistes pour leur terre, leur façon de vivre mais aussi pour leurs esclaves qu’ils ne considéraient pas réellement comme tel puisqu’ils en prenaient soin ! (en tout cas de leurs points de vue).

C’est aussi une façon de se rendre compte que Scarlett est une femme qui n’a qu’une envie : devenir indépendante, réfléchir par elle-même, gagner son propre argent par son propre travail quoi qu’il lui en coûte. C’est une femme moderne dans une époque qui ne l’est pas encore !

Même si j’ai pris mon temps pour lire ce livre, la 5ème partie m’a semblé plus difficile à lire. Je n’avais pas le même entrain pour poursuivre alors que j’ai dévoré à chaque fois en 2 jours de temps les autres parties de l’ouvrage.

En fait, l’attrait du livre était surtout porté par la relation qu’avait Scarlett avec Rhett avant un certain évènement qui arrive en fin de 4ème partie. Arrivée là, et vu que je connaissais la fin, ma lecture a été beaucoup plus difficile.

Même si le personnage de Scarlett évolue jusqu’à la toute fin (remise en cause de ses actions passées), il me tardait de le finir.

La fin, quant à elle, laisse présager une suite qui a d’ailleurs été faite par deux auteurs (Scarlett de Alexandre Ripley et Le clan Rhett Butler de Donald McCaig) mais, dans un premier temps et avant toute chose, je ne peux que vous inciter à découvrir ce présent ouvrage qui est tout simplement superbe.

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La saga des Béothuks

Posté par belledenuit le 15 février 2010

La saga des Béothuks dans Historique/Uchronique 51GYW1WEH7L._SL160_AA115_Auteur : Bernard Assiniwi

Editions : Acte Sud-Babel (2000)

Nbre de pages : 520

Résumé :
Aux alentours de l’an mil de notre ère, un jeune indien Béothuk, Anin, fait le tour de ce qu’il croit être « le monde » : l’île de Terre-Neuve. Ce périple, et sa rencontre avec les Vikings établis au nord de l’île, ouvrent brusquement, pour lui et son peuple, l’espace de la géographie et de la civilisation. Fondateur d’un nouveau clan, Anin est l’ancêtre de tous les personnages dont la geste de huit siècles, ici racontée à plusieurs voix, finit par former, jusqu’au terme d’un lent et inexorable génocide, la saga d’une nation aujourd’hui disparue.

Mon avis :

On suit ici l’histoire d’un peuple autochtone des Béothuks qui, par la force des choses, a été amené à disparaître suite à la colonisation de l’île de Terre Neuve.

L’auteur nous fait un récit sur un peu plus de 800 ans, se terminant par le décès de la dernière descendante de ce peuple, Shanawditith, en 1829 des suites de la tuberculose.

Ce livre n’a pas été un coup de coeur. Malgré tout, il ne m’a fallu que 2 jours pour en venir à bout.

Au départ, j’ai eu beaucoup de mal avec les termes béothuks utilisés par Bernard Assiniwi mais au final on s’y fait et cela donne une dimension très réelle à ce que nous vivons en avançant dans l’ouvrage.

On ne parle pas de jour mais de soleil en terme de temps; on ne parle pas d’année mais de cycle des saisons.

Autant dire que quand on a compris comment prendre cet ouvrage, on le lit facilement et on se laisse emporter par ce que nous raconte l’auteur.

On vit les scènes au travers de plusieurs personnages : Anin, le fondateur du clan, puis ses descendants : A-Enamin, Ooish, Wonaoktaé, Shanaditith (pour ceux dont j’ai retenu les noms mais il y en a bien d’autres).

Certains moments sont superbes à lire : comment vivent-ils ? quelles sont leurs us et coutumes ? quelle est la place de l’homme par rapport à la femme ? …

Autant de questions dont les réponses nous sont données et qui méritent qu’on s’y attarde. On s’aperçoit alors que ce peuple autochtone était loin d’être aussi sauvage que ce que les colonisateurs le pensait.

Leur style de vie était bien différent de ce que les Blancs avaient l’habitude de voir mais cela ne leur enlevait pas l’attachement qu’ils éprouvaient envers leur conjoint, leurs enfants, leur famille. Ils étaient beaucoup plus attachés à leur clan que ce que nous pouvons l’être !

D’autres passages sont plus difficiles avec les massacres perpétrés par les Blancs sur ce peuple. Certaines scènes m’ont vraiment écoeurée (par exemple, une jeune femme enceinte se fait éventrer par un chasseur de fourrure et le foetus est mis sur le bout d’un baton !)

On peut difficilement accepter ce que ces hommes ont infligé à ce peuple. J’ai été choquée de lire de telles atrocités et ce n’est malheureusement pas la seule chose qu’ils aient faites.

Même s’il faut se placer dans le contexte de l’époque, j’avoue que j’ai du mal à adhérer à de telles choses car finalement le génocide existe toujours : il y a eu bien sûr celui exercé par Hitler lors de la Seconde Guerre Mondiale, mais encore plus près de nous, n’oublions pas celui du peuple rwandais dans les années 1990.

Même si l’ouvrage porte sur un passé très lointain, il n’en demeure pas moins que certains faits continuent d’exister aujourd’hui et qu’il est donc inacceptable de lire de telles horreurs.

La saga des Béothuks est un très bon ouvrage pour se rendre compte de ce qu’était la vie de ce peuple avant l’arrivée de l’homme blanc mais aussi et surtout pendant et après la colonisation de cette île qu’est Terre-Neuve.

J’ai lu cet ouvrage grâce à Suzanne qui avait été très touchée par sa lecture et j’ai décidé d’en faire mon premier livre pour le défi « La plume québécoise ». Je ne regrette absolument pas mon choix et je vous invite à vous plonger dans ce récit pour vous immerger dans la vie de ce peuple hors du commun mais qui, par la faute de l’homme blanc, a disparu de la civilisation.

Quelques extraits :

« Anin chassait Mamchet le castor, Kosweet le caribou et Odusweet le lièvre, en plus de tendre des pièges et des filets pour prendre Zoozoot la lagopède et les bouboushats du lac. Woasut dépeçait le gibier, séchait et fumait leur chair, entassait le tout dans des contenants d’écorce, confectionnait les vêtements chauds, isolait le mamatiks à l’aide de mousse séchée et rendait le lieu d’habitation le plus confortable possible en prévision de la période des neiges et du froid. Avant la tombée du jour, elle ramassait aussi le bois mort et l’entassait près du mamatik. Elle en avait besoin pour entretenir les feux servant à sécher et à fumer la viande et accumulait le reste pour chauffer l’habitation pendant la saison de la neige et du froid » (p. 70)

« L’homme la saisit par les cheveux de la main gauche et de la main droite, son grand couteau à la main, il ouvrit le ventre de la femme encore vivante et se débattant. Il se pencha alors, plongea les mains dans le ventre sanglotant de Basdic, en sortit le foetus, le fixa au bout du bâton avec lequel la jeune épouse de Bawoodisik creusait le sable pour trouver les coques. Puis, il leva le bâton au-dessus de sa tête pour le porter comme un flambeau. Plusieurs autres hommes arrivèrent en courant, félicitant l’Anglais d’avoir réussi cet exploit digne d’un grand guerrier : éventrer une femme vivante et exhiber un foetus de Béothuk » (p. 352)

defiplumequebecoise dans Historique/Uchronique

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La femme dans le miroir

Posté par belledenuit le 10 février 2010

La femme dans le miroir dans Roman 41NQZqwR41L._SL160_AA115_Auteur : Thanh-Van Tran-Nhut

Editions : Robert Laffont (2009)

Nbre de pages : 212

Présentation de l’éditeur :

Comment une femme du XVIIe siècle a-t-elle pu servir de modèle à un peintre du XXe ? C’est la question que se pose Adrien, hanté par la mort récente de sa femme, en reconnaissant sur une toile contemporaine le visage qui se reflète dans le miroir d’une vanité peinte trois siècles plus tôt. D’où vient que cette beauté a traversé le temps comme si des artistes n’avaient jamais cessé de l’aimer ? Devenu malgré lui l’acteur d’une aventure née sous le pinceau d’un maître hollandais, il entreprend une inquiétante enquête où l’histoire des pigments et la magie des alchimistes l’entraînent hors du domaine de la raison et lui ouvrent des portes inattendues. Aidé par un chercheur lunatique et un thanatopracteur savant, il plonge dans les mystères des passions amoureuses peut-être aussi subtils que ceux de la pierre philosophale, promesse de longue vie. Mais sur le point de percer le secret des tableaux, il comprend soudain que rien dans cette histoire n’est dû au hasard et que les véritables enjeux de cette énigme dépassent le fantasme d un idéal de beauté.

Mon avis :

J’ai terminé cet ouvrage hier après-midi et depuis je me demande comment je vais pouvoir parler de cet ouvrage qui ne m’a pas plus touchée que ça.

J’ai du mal à mettre mes idées en place. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup à dire sur ce livre. C’est plutôt bizarre parce que d’habitude je trouve toujours quoi mettre dans mes chroniques. Du moins, un minimum.

Là, j’ai l’impression que je n’apporterai pas plus que ce que la présentation de l’éditeur nous offre.

Je vous dirai donc que l’ouvrage se lit très rapidement mais je n’y ai pas trouvé ce petit quelque chose qui en fait un livre qu’on ne peut pas s’empêcher de retenir. Le style fait qu’on accroche à certains passages et qu’à d’autres, notamment les dialogues, il n’y a rien de particulier.

Les échanges entre Adrien et Lena sont de pures formalités. Il faut bien faire avancer le schmilblick. D’ailleurs, le personnage de Lena est détestable (en tout cas pour moi). Je n’ai pas aimé sa façon d’être, de parler.

Par contre, le côté intéressant réside dans l’analyse des toiles, les recherches à effectuer pour trouver la similitudes entre les toiles. Certes, il y a des termes techniques qu’il faut assimiler mais cela n’a pas affecté plus que ça ma lecture. Bien au contraire, cela me motivait pour poursuivre d’autant plus qu’au fur et à mesure que l’on progresse, une note de fantastique vient également s’immiscer dans l’ouvrage.

Dès les premières lignes, j’ai vraiment craint de ne pas pouvoir aller au bout de ce livre. Quelque chose me gênait et ce quelque chose prend une part de plus en plus importante : la mort.

L’auteur la met souvent en avant et finalement cela m’a mise mal à l’aise. Non pas que je ne lise pas d’ouvrage sur ce thème mais, pour ma part, ce n’était pas le bon moment même si la plume de Thanh-Van Tran-Nhut est relativement poétique et plaisante.

Depuis plusieurs mois maintenant, je suis confrontée à de nombreux décès et du coup je pense devenir de plus en plus cartésienne. Certaines choses me choquent quand je les lis ou quand je les entends.

Alors, oui l’histoire est intéressante à découvrir et se lit vite; j’ai également tenté de suivre le raisonnement d’Adrien mais non je n’ai pas spécialement adhéré à la finalité.

D’ailleurs, la fin m’a laissé perplexe. J’en attendais vraiment autre chose. J’ai compris ce qu’Adrien allait faire mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit cette personne là ! La folie n’est pas loin…

Cet ouvrage a été lu dans le cadre d’un partenariat entre Livraddict et les Editions Robert Laffont que je remercie pour cet envoi.

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Le rêve de Martin

Posté par belledenuit le 29 janvier 2010

Le rêve de Martin dans Contemporain 4105usAWThL._SL160_AA115_Auteur : Françoise Henry

Editions : Le Livre de Poche (2008)

Nbre de pages : 155

Présentation de l’éditeur :

« Il m’a caressé la joue comme jamais personne ne me l’avait caressée. J’ai fondu. J’ai tout oublié. J’ai tout donné. Je me suis laissé glisser à terre avec lui. Le crépuscule nous protégeait. La terre était mouillée, l’herbe giflait doucement nos bras nus, je me suis salie, j’ai ri, j’ai eu du plaisir. Tu n’étais pas encore là, Martin, tu venais de commencer le chemin qui te mènerait au jour.  » Martin n’a jamais compris pourquoi il a, un jour, été rejeté par ses parents. Il va enfin découvrir sur quel secret reposait sa vie brisée.

Mon avis :

Après avoir eu un coup de coeur, c’est un coup de bambou que je viens de recevoir avec cet ouvrage là. Non pas qu’il m’ait plu à un point extrême car justement c’est tout le contraire qui s’est produit.

Malgré l’histoire de Martin, que l’on apprend très rapidement, je me suis ennuyée à écouter cette mère chercher le pardon de son enfant aux portes de sa mort.

Car c’est l’âme maternelle qui parle à celle de son fils qui va bientôt la rejoindre.

Cela aurait pu faire une très belle lecture mais ça n’a pas été du tout le cas. En tout cas pour moi.

Ennui, exaspération, colère même vis-à-vis de cette mère qui ne fait que se répéter tout au long des 150 pages qui forgent ce livre. Voilà ce que j’en retiendrai.

Elle nous raconte ce qu’a été la vie de Martin et ce qu’elle aurait pu être si elle, sa mère, avait été forte, plus courageuse, plus volontaire aussi.

Elle regrette mais le résultat est là !

Je n’ai pas adhéré du tout à l’histoire même si du côté de l’écriture il n’y a rien à dire. Françoise Henry rend les émotions comme il se doit. C’est plutôt le remord de cette mère qui m’a, au bout du compte, exaspérée au plus haut point !

Un autre avis plus positif, celui de Tamara.

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