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Petite anglaise

Posté par belledenuit le 3 décembre 2009

Petite anglaise dans Contemporain 51TbnyhvFNL._SL160_AA115_Auteur : Catherine Sanderson

Editions : Calmann-Levy (2009)

Nbre de pages : 356

Présentation de l’éditeur :

 » La France ! C’était si séduisant, si exotique, si intrigant par sa proximité…  » Cette Petite Anglaise, comme elle se surnomme elle-même, rêve de vivre en France depuis son premier cours de langue, au collège. Embauchée comme lectrice à la Sorbonne, elle entame avec ravissement sa nouvelle vie de Parisienne, mais a vite le sentiment de vivre en touriste, à côté des Français, et non avec eux. Jusqu’au jour où elle rencontre celui qu’elle appellera Mr. Frog « , un Français tendre et drôle qui lui ouvre son coeur et les portes de son pays. Sept ans plus tard, Petite Anglaise se débat dans une routine qui l’épuise, entre un compagnon peu compréhensif et une petite fille qui réclame une attention constante. Ayant découvert par hasard l’existence des blogs, ces journaux intimes sur Internet, elle décide de se lancer. D’abord désireuse de raconter les anecdotes de sa vie parisienne a ses compatriotes, elle partage bientôt ses états d’âme avec ses lecteurs. Son blog devient un refuge, une seconde peau, dont le succès inattendu va déplacer les frontières de l’intime et bouleverser son existence.

Mon avis :

Cette histoire pourrait être celle de n’importe qui. Catherine, Mr Frog et Tadpole pourraient être vos voisins, vos amis, vos proches.

Ce livre, c’est un bout de la vie de Catherine, une anglaise qui depuis le collège savait qu’elle viendrait vivre en France parce qu’elle aime le parler, la cuisine et notre culture.

Son but sera atteint puisqu’elle finira par vivre à Paris, qu’elle rencontrera celui qui deviendra le père de sa petite Tadpole.

Loin d’être la vie dont elle s’était imaginée jeune fille, Catherine sent au fur et à mesure que les mois, les années passent que quelque chose ne va plus dans son existence de femme et conséquemment cela touche aussi son rôle de mère.

Après réflexion et discussion avec son compagnon, elle décide d’ouvrir un blog sur lequel elle parlera de sa vie d’anglaise dans une ville française.

Ce livre, ce sont les interrogations d’une femme sur sa vie de couple, de femme, de mère, d’amante. On la sent complètement perdue dans la routine qui s’est installée entre elle et son compagnon et sans qu’en plus aucune communication ne se fasse entre eux.

Le blog, c’est une échappatoire; une façon d’être quelqu’un de différent d’une certaine manière.

Forcément des liens se créent, des rencontres se font et sa vie bascule du jour au lendemain.

L’ouvrage met l’accent non seulement sur la difficulté du couple à sortir de ce « mal-être » commun mais aussi sur l’ouverture que propose internet avec les rencontres qui peuvent aboutir.

J’ai été profondément touchée par l’histoire de Catherine. Non pas que j’ai acquiescé sur sa façon de faire les choses mais plutôt parce qu’elle est tellement perdue en tant qu’individu qu’on la sent vulnérable. Ce point faible va malgré tout lui permettre de mettre de l’ordre dans sa vie même si c’est d’une façon peu orthodoxe.

Malgré tout ce qui va lui arriver, elle n’oubliera pas qu’elle est avant tout une mère et fera tout pour protéger sa fille des changements qu’elle va forcément créer autour d’elle.

Ce livre est prenant, impossible de le lâcher une fois que je l’avais ouvert, et interrogatif. Les questions que se pose Catherine sont venues à nous à un moment ou un autre de notre vie. Alors forcément, on se dit que cette histoire pourrait être la nôtre (dans une certaine mesure).

Sans dire que je me suis reconnue totalement en Catherine (parce que non je n’ai fait tout ce qu’elle a fait), j’ai néamoins été touchée par cette femme qui devient mère célibataire. J’ai vécu certains ressentis qu’elle nous conte ici (l’histoire de l’homme dans l’avion m’a donné une émotion forte).

Ayant vécu pendant longtemps en tant que mère-célibataire, je sais que certains moments sont difficiles à vivre; certains agissements qui peuvent paraître banals sont émotionnellement blesssants.

Catherine va devoir faire le point de sa vie et savoir réellement ce qu’elle veut et ce dont elle a besoin pour pouvoir vivre pleinement et sereinement.

Même si cet ouvrage est banal et porte sur un sujet très commun, il n’en demeure pas moins que j’ai beaucoup aimé le découvrir.

Je l’ai lu dans le cadre d’un partenariat entre Livaddict et les Editions Calmann-Levy que je remercie vivement pour cet envoi.

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Miss Charity

Posté par belledenuit le 1 décembre 2009

Miss Charity dans Jeunesse 41VZTDqaaKL._SL160_PIsitb-sticker-arrow-dp,TopRight,12,-18_SH30_OU08_AA115_Auteur : Marie-Aude Murail

Editions : L’école des loisirs (2008)

Nbre de pages : 562

Présentation de l’éditeur :

Charity est une fille. Une petite fille. Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites sœurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d’ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par cœur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l’espoir qu’un jour quelque chose va lui arriver…

Mon avis :

Au départ, il y a l’angoisse de se dire que ce livre de 562 pages risque de ne pas me plaire. Je n’étais pas plus attirée que ça par l’histoire. Une petite fille de 5 ans qui décide d’élever des animaux si particuliers que sont une souris, un hérisson ou même un corbeau me laissait perplexe.

Autant vous dire alors que le début de ma lecture (enfin je dirai même jusqu’au milieu de l’ouvrage) n’a pas été sans mal. J’avais l’impression de vivre des aventures avec Sophie de la Comtesse de Ségur.

Miss Charity était pour moi ce genre de petite fille qui, pour tuer son ennui, rythmait sa vie sur des « recherches » scientifiques sur les animaux. Elles les attrape, tente des expériences qui ne finissent pas spécialement bien la plupart du temps et parce qu’elle est volontaire poursuit néanmoins malgré ses râtés.

Mouais ce côté du personnage m’a laissée de marbre et j’espérais que ça n’allait pas durer sur la totalité du livre. Et heureusement pour moi, ça n’a pas été le cas. Ouf !!!

On vit 20 années avec Miss Charity et si le début a donc été difficile, dès la moitié franchie je l’ai pris avec plus d’enthousiasme. Miss Charity-jeune femme est adorable.

Elle aime aider son prochain quel qu’il soit; elle se fixe des objectifs qui viendront contrer l’autorité maternelle notamment. En Société, elle ne se sent pas à sa place, elle est tellement différente de toutes ces femmes qui ne souhaitent qu’une chose, faire un beau mariage.

Miss Charity c’est la femme moderne qui refuse les traditions et qui met tout en oeuvre, petit à petit, pour parvenir à ses fins. On la traitera de folle étant petite fille puis de vieille fille devenue femme. Mais qu’importe ! Charity sait ce qu’elle veut !

C’est donc une lecture progressivement appréciée que j’ai eu l’occasion de faire avec l’ouvrage de Marie-Aude Murail, auteur que je ne connaissais pas par ailleurs. Je n’ai pas été transportée; je n’ai pas eu de coup de coeur; je ne me suis pas sentie investie non plus. Cependant, l’ouvrage est très bien écrit et décrit parfaitement la condition féminine à la fin du 19ème siècle en Angleterre.

On passe finalement un moment agréable avec Miss Charity.

D’autres avis : Cunéipage, Cachou, Lael, Papillon, Malice

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L’assassinat d’Henri IV

Posté par belledenuit le 23 novembre 2009

L'assassinat d'Henri IV dans Historique/Uchronique 51Eg7%2BFXbXL._SL160_AA115_Auteur : Jean-Christian Petitfils

Editions : Perrin (2009)

Nbre de pages : 330

Présentation de l’éditeur :

Le 14 mai 1610, vers quatre heures de l’après-midi, le carrosse découvert, où Henri IV a pris place avec ses principaux gentilshommes, quitte le Louvre et roule dans Paris qui s’apprête à fêter la reine Marie de Médicis, couronnée la veille. Il est arrêté rue de la Ferronnerie par un embarras de charrettes. Aussitôt un étrange rôdeur, habillé à la flamande et armé d’un couteau, saute sur la roue du véhicule et poignarde mortellement le roi. L’homme immédiatement appréhendé – un nommé Ravaillac, d’Angoulême – déclare, même sous la torture, qu’il a agi sans complice, uniquement pour punir le monarque de vouloir faire la guerre aux puissances catholiques et au pape. Qui est-il ? Un fanatique un déséquilibré, un  » fou de Dieu  » ou un fou tout court ? Cet halluciné a-t-il été manipulé par de puissants ennemis du roi, français ou étrangers ? Y a-t-il eu d’autres tueurs ? Reprenant l’ensemble du dossier, Jean-Christian Petitfils propose une piste nouvelle, étayée par un faisceau d’indices troublants. Son livre, véritable enquête policière, est une contribution majeure à la compréhension de l’une des grandes énigmes de l’histoire de France, dont les conséquences politiques et religieuses ont été considérables.

Mon avis :

C’est grâce à Masse Critique  de Babelio que j’ai découvert cet ouvrage qui, je dois bien vous le préciser, est un coup de coeur en cette année 2009 qui s’achève ! Et il était temps parce que c’est le premier de l’année que j’ai !

Je ne connaissais absolument cet historien qu’est Jean-Christian Petitfils mais ce que je peux vous en dire c’est qu’il a une plume délicieuse, qui donne envie de poursuivre encore et encore un ouvrage sans avoir l’envie (malgré la fatigue ou l’heure tardive) de le refermer.

Je me suis littéralement laissée emporter par ce documentaire exceptionnel relatant l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac.

Il analyse avec une finesse les documents d’époque et les exploite jusqu’à en donner une conclusion claire et sans équivoque : Ravaillac n’est peut-être pas le seul coupable dans ce régicide !

Partant d’abord d’une analyse de chaque personnage (tant celui du roi de France dont il nous dévoile toutes les facettes que de son parricide), on suit le chemin de chacun de ces hommes avec intérêt.

Je n’ai, à aucun moment, été indisposée dans ma lecture par une quelconque difficulté liée à des incompréhensions sur les termes qu’utilisent normalement les professionnels.

Oui, l’ouvrage est détaillé; oui, Jean-Christian Petitfils, lorsqu’il parle de tous les personnages entourant l’un ou l’autre des protagonistes, indique les titres qu’ils possèdent et leur position vis-à-vis d’Henri IV ou de Ravaillac.

Néanmoins, si l’on veut se plonger réellement dans ce fait historique de manière précise, il ne peut pas en être autrement. Cela ne m’a donc pas déstabilisée, bien au contraire !

J’ai été réellement enchantée d’entrer dans cet ouvrage et déçue de le finir trop vite. J’ai été happée par l’histoire racontée et tenant le style de l’auteur je compte bien poursuivre ma découverte de ces autres ouvrages tant il a su me subjuguer ici.

Un très grand merci à Babelio ainsi qu’aux Editions Perrin pour m’avoir permis de découvrir un auteur mais d’avoir revu en détail une partie de l’histoire de France.

livres, critiques citations et bibliothèques en ligne sur Babelio.com

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Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Posté par belledenuit le 18 novembre 2009

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur dans Classique 51LFFruapEL._SL160_AA115_Auteur : Harper Lee

Editions : Le livre de poche (2006)

Nbre de pages : 447

Présentation de l’éditeur : 

Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Celui-ci risque la peine de mort. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès et reçu le Prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays. C’est que, tout en situant son histoire en Alabama à une époque bien précise – les années 1930 – Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Raconté par Scout avec beaucoup de drôlerie, cet ouvrage tient du conte, de la court story et du roman initiatique.

Mon avis :

Cet ouvrage était depuis plusieurs mois dans ma LAL et je ne pensais jamais à l’emprunter à ma chère bibliothèque municipale où je me rends quand même très souvent.

Je l’ai terminé aujourd’hui et j’avoue que je vais avoir du mal à faire un avis comme je l’aurais voulu (autrement dit clair et concis).

Tout d’abord, je ne pensais pas que la première partie, qui fait tout de même près de 180 pages, n’aborde pas du tout le problème posé dans la présentation de l’éditeur : autrement dit le fait que Atticus Finch doive défendre un Noir accusé de viol sur une Blanche.

Il s’agit tout simplement de la vie que mènent Scout (la jeune fille qui raconte d’ailleurs l’histoire), son frère Jem et leur père, Atticus, dans cette petite ville d’Alabama qu’est Maycomb.

Le style est relativement simple, même si par moment je me suis dit que le vocabulaire n’était pas celui d’une gamine de 9 ans, et l’innocence des enfants est tout simplement rafraîchissante même si certaines de ses réflexions sont loins d’être celles d’une enfant de cette âge.

J’ai eu, par exemple, un beau sourire aux lèvres quand Scout se dit qu’il est plus intéressant d’avoir un papa camionneur  ou même fermier plutôt qu’avocat (comme l’est son père). Forcément, quand il rentre de son labeur, pour les yeux d’un enfant, il a plus à raconter de sa journée. Et l’histoire de « comment les bébés arrivent dans une famille » n’est pas mal non plus ! Rire

Mis à part donc quelques anecdotes de ce genre, j’ai trouvé la première partie un peu longue et par moment je souffrais de ce manque d’entrain dans l’ouvrage, même si d’un autre côté on fait la connaissance de toute une communauté qui jase sur telle ou telle personne à son détriment et sans réellement connaître le pourquoi du comment.

Mon intérêt n’a été réellement éveillé qu’à compter de la seconde partie qui, elle, va gérer le problème de ce Noir, alias Tom Robinson, et de son procès mais également des représailles qu’Atticus et sa famille risquent d’encourir.

Les questionnements sur les différences non seulement raciales mais aussi sociales vont être soulevés par l’auteur et on ne pourra qu’être subjugué par la façon dont Scout va percevoir tout ça.

Parce qu’il n’y a pas non plus que le procès de Tom qui « perturbe » Jem et Scout; il y a aussi un certain Arthur Radley qu’ils aimeraient rencontrer et connaître davantage que par des commérages même si personne ne voit jamais cet homme.

Harper Lee écrit donc deux histoires dans cette histoire : celle d’un Noir dont la vie bascule sur une simple accusation et dont aucune preuve ne peut appuyer les témoignages mais également celle d’un homme, Arthur, qui par sa différence doit vivre dans le noir pour ne pas être dénigré.

Les deux facettes de ce livre sont stupéfiants à lire et j’ai beaucoup aimé le découvrir à travers les yeux de cette enfant innocente, pleine de joie, de rêve et d’espérance.

Malgré tout, la fin n’est pas celle que j’attendais et j’ai l’impression que le livre n’est pas vraiment achevé.

Néanmoins, je vous le conseille puisqu’il est tout de même un livre culte Outre-Atlantique et je crois sincèrement qu’il faut le découvrir pour ce qu’il contient.

D’autres avis chez Ys, Deliregirl, Hérisson et BOB.

challenge-100-ans dans Classique

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La pourpre et l’olivier

Posté par belledenuit le 7 novembre 2009

La pourpre et l'olivier dans Historique/Uchronique 417Y57NYR7L._SL160_AA115_Auteur : Gilbert Sinoué

Editions : Folio (1994)

Nbre de pages : 629

Quatrième de couverture :

Deux siècles après la mort du Christ, l’Eglise chrétienne est encore pourchassée et déjà divisée, tandis qu’un homme, Calixte, se prépare à devenir le seizième successeur de Pierre. Nul n’aurait pu lui prédire pareil destin. Ni les légionnaires qui l’ont enlevé de Thrace et vendu à Rome comme esclave, ni le puissant sénateur qui en fit son banquier, ni Marcia, la concubine de l’empereur Commode à qui l’attache une passion démesurée, et surtout pas les chrétiens eux-mêmes dont il méprise la soumission. De Rome à Alexandrie, d’Antioche aux bagnes de Sardaigne, un homme hors du commun brise les chaînes de la fatalité et entreprend un bouleversant voyage en quête de la Vérité qui le conduira à la charge suprême pour laquelle il était appelé.

Mon avis :

« En un éclair furtif, le flot des souvenirs déferla dans sa mémoire et lui revint l’extraordinaire succession d’évènements qui avait conduit un orphelin thrace, disciple d’Orphée(*), à la succession de Pierre. » (p 12)

Voilà en peu de lignes ce que raconte cet ouvrage. Une oeuvre sublime sur ce que fût Calixte, 16ème pape élu à Rome par le peuple chrétien et les diacres de l’époque. Mais ce n’est pas sans difficultés, ni interrogations qu’il est parvenu à cette place tant convoitée.

J’ai adoré, comme d’habitude d’ailleurs, la façon dont Gilbert Sinoué raconte l’existence de cet homme. Orphiste pur et dur au départ de l’ouvrage, on assiste à une multitude de situations qui vont faire basculer sa vie de jeune homme puis d’adulte.

Devenu esclave à l’âge de 16 ans, il n’aura de cesse, tout au long de sa vie fort périlleuse, de vouloir reprendre ce qu’on lui a volé : sa liberté !

Mais le combat de Calixte ne va pas se borner uniquement à sa liberté physique (si je puis dire). Il s’agira aussi pour lui d’obtenir une liberté de penser sans avoir à craindre ses semblables.

Par ailleurs, un évènement majeur viendra bousculer ses croyances.

Fougueux, caractériel mais surtout rebelle au point même d’y risquer sa vie bon nombre de fois, son combat deviendra surtout celui de tout un peuple qui le soutient. C’est par lui que l’espoir perdure dans une Rome devenue de plus en plus sanglante au fur et à mesure que l’histoire avance.

Ce roman c’est aussi la naissance du christianisme et les difficultés de voir cette religion acceptée en tant que telle : elle a bien du mal à s’imposer face aux différentes religions païennes de l’époque.

Lorsque je me suis lancée dans cette lecture, j’ai cru qu’elle allait être fastidieuse, indigeste. Je m’attendais (encore !) à des réflexions plus théologiques. Eh bien pas du tout ! Je m’étais fortement trompée !

La lecture glisse toute seule. On est totalement imprégné par l’atmosphère romaine de l’époque (en débute en 185 pour venir en 222 après J.C.) grâce aux termes utilisés par l’auteur : on parle par exemple de Lugdunum pour Lyon, « la 5ème heure » représente en fait 10h du matin, « la 6ème veille » équivaut à minuit, un villicus est un chef d’esclave…

On vit alors au même rythme et au même temps que les romains et leurs esclaves. On les suit dans les rues de Rome, mais aussi à Alexandrie puis dans les mines de Sardaigne, dans les arènes lors de jeux ou de combats ou encore aux thermes.

En bref, on est totalement immergé dans cette époque et il est difficile d’en sortir.

Je me suis attachèe très rapidement à Calixte. Cet homme exceptionnel au charisme époustouflant a bien mérité qu’un auteur tel que Gilbert Sinoué le sorte de l’ombre. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Dès que j’avais un moment de libre, je reprenais avec délice cet ouvrage et sur les 100 dernières pages : impossible de le lâcher !

Calixte a été un pape hors du commun reconnu d’ailleurs comme martyr après sa mort. Il donne, de mon point de vue, une vision différente de celle que l’on peut avoir du pape aujourd’hui et de celui qu’il a été à une autre époque.

Vous l’aurez compris : c’est un livre parfait que je recommande fortement  à tous les amoureux d’Histoire antique.

(*) : Sa légende, l’une des plus obscures de la mythologie grecque, est liée à la religion des mystères ainsi qu’à une littérature sacrée allant jusqu’aux origines du christianisme (note de l’auteur p 12)

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L’île des rêves interdits

Posté par belledenuit le 3 novembre 2009

L'île des rêves interdits dans Jeunesse 9782227739154Auteur : Monica Hughes

Editions : Bayard Jeunesse (2000)

Nbre de pages : 281

Quatrième de couverture :

Sur l’île d’Ariban, l’imagination est interdite. On ne doit jamais raconter ses rêves : c’est une des nombreuses règles imposées par les anciens du village. Colin s’inquiète pour sa soeur, qui fait sans cesse des cauchemars. Si cela se savait, elle serait chassée de l’île à tout jamais. Mais l’arrivée d’une mystérieuse étrangère va bouleverser les traditions de la communauté et … la vie de Colin.

Mon avis :

Contrairement au précédent livre jeunesse que j’ai lu et aimé (Le chagrin du roi mort), L’île des rêves interdits m’a peu emballée.

Je l’ai lu rapidement mais le personnage qu’est Colin m’a exaspéré.

Le but de cet ouvrage est bien de démontrer que pour parvenir à ses fins il faut se battre quitte à aller à l’encontre de l’autorité qui vous empêche d’y parvenir.

Ici, nous nous situons sur une île où les Anciens interdisent l’imagination et donc le rêve. Tout être pris en flagrant délit de raconter une histoire est voué à un châtiment terrible : la mort.

Si l’ouvrage en lui-même me parlait au départ, j’ai vite déchanté quand je me suis aperçue que tout était trop répétitif. Colin est un jeune homme de 16 ans qui se cherche en tant qu’être et il est normal qu’il se pose tout un tas de questions.

Mais l’auteure le met trop souvent dans des situations identiques et ça donne une impression de tourner en rond. J’ai vraiment eu la sensation de ne pas avancer dans l’histoire.

Ajouté à cela que la fin n’est pas celle à laquelle je m’attendais, j’en garde un goût un peu amer. Comme si finalement j’avais perdu mon temps avec cette lecture.

Il faut dire aussi que l’écriture est très simple. L’ouvrage est destiné d’ailleurs à des enfants à partir de 9 ans et je crois définitivement qu’il me faudra lire des littératures jeunesses plus pour adolescents.

J’ai récupéré ce titre chez Lael qui l’a beaucoup aimé.

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Le chagrin du roi mort

Posté par belledenuit le 28 octobre 2009

Le chagrin du roi mort dans Jeunesse 51C9o%2BERCGL._SL160_AA115_Auteur : Jean-Claude Mourlevat

Editions : Gallimard Jeunesse

Nbre de pages : 402

Présentation de l’éditeur :

 » C’est une petite île froide, quelque part dans le nord. Le vieux roi est mort. Son corps repose sur un lit de pierre, sur la Grand-Place. Il neige. Il sera question de séparation, de guerre, de trois ciels différents, d’un premier amour. Il y aura une prophétie, des êtres qui se perdent dans l’immensité, une sorcière qui mange des têtes de rat… « 

Mon avis :

C’est sur différents blogs que j’ai découvert cet ouvrage de Jean-Claude Mourlevat (auteur que je ne connaisse pas) et en voyant qu’il était en nouveauté jeunesse à ma médiathèque, j’ai sauté sur l’occasion pour l’emprunter.

Ayant beaucoup de mal en ce moment à avancer dans mes lectures, je me suis dit et j’étais persuadée que ce serait différent avec Le chagrin du roi mort.

Et bien je dois vous dire que je ne m’étais pas trompée. J’ai beaucoup apprécié cette lecture qui n’a rien à envier aux lectures « adultes ».

On entre dans un monde de neige et de glace. Rien que le contexte géographique m’a enchantée et m’a permis de m’évader. Je n’étais pas simple lectrice; je participais à tout ce qui se passait dans cette histoire. Je m’y suis réellement cru !

Si vous avez donc des a priori sur les lectures jeunesse, ne vous y trompez pas avec cet ouvrage là. Même s’il est destiné à des adolescents entre 11-14 ans, il n’en demeure pas moins que les thèmes abordés par l’auteur (le courage en situation difficile, la fraternité, l’amour…) le sont avec beaucoup de finesse.

Le style est simple mais il y a tellement d’émotion qui s’écoule de cet ouvrage que l’on suit avec envie, et parfois même avec crainte, les personnages : Alexs et Brisco, les « jumeaux »; Bjorn et Selma, leurs parents; Brit, la sorcière; et bien sûr les méchants avec notamment Guerolf.

Ce livre c’est l’histoire d’un Royaume, d’une famille, de vies bouleversées par une guerre.

C’est un ouvrage que je conseille à tous notamment par les messages qu’y lancent l’auteur (j’ai adoré les lettres écrites par Alexs à ses parents. Ca vous prend aux tripes. C’est énorme !)

Seul bémol : la fin ! Elle m’a un peu déçue même si 20 pages avant que tout se termine je savais que cela ne se finirait pas comme moi je l’aurais voulu. Malgré tout, ce fût une très belle découverte.

Les avis de :

  • Clarabel :  »ce roman est une belle claque, une leçon de maître« 

  • Lily : « un merveilleux roman à mettre entre toutes les mains« 

  • Sylvie : « Mourlevat affirme son talent de conteur en décrivant des atmosphéres absolument féériques« 

  • Cunéipage : « On oublie … qu’on a douze ans plusieurs fois… et on tremble, on vibre, on frémit… »

  • Fashion : « C’est un roman absolument bouleversant« .

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Le dernier templier

Posté par belledenuit le 19 octobre 2009

Le dernier templier dans Historique/Uchronique 41hiB0-JwoL._SL160_AA115_Auteur : Raymond Khoury

Editions : Pocket (2008)

Nbre de pages : 596

Présentation de l’éditeur :

Grande soirée de vernissage au Metropolitan Museum de New York où sont présentés les fabuleux trésors du Vatican. Soudain, quatre cavaliers en costume de Templiers sèment l’apocalypse parmi les robes longues et les smokings. En quelques minutes, tout est ravagé. Réfugiée derrière une vitrine, Tess, une brillante archéologue, assiste au pillage. Très vite, elle a le sentiment que ces intrus, loin d’être de simples criminels, ont un lien avec la véritable histoire des Templiers. Seul Sean Reilly, un agent du FBI, fait confiance à l’intuition de la jeune femme. Ensemble, ils vont enquêter sur un mystère ancestral : ces moines-soldats, protecteurs des croisés, ne détenaient-ils pas un secret qui, dévoilé, aurait pu faire chuter le Vatican, l’Eglise et la chrétienté toute entière ?

Mon avis :

Pour moi, ce sera un abandon à 100 pages de la fin.

Le thème m’intéressait fortement (j’adore tout ce qui touche aux Templiers) même si avec L’oracle della Luna que j’ai lu récemment les questions sur le christianisme passaient au second plan cette fois-ci.

J’aurais dû attendre un peu avant de me lancer dans cette lecture, ne serait-ce que pour cet aspect là du livre.

Pourtant, ce n’était pas mal parti de prime abord : des cavaliers qui fondent sur des invités lors d’un vernissage à New York et dont l’un d’entre eux pille un trésor, cela avait de quoi me plaire.

Je me suis dit : « chouette, tu vas avoir droit à un roman d’aventure ».

Bon d’accord, de l’aventure il y en a mais se mêle à cela (encore !) tout un raisonnement sur les différentes religions (christianisme, judaïsme et mulsumane). Et trop c’est trop !

En plus du reste, les personnages sont trop stéréotypés : Tess est belle, intelligente même si sa vie d’avant n’a pas été particulièrement gaie; Sean, l’agent du FBI, est parfait, fort, gentil et très croyant. Bon ben, pas de chance pour lui parce que Tess, elle, est beaucoup plus pragmatique (zut, là je vous en dis un peu trop).

En gros, je n’arrive plus à poursuivre ce bouquin et j’ai donc décidé de l’abandonner purement et simplement. Je n’ai même pas envie de savoir ce qui finalement se trouve au fin fond de l’océan pour que le Vatican envoie un ecclésiastique sans scrupule qui mettra tout en oeuvre pour que la planète entière ne sache jamais ce qui s’y cache.

Les avis de ratsdebiblio, biblioblog, Miss Alfie (si vous avez vous aussi lu ce livre, n’hésitez pas à me laisser votre lien dans les commentaires pour que je puisse le rajouter).

Publié dans Historique/Uchronique, Policier/Thriller | 14 Commentaires »

L’oracle della Luna

Posté par belledenuit le 12 octobre 2009

L'oracle della Luna dans Aventure 51OxOArskmL._SL160_AA115_Auteur : Frédéric Lenoir

Editions : Albin Michel

Nbre de pages : 617

Présentation de l’éditeur :

Qui est Luna, la belle sorcière aux cheveux de feu ? Quelle malédiction frappe le blessé retrouvé dans sa cabane des Abruzzes ? Qui sont les hommes masqués de noirs acharnés à sa perte ? Quelles paroles terribles dissimule ce mystérieux parchemin qui ne doit surtout pas arriver jusqu’aux mains du pape ?

Au coeur d’un XVIème siècle hanté par les querelles religieuses et philosophiques, le nouveau thriller historique de Frédéric Lenoir nous entraîne des palais aux prisons de Venise, du Mont Athos au bagne des corsaires d’Alger, de Jérusalem au ghetto de Chypre. Un grand roman d’amour et d’aventures où passion, mort, mystique chrétienne et soufie, astrologie et kabbale rythment la quête initiatique de Giovanni, le jeune paysan qui avait osé lever les yeux sur la fille des Doges.

Mon avis :

J’ai terminé cette lecture hier soir et très franchement j’ai été retournée par ce que j’ai lu.

En premier lieu, je tiens à préciser que je ne suis pas d’accord avec la présentation de l’éditeur qui indique que cet ouvrage est un « thriller ». Bien souvent, cela porte à confusion pour nous, lecteurs assidus, qui savons pertinemment que le thriller va nous faire stresser, trembler et risque même de nous faire sursauter à certains moments.

Il n’en est rien concernant cet ouvrage. Je le classe plus volontiers dans la catégorie historique/aventure.

Parce que de l’aventure avec Giovanni, il y en a. On ne s’ennuie pas du tout et on voyage : on démarre en Italie, puis nous nous embarquons vers la Grèce pour aller ensuite à El Djezaïr (qui était le nom de la ville d’Alger à l’époque) et revenir enfin en Italie.

Il y a aussi des réflexions philosophiques, théologiques et même astrologiques qui sont intéressantes même si par moment j’en ai trouvé certaines un peu longue. Cependant, tout est important quand on arrive au bout de l’ouvrage et que nous entamons l’épilogue.

Il faut donc tout assimiler et ce parcours initiatique de Giovanni devient finalement aussi le nôtre.

On rencontre des personnages influents pour ce jeune homme et qui vont l’aider dans sa « quête ». Et il y en a d’autres qui tenteront de détourner de sa voie (on rencontre notamment le fameux corsaire Barberousse et on a même droit à l’histoire de cet homme qui sema la terreur sur la Méditerranée pendant de nombreuses années).

Tout a été regroupé ici pour que le lecteur apprécie pleinement cet ouvrage et effectivement j’ai été conquise (hormis la fin parce que j’attendais autre chose, même si après réflexion il ne pouvait en être autrement).

Mais attention : pour ceux ou celles qui seraient allergiques aux questionnements du Soi, de l’amour de Dieu et de ce qu’Il nous apporte, de la naissance de Jésus Christ…, cet ouvrage risque d’être indigeste. Par moment, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus d’action et moins de blabla; que l’histoire avance un peu plus vite mais quand on voit où il aboutit, on comprend pourquoi l’auteur a pris tout son temps pour placer les échanges de Giovanni avec divers personnages érudits (en religion chrétienne, orthodoxe ou mulsumane).

Les avis de Biblioblog, ratsdebiblio, Sylvie, Miss Alfie.

Publié dans Aventure, Historique/Uchronique | 19 Commentaires »

Le Prince

Posté par belledenuit le 8 octobre 2009

Le Prince dans Classique 5182TASRMBL._SL160_PIsitb-sticker-arrow-dp,TopRight,12,-18_SH30_OU08_AA115_Auteur : Machiavel

Editions : Le livre de Poche (2000)

Nbre de pages : 192

Quatrième de couverture :

« J’ai composé un opuscule De Principatibus [des Principats], où je me plonge autant que je le peux dans les cogitations à ce sujet, en disputant de ce qu’est un principat, de quelles espèces ils sont, comment ils s’acquièrent, comment ils se maintiennent, pourquoi ils se perdent.« Nicolas Machiavel

La pensée politique moderne s’est forgée dans le fameux Prince de Machiavel (1469-1527). L’ouvrage, écrit en 1513, a été publié à titre posthume en 1532. Nourri de la riche expérience deu secrétaire florentin, il apparaît à la fois comme un traité politique et une réflexion sur l’histoire, où l’on voit dégagés, à travers de nombreux exemples, la nature du pouvoir politique, les moyens de son acquisition et de sa conservation, les causes de sa perte. En anatomiste de la chose politique, Machiavel met ainsi à nu les relations entre le prince et les gouvernés (le peuple autant que les grands), le jeu des passions à l’équilibre toujours fragile, l’articulation proprement politique enfin entre « fortune » et « vertu », où vient se révéler, dans ce qu’il appelle « l’occasion », le bon prince, c’est-à-dire le prince prudent.

Mon avis :

C’est malheureusement un abandon pour moi à 30 pages de la fin ! (oui j’avoue je n’ai pas pu aller jusqu’au bout Mecontent)

Mon cerveau n’a pas tenu le coup face à cet ouvrage qui traite à la fois de tactique politico-militaire pour conquérir de nouveaux territoires en temps de guerre mais qui porte également réflexion sur les différents princes survenus dans l’Histoire et leurs agissements pour, justement, gagner ces pays.

Je tiens toutefois à préciser que je n’ai pas abandonné par désintérêt. Là, n’a pas été mon souci.

L’ouvrage de Machiavel est fort intéressant et si je n’avais pas participé à la lecture commune organisée par Kalistina, je serais passée à côté de cet ouvrage parce que de moi-même je ne m’y serais jamais penchée dessus.

Ses réflexions, bien que datant du 16ème siècle, sont étonnament contemporaines.

On peut aisément assimiler ces différentes études (puisqu’il se sert d’exemples historiques pour appuyer ses idées) à la politique militaire actuelle.

Le Prince qu’il dépeint dans son ouvrage (la façon dont il doit mener une bataille, le caractère qu’il doit avoir tant auprès des grands que du peuple) est sérieusement celui que je m’imagine aussi.

« Un prince sage doit observer de semblables manières [entendez par là qu'un prince doit lire l'histoire et examiner les défaites et les victoires acquises pour fuir les unes et imiter les autres] et ne jamais dans les temps de paix rester dans le loisir, mais en faire un capitale avec industrie, pour pouvoir s’en servir dans l’adversité afin que la fortune, quand elle change, le trouve prêt à lui résister. » (p 118)

Ses analyses sont justes puisque même de nos jours, on regarde en arrière ce qu’il s’est passé pour éviter que cela ne se reproduise.

Néanmoins, j’ai eu des difficultés par moment à suivre certaines de ses réflexions notamment à cause de l’écriture de l’époque. Mon abandon vient uniquement de ça : je ne suivais plus sa façon d’expliquer. Tout s’embrouillait et je devais lire un passage deux voire trois fois.

Si cependant vous êtes curieux de connaître les réflexions de Machiavel sur la façon dont un prince doit être et comment il doit gouverner pour s’allier ses ennemis, garder son peuple uni, n’hésitez pas à découvrir cet opus.

 

Publié dans Classique | 8 Commentaires »

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