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Les amants de pierre

Posté par belledenuit le 6 octobre 2009

Les amants de pierre dans Historique/Uchronique 51WSWTYSJ4L._SL160_AA115_Auteur : Jane Urquhart

Editions : Seuil (2006)

Nbre de pages : 379

Présentation de l’éditeur :
Dans les lettres enflammées qu’il envoie au roi Ludwig de Bavière, le père Gstir dépeint un Canada sauvage et fascinant, peuplé de bêtes fauves, de loups gigantesques et d’ours polaires. Il est bien décidé à impressionner ce roi fou qui l’a envoyé évangéliser ces terres hostiles. Avec l’aide de son ami Jo Becker, il réalisera son rêve : faire naître un village dans ce grand nulle part. Au début du XXe siècle, Klara Becker se souvient…

Mon avis :

Ce livre était sur mes étagères depuis Noël dernier. Il faisait partie des ouvrages que j’ai reçus en cadeau à la suite d’une liste que j’avais faite sur un site.

La quatrième de couverture m’avait interpellée et j’avais grandement envie de connaître cette auteure. Je voulais aussi découvrir le Canada et voir comment les villages puis les villes s’étaient développés.

Je vous dirai que malgré tout l’enthousiasme que ce bouquin a pu susciter de ma part avant son ouverture, j’ai vite déchantée.

C’est vrai, on vit des moments particuliers avec Klara mais aussi avec son père, son frère, les amis de ce dernier.

Cependant, ce n’est pas la vie d’un village à naître spécialement, ni des relations réelles qui se font entre le père Gstir, envoyé par l’évêque dans cette région reculée du Canada,  et la population peu habituée à voir un homme d’Eglise.

Je dirai plutôt qu’il s’agit des lamentations d’une vieille fille de 38 ans qui se souvient de ce qu’était sa vie de jeune fille, de jeune femme.

Très franchement, je n’ai eu aucune empathie pour Klara. A aucun moment, je n’ai pu m’identifier à cette personne.

L’auteure écrit vraiment très bien. Là n’est pas du tout le problème. On est d’ailleurs ici dans un roman narratif. Les dialogues, quand ils ont lieu, tiennent peu de place.

Jane Urquhart joue avec la poésie; elle donne du souffle à son ouvrage en peignant avec les mots ces paysages mais aussi les sentiments qu’ont ses personnages. Elle le fait d’ailleurs avec brio. Et tant mieux pour moi !

Malgré tout, je l’ai trouvé long la plupart du temps et difficile à suivre (surtout dans la première partie où Jane Urquhart fait des allers-retours entre la période de récit de Klara et celle du père Gstir plusieurs décennies avant).

Seuls certains évènements m’ont vraiment plu (la découverte par Tilman – le frère de Klara – de ce qu’est l’amour entre un homme et une femme d’une façon hors du commun; dans quelles conditions le mémorial de Vimy a été élaboré – le « monument » tient d’ailleurs toute la dernière partie).

En gros, c’est une déception pour moi. J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, à la poursuivre et à aller jusqu’au bout. Heureusement que certains passages sont très intéressants à lire sinon je crois bien que je l’aurai abandonné.

Publié dans Historique/Uchronique | 6 Commentaires »

L’amante

Posté par belledenuit le 23 septembre 2009

L'amante dans Contemporain 41bgnfMdipL._SL160_AA115_Auteur : Yann Queffélec

Editions : Le livre de poche (2008)

Nbre de pages : 185

Mon avis :

C’est l’histoire d’un jeune homme de 19 ans, Marc. Et aussi, conséquemment, celle de sa soeur qui en a 17. Ils sont orphelins de mère depuis plusieurs mois et leur père est, la plupart du temps, absent.

C’est l’histoire d’un jeune homme qui se cherche, qui recherche la présence féminine qui lui manque.

A travers ses envies de jeune adulte, ses fantasmes qui hantent ses rêves, c’est sa douleur qu’il nous fait partager.

Une rage sur la vie qui lui a pris tout ce qui comptait pour lui : sa mère. Cette vie qui a d’autant plus donné une soeur qui ne voit pas les choses de ma même manière que lui peut les percevoir par son regard. Sa soeur est atteinte de cécité.

C’est une charge plus qu’un soutien dans cette vie à refaire sans mère et sans père.

Ce père, Marc nous en parle, à travers une lettre qu’il écrit tout en sachant que jamais il ne la lira. C’est un des rare moment dans cette lecture que j’ai beaucoup apprécié.

Pour tout vous dire, dans sa globalité, je n’ai pas aimé cet ouvrage. Pourtant, au fur et à mesure que l’histoire se passait (j’ai évité de lire la quatrième de couverture vu qu’elle dévoile la totalité du livre), je me disais qu’effectivement la vie de jeune homme était loin d’ être facile.

A l’âge où l’on a besoin d’affection, de paroles rassurantes et d’aide pour se créer en tant qu’adulte, lui et sa soeur se retrouvent seuls au monde, avec un père qui refuse de prendre ses responsabilités.

L’ouvrage est ponctué de quelques moments où l’auteur écrit avec délicatesse mais malheureusement ce n’est pas assez souvent. La plupart du temps, tout est brutal comme cette haine que Marc garde en lui. C’est comme si l’auteur assouvissait les besoins de son personnage à travers des mots durs, crus.

Quelque part, c’est un livre qui touche, qui bouleverse à travers tout ce qui s’y passe. Et d’un autre côté, il me tardait de le finir; j’ai même survolé la fin pour le fermer plus tôt que prévu.

Je n’ai peut-être pas choisi le bon moment (encore !) pour lire ce bouquin mais très honnêtement je ne sais pas si je peux vous dire : Ne le lisez pas !

Mais en ce qui me concerne, je ne poursuivrai pas avec cet auteur (en tout cas pour le moment).

Par ailleurs, c’est bien volontairement que je ne mets pas la présentation de l’éditeur qui en dit beaucoup trop (comme indiqué un peu plus haut).

Publié dans Contemporain | 11 Commentaires »

Les falaises de Carmel

Posté par belledenuit le 21 septembre 2009

Les falaises de Carmel dans Contemporain 51MT6G8Y0PL._SL160_AA115_Auteur : Diane Chamberlain

Editions : Pocket

Nbre de pages : 412

Présentation de l’éditeur :
Californie, 1967. La petite Shanti Joy voit le jour. Les premières minutes, elle ne respire pas. Seuls les gestes de la mystérieuse Carlynn, parviennent à la ramener à la vie. Trente-quatre ans plus tard, Shanti Joy rebaptisée Joelle, découvre qu’elle est enceinte. Cette grossesse tant attendue la réjouit autant qu’elle l’effraie :le père de l’enfant n’est autre que Liam, le mari de Mara, sa meilleure amie. Une rupture d’anévrisme a brisé la vie de Mara le jour de son accouchement. Depuis, elle ne peut plus ni marcher ni parler. Le chagrin a réuni Joelle et Liam et, peu à peu, leur amitié s’est transformée en un sentiment plus profond. Face à cette situation inextricable, Joelle repense à Carlynn. Car cette femme au passé trouble pourrait bien une nouvelle fois bouleverser le cours de sa vie…

Mon avis :

Un premier ouvrage de l’auteur que je ne connaissais pas et ce fût une belle découverte même si l’histoire en elle-même n’est pas si extraordinaire que ça.

Le style est simple; il y a, au départ, pas mal de répétitions sur la situation personnelle des personnages mais au bout du compte on s’en fiche (en tout cas moi j’ai passé outre).

Mon envie du moment était d’avoir un livre entre les mains qui me fasse m’évader, sans avoir à réfléchir, sans stresser. Et ce titre là a bien joué le jeu.

J’ai eu du mal à décrocher dès la moitié lue et j’ai dévoré la fin hier après-midi (il faut dire que le temps s’y prêté aussi : couvert, venteux; il ne me manquait que le thé chaud et la couette pour être en situation de lecture parfaite !)

Les personnages sont peut-être un peu stéréotypés mais franchement il faut passer outre si vous avez envie d’une lecture-détente.

Pour ma part, j’ai un autre titre de cet auteur dans ma LAL et je compte bien renouveler l’expérience dès que mon envie de lire quelque chose de facile se refera sentir (et à mon avis ça ne devrait pas trop tarder).

Publié dans Contemporain | 3 Commentaires »

La femme au collier de velours

Posté par belledenuit le 14 septembre 2009

La femme au collier de velours dans Classique 517HF1X5X2L._SL160_AA115_Auteur : Alexandre Dumas

Editions : Gallimard

Nbre de page : 328

Quatrième de couverture :
1793, année noire. C’est le règne de la Terreur. L’ombre de l’échafaud plane sur Paris. Et celle du diable n’est pas loin… Il s’appelle Hoffmann. Il a quitté l’Allemagne pour monter à l’assaut de ses rêves. Car il en est convaincu : le monde est un théâtre et Paris est sa scène. Et si le décor avait un envers ? Pire que dans un conte ! Amours vénales et vénéneuses… Rencontres magiques et terrifiantes… Ivresse et folle du jeu ! A-t-il rencontré Arsène, la danseuse au collier de velours ? A-t-il déversé des flots d’or à ses pieds ? L’a-t-il bien vue dans la nuit, pleurant Danton, son amant guillotiné ? Une chose est sûre : deux fois parjure au serment qu’il avait fait en quittant son pays, Hoffmann a vendu son âme et sacrifié ceux qu’il aime…

Mon avis :

Alexandre Dumas nous fait visiter la France de 1793, après la chute de la monarchie et dans la période où l’on guillotinait à outrance tant les aristocrates que les citoyens que l’on considérait comme des menaces pour la République. Danton fait même une apparition dans cet opus !

L’histoire en elle-même n’est pas extraordinaire mais la plume de Dumas est pleine de poésie et tellement complète dans les descriptions que l’on n’a pas d’autre choix que de se situer parfaitement dans les scènes qu’il met en avant.

J’avais lu du même auteur Pauline que j’avais beaucoup aimé et je vous dirai que j’ai adoré renouveler l’expérience Dumas avec La femme au collier de velours.

Même si la fin est tragique (tout comme dans Pauline), l’ouvrage est ponctué par une note de fantastique qui laisse le lecteur étonnamment ébahi par la façon dont l’auteur s’en sert.

Publié dans Classique | 8 Commentaires »

Le jeu de l’ange

Posté par belledenuit le 8 septembre 2009

Le jeu de l'ange dans Contemporain 51rLw1yaoIL._SL160_AA115_Auteur : Carlos Ruiz Zafon

Editions : Robert Laffont

Nbre de pages : 544

Quatrième de couverture :

Dans la turbulente Barcelone des années 1920, David, un jeune écrivain hanté par un amour impossible, reçoit l’offre inespérée d’un mystérieux éditeur : écrire un livre comme il n’en a jamais existé, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d’être tués », en échange d’une fortune et, peut-être, de beaucoup plus.

Mais du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique de destruction se met en place autour de lui, menaçant les êtres qu’il aime le plus au monde. En monnayant son talent d’écrivain, David aurait-il vendu son âme au Diable ?…

Mon avis :

Je commencerai par vous spécifier ceci : si vous avez lu le premier ouvrage qui a rendu célèbre Carlos Ruiz Zafon sur tous les continents, à savoir L’ombre du vent, il vous faut tout oublier (du plaisir éprouvé, des personnages auxquels on s’attache…) pour entrer dans Le jeu de l’ange sans faire de comparaison.

Cet opus n’a rien à voir (en tout cas pour moi) avec son précédent ouvrage.

De ce fait, j’ai été « perturbée » en me rendant compte de la lecture qui m’attendait.

Tout d’abord, l’atmostphère est oppressante et lourde (chose que je ne me rappelle pas avoir vécu avec L’ombre du vent). Il y a énormément de fantastique voire même un peu trop; le stress (selon les chapitres) va crescendo.

Les personnages sont noirs et étranges. David est vaniteux, trop sûr de lui et par moment ses réactions me glaçaient les nerfs littéralement.

On suit son histoire s’en savoir vraiment où elle va nous mener. On se pose beaucoup de questions : est-ce que tout ça est vrai ou est-ce simplement illusions et rêveries ? Devient-il fou par moment ?

Contrairement à L’ombre du vent, il m’a fallu près de 10 jours pour arriver à bout de cet ouvrage. J’ai eu vraiment du mal à entrer dans l’histoire, à m’accaparer les personnages et même à les apprécier (mis à part Isabella que j’ai trouvé extraordinaire).

Au bout du compte, ce livre tient la route même s’il est long par certains passages et trop expéditif sur sa fin. Tout s’accélère dans la troisième partie et on se demande alors pourquoi l’auteur n’a pas raccourci certaines scènes pour faire avancer tout ça plus rapidement.

L’ensemble en fait un livre étrange tout comme l’histoire qui est contée mais qui, néanmoins, vaut le coup d’être lu même si ce n’est pas l’histoire du siècle.

Je remercie BoB et les éditions Robert Laffont pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

Publié dans Contemporain | 23 Commentaires »

Une promesse

Posté par belledenuit le 28 août 2009

Une promesse dans Contemporain 41wLcnuIfrL._SL160_AA115_Auteur : Sorj Chalandon

Editions : Grasset (2006)

Nbre de pages : 273

Quatrième de couverture :

Nous sommes en Mayenne, une maison à l’orée d’un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close. Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S’accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil. Voici l’histoire d’un mystère et d’une fraternité.

Mon avis :

Voilà un livre que j’ai beaucoup vu sur la blogosphère mais également sur les magazines et qui a eu un beau et franc succès auprès de la majorité.

Il m’aura fallu plusieurs mois avant de me décider à l’emprunter pour le lire. Pour certaines personnes, il a été un coup de coeur. Pour moi c’est bien différent.

En général, c’est avec prudence que je lis les ouvrages traitant de la mort et celui là particulièrement m’a touchée au plus profond de mon coeur.

Il faut dire que depuis maintenant près d’un an, mon mari et moi ne sommes pas épargnés par les décès qui se succèdent dans notre entourage : le père de mon mari en début 2009, la maman d’un ami tout récemment; et ma grand-mère qui vient d’être hospitalisée en urgence.

Autant dire que je lisais avec parcimonie cet ouvrage pour ne pas tomber (ou devrais-je dire sombrer ?) dans la mélancolie et la tristesse profonde.

Néanmoins, c’est un très beau livre qui traite parfaitement du décès, des âmes et de ce qu’elles deviennent une fois que l’on passe de la vie à trépas, de tout ce que l’on serait capable de faire pour tenter de garder auprès de nous les êtres qui nous sont chers et dont on refuse la mort.

J’ai beaucoup aimé les légendes bretonnes que l’auteur nous fait découvrir mais je crois très sincèrement que pour l’instant je vais éviter ce genre de thème parce que je suis incapable de l’apprécier à sa juste valeur. Il faut être dans de bonnes conditions pour le faire et ce n’était pas le cas pour moi aujourd’hui.

J’ai cependant noté un passage magnifique qui m’a touchée jusqu’aux larmes :

« Elle ferme son regard. Leurs mains ne font plus qu’une. Elle redresse la tête. Elle attend que Lucien les pousse tous ensemble vers la porte, qu’il parcoure seul et une dernière fois chaque pièce puis qu’il sorte à son tour et qu’il fasse silence. Elle attend la mort. Celle qui ne prend pas par surprise. Celle qui patiente dans le couloir. La mort, pas l’Ankou qui grince sa charrette de bois mais la mort, la vraie, l’oubli dans le coeur des hommes.

- Je crois qu’il ne faut plus parler, dit Etienne.

- Je sais, répond doucement Fauvette.

Leurs mains se serrent, puis se défont, doigt à doigt comme une corde qui cède. Elles se séparent en silence, elles glissent sur le frais des draps de Madeleine. Elles se séparent. Elles sont séparées. Ils reposent côte à côte comme des gisants de pierre. Fauvette ne savait pas qu’il lui restait une larme. Une seule, la dernière, une perle d’eau qui caresse ses cils et descend sur sa tempe comme une peur grise.

- Je t’aime, murmure Fauvette.

- Je t’aime, dit aussi son vieil homme. » (p. 223-224)

Publié dans Contemporain | 13 Commentaires »

Sauve-moi

Posté par belledenuit le 21 août 2009

Sauve-moi dans Contemporain 41FH0WJMW6L._SL160_AA115_Auteur : Guillaume Musso

Editions : Pocket (2006)

Nbre de pages : 403

Présentation de l’éditeur :
Lorsque, par une froide soirée d’hiver, Juliette et Sam se croisent en plein cœur de Broadway, c’est le coup de foudre instantané. Elle, jolie Française de 28 ans, multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d’actrice. Lui, la trentaine, est un jeune pédiatre new-yorkais dévoué corps et âme à son travail depuis le suicide de sa femme. Persuadés d’avoir enfin trouvé un sens à leur vie, ils vont s’aimer le temps d’un week-end intense, aussi magique qu’inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris. Quant à Sam, il ne sait trouver les mots pour la garder à ses côtés. Du moins, pas assez vite. Car à peine l’avion de la jeune femme a-t-il décollé qu’il explose en plein vol…

Mon avis :

Il y a des moments dans notre vie de lecteur où nous avons besoin d’un bouquin qui sache nous détendre et nous changer les idées.

En général, je me décide dans ces cas là pour un Levy; mais pour cette fois-ci j’ai choisi de tenter un ouvrage de Musso.

J’ai déjà lu cet auteur puisque l’année dernière je m’étais plongée dans « Seras-tu là ? » que j’avais beaucoup aimé et j’ai souhaité renouveler l’expérience Musso avec ce titre que l’on m’a donné récemment.

Ma conclusion est que je vais poursuivre à lire cet auteur de temps en temps parce que je n’ai pas vu le temps passer. J’ai littéralement dévoré son bouquin tellement l’histoire est intéressante et prenante (même si au début je me suis crue dans un « Harlequin » contemporain).

Musso mêle avec brio le fantastique avec le policier, le tout dans une histoire d’amour très mignonette, même si les personnages sont trop stéréotypés (elle fait nunuche et lui beau, intelligent, musclé… que dire… de l’Harlequin quoi !).

On sait forcément que ça va bien se terminer mais j’ai eu quelques doutes alors que j’arrivais aux 20 dernières pages du roman. Bon, j’avoue aussi qu’avec cette chaleur et les nuits successives sans beaucoup dormir pour cause de bruits, ça achève ma capacité à réfléchir rapidement.

Mais qu’à cela ne tienne, je ne demandais pas plus à ce Musso que de me faire passer un très bon moment de lecture et c’est ce qui s’est passé.

Du coup, même si vous n’êtes pas fana de ce genre de lecture, vous pouvez toujours le prendre sur la plage (eh oui les vacances ne sont pas encore finies) et vous laissez emporter par l’histoire de Sam et Juliette, célibataires aux vies difficiles que le destin a choisi de réunir.

N.B. : J’avais même pensé faire une étude comme les Harlequinades sur cet ouvrage parce qu’il y aurait pas de mal de choses à en dire mais la flemme est là, due essentiellement à la canicule qui s’est installée depuis maintenant près de 8 jours et je ne me sens pas du tout de le faire maintenant. Mais qui sait, peut-être que lors d’une prochaine lecture de cet auteur, si les personnages sont identiques à ceux là, je m’amuserai à le faire.

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Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse

Posté par belledenuit le 20 août 2009

 Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse dans Contemporain 51oFgPILBTL._SL160_AA115_Auteur : Louise Erdrich

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 534

Quatrième de couverture :

Ce roman lyrique et baroque nous entraîne dans l’univers d’une réserve indienne du Dakota du Nord, où vit le père Damien, un prêtre quasi-centenaire. Il a été témoin de nombreux évènements, ordinaires et extraordinaires, qu’il a fidèlement rapportés aux papes successifs sans que cela suscite la moindre réaction. Et lorsque enfin le Vatican lui envoie un émissaire, il hésite à révéler l’incroyable vérité…

Il est ici question de secrets et de rédemption, mais surtout d’amour : amours humaines, amours divines, que l’écriture de Louise Erdrich transcende avec émotion et sensualité.

Mon avis :

Premier livre de l’auteur que je découvre par le biais du Prix des Lecteurs. Intéressant mais si j’ai accroché dès le départ, il n’en demeure pas moins que j’avais du mal à suivre certaines histoires (le livre est composé de quatre parties).

La première est très intéressante puisqu’il s’agit de mettre en place ce que sera la vie d’une jeune femme, Agnès, devenue Soeur Cécilia, et qui connaîtra bien des aventures… Là, je n’en dis pas plus si vous souhaiter vous plonger dans cet ouvrage.

Si j’ai aimé le personnage du prêtre (qui a un secret très particulier), je décrochais notamment lorsque l’auteur utilisait des termes indiens ou même des citations dans sa langue d’origine. Aucune traduction n’a été faite et je trouve cela dommage.

Ca donne un côté mystérieux, voire même mystique certes, mais j’aime bien savoir quand même ce que l’on dit et de quoi l’on parle.

L’histoire des Indiens est intéressante surtout lorsque l’on comprend ce que l’auteur dit.

Du coup, il me semblait râter beaucoup de détails sans compter sur le manque de chronologie dans l’ouvrage. Je m’emmêlais les pinceaux.

Alors oui j’ose dire que j’ai survolé certains passages vers la fin du livre, je me suis demandée si je n’allais pas m’arrêter à mi-chemin mais malgré tout je ne peux pas vous dire de ne pas tenter cette lecture.

Ai-je été envoûtée malgré moi par cet ouvrage ? Allez savoir.

Il s’y cache des choses magnifiques, d’autres beaucoup plus noires mais une chose est certaine c’est comme un chemin de croix que l’on doit faire pour se sentir en bon terme avec soi-même.

Beaucoup de réflexions vont naître en tant qu’être, en tant qu’Homme Blanc, en tant que croyant (ou non).

D’autres avis sur ce livre : ratsdebiblio, Yvon.

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Iacobus

Posté par belledenuit le 17 août 2009

Iacobus dans Aventure 41QS2XE8JAL._SL160_AA115_Auteur : Matilde Asensi

Editions : A vue d’oeil

Nbre de pages : 504

Quatrième de couverture :

Il a excité l’imagination de ses contemporains, la convoitise des plus puissants… C’est l’un des secrets les mieux gardés, une énigme demeurée à jamais inexpliquée qui a fait couler tant d’encre, éveillé tant de fantasmes que l’on a peine à croire à son existence… Et pourtant, si le trésor des Templiers, dont les richesses excèdent encore tout ce que l’on a pu imaginer, était tout bonnement caché sur le célèbre chemin de Compostelle ?

Mon avis :

C’est un livre que j’ai bien aimé. Il m’a permis de me changer les idées et de beaucoup voyager puisque nous débutons cette histoire en Espagne et que Galceran de Born nous emmène en Avignon, à Paris, puis en Navarre et en Castille pour finir dans une petite bourgade portugaise : Serra d’El-Rei.

L’histoire est également agrémentée des légendes sur les Templiers.

Etant fascinée par cet Ordre, c’est avec délectation que je lisais cet ouvrage et m’imaginais aux côtés de Galceran pour trouver, tout comme lui, les fameux trésors cachés et non trouvés à la suite de la dissolution de l’Ordre des Templiers par Philippe IV.

Galceran va avoir une double enquête à mener. En tant que Perquisitore, il est LA personne que le Pape souhaite avoir à ses côtés en ces moments de trouble (un nouvel Ordre, au Portugal, est sur le point de naître mais ne serait-il pas composé des anciens Templiers ?)

De voyages en mensonges, Galceran va mener de main de maître cette aventure dans laquelle il fera des rencontres pas si amicales qu’il pourraît paraître.

Cependant, si l’histoire m’a beaucoup intéressée, j’ai trouvé que Matilde Asensi n’avait pas fait suffisamment dans la profondeur. Par moment, j’avais un manque.

Tout allait trop vite et c’était un peu trop facile.

D’accord, dès le départ, nous savons que Galceran est un homme très intelligent et capable de résoudre des énigmes très compliquées en un temps reccord. Mais tout de même, je m’attendais à autre chose.

Ce sera d’ailleurs le seul reproche que je ferai à cet ouvrage et si, en ces temps de canicule, vous souhaitez vous y plonger dedans, surtout n’hésitez pas. Il vaut le détour.

Un extrait pour le plaisir :

« Selon la légende qui avait circulé de bouche à oreille et fait le tour de la chrétienté, quand les flammes du bûcher sur lequel brûlait Jacques de Molay, ultime grand maître de l’Ordre, tremblèrent sous une forte rafale de vent, le condamné demeura visible quelques instants. Profitant de cette trouée, le grande maître, qui avait la tête levée vers la fenêtre du palais où se trouvaient le roi, le pape et le Garde des Sceaux, hurla à pleins poumons : « Nekan, Adonai ! … Chol Begoal… Pape Clément V ! … Chevalier Guillaume de Nogaret ! … Roi Philippe IV ! : je vous condamne à comparaître devant le tribunal de Dieu avant une année pour recevoir votre juste châtiment… Maudits ! Maudits soyez-vous jusqu’à la treizième génération ! » (…) Le plus terrible fut qu’en effet la malédiction s’accomplit : les trois hommes moururent dans l’année. » (p. 50-51)

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L’incroyable secret

Posté par belledenuit le 3 août 2009

L'incroyable secret dans Aventure 51epJnSx4BL._SL160_AA115_Auteur : Clive Cussler

Editions : Le livre de poche (1985)

Nbre de pages : 439

Quatrième de couverture :

Misson : retrouver coûte que coûte un incroyable document secret qui vaut de l’or mais pourrait déclencher une guerre.

Deux des meilleurs agents secrets du monde, Dirk Pitt, l’américain, et Brian Shaw, l’anglais, s’affrontent dans une course folle pour mettre, le premier, le main sur cet incroyable secret disparu depuis 75 ans mais que la belle Heidi Milligan, un brillant officier de la marine américaine, a découvert accidentellement.

Mon avis :

Un roman d’aventure qui m’a fait passer un très bon moment de lecture. Enfin !! Depuis le temps que j’attendais d’apprécier un ouvrage, c’est chose faite.

C’est mon deuxième Clive Cussler et je dois dire que je vais continuer à lire cet auteur. Pour l’instant, c’est un sans faute.

Dans cet opus, il est question d’un bateau et d’un train qui disparu exactement le même jour avec à leur bord des personnages politiques ayant chacun en leur possession un document secret mais qui risque d’apporter de sérieux problèmes s’il venait à être mis dans les mains de certaines personnes.

Les Etats-Unis, le Canada et le Royaume-Uni (et conséquemment le Commonwealth) sont les trois pays concernés par ce secret.

On suit en outre les déboires politiques du Président américain, du Premier Ministre Canadien et des défenseurs du Québec libre.

Le tout fait un ouvrage sensationnel pour cette période estivale.

L’auteur découpe en cinq parties sont livre et chacune se lit vite. On est tellement pris dans l’engrenage qu’il est difficile d’en sortir sans vouloir y retourner rapidement.

On retrouve bien sûr Dirk Pitt qui n’hésite pas, en héros qu’il est, à braver les dangers pour parvenir à l’objectif qu’on lui a fixé. Son ami, Al Giordino, est aussi de la partie même si son rôle ici n’est vraiment que secondaire et donc moins important que dans L’or des incas que j’ai lu précédemment.

Dans tous les cas, je ne me suis pas ennuyée du tout.

L’intrigue est bien posée; le découpage est très bien fait ce qui permet de ne savoir qu’au dernier moment ce qu’il va réellement se passer.

En bref, encore un livre de Cussler que je vous recommande pour vos vacances.

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