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Pas ce soir, je dîne avec mon père

Posté par belledenuit le 30 juillet 2009

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

Pas ce soir, je dîne avec mon père dans Contemporain 416HqE4QltL._SL160_AA115_Auteur : Marion Ruggieri

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 217

Présentation de l’éditeur :
Mon père a décidé que son combat d’une vie serait de ne pas mourir. De ne pas mourir, donc de ne pas vieillir. D’arrêter le temps ? Au début, je croyais qu’il était le seul atteint. Et puis je me suis aperçue que la génération suivante était pire. Voilà le problème. Les gens ne veulent plus mourir. Alors ils volent la vie de leurs enfants. Ce sont des ogres. M. R.

Mon avis :

Un livre de plus dont je ne garderai pas grand’chose en mémoire si ce n’est une terrible indigestion et un ennui total.

Pourtant, le sujet abordé par Marion Ruggieri m’intéressait vraiment : la difficulté à accepter son âge aujourd’hui, vouloir être et paraître jeune malgré les années qui s’installent.

Ne vous est-il jamais arrivé, au détour de vos promenades, de croiser votre chemin avec un homme qui ne faisait pas son âge tant dans son allure vestimentaire que dans son comportement ?

Ne vous êtes-vous jamais fait prendre par une très belle silhouette (vue de dos bien entendu) d’une femme dont vous auriez dit : « Ben dis donc, elle est bien faite celle là ! » et lorsque vous vous retrouvez en face d’elle les bras vous en tombent parce qu’elle n’est pas aussi jeune que vous l’auriez pensé ?

Tout n’est qu’illusion et Big (la narratrice) ne supporte plus les écarts de son père, la vie telle qu’il la mène et sa volonté de rester éternellement jeune et beau.

D’ailleurs, le constat que fait l’auteur est accablant :

« Plus la durée de vie s’allonge, moins les étapes sont tranchées. Les frontières s’effacent, se diluent, tout le monde nage dans le même âge, une adolescence sans fin dont personne n’est dupe. » (p 57-58)

On ressent parfaitement le message que veut nous faire passer Marion Ruggieri à travers son personnage Big, cette jeune trentenaire qui a un mal-être évident et qui a bien du mal à trouvé sa place dans cette Société.

Elle souffre de cette difficulté à ne pas avoir un père « normal ». Elle se sent d’ailleurs plus mère pour lui que fille. C’est mal placé, indécent, et tout au long de l’ouvrage elle nous raconte les différentes étapes de sa vie de jeune fille puis de jeune femme où ce père, très ouvertement, lui relate ses aventures.

J’ai trouvé dommage et malsain la façon dont l’auteur entreprend ce thème qui pourtant, à l’heure d’aujourd’hui, est fortement d’actualité.

Faut-il toujours et encore que les auteurs contemporains usent de vulgarités et d’indécence pour faire passer un message ?

Décidément, le Prix des Lecteurs ne change pas la donne et multiplie ce genre d’ouvrages ce que j’exècre. Depuis le début, on dirait que cet éditeur s’est donné un maître mot (ou disons même deux) pour cette année : Sexe et Vulgarité.

Heureusement quand même, qu’entre chaque livre de ce genre il nous offre bien gentilment des perles comme « De pierre et de cendre » de Linda Newbery ou « Les vivants et les ombres » de Diane Meur qui nous montre ainsi qu’il y a de très bons auteurs contemporains qui savent écrire et faire vivre leurs lecteurs à chacune des lignes de leurs ouvrages.

Du coup, encore une fois malheureusement, je suis déçue et plus que tout je suis bien en peine maintenant pour continuer et terminer l’aventure du Prix des Lecteurs 2009.

Il ne me reste que trois titres à lire avant le 23 août mais c’est à reculons que je vais les ouvrir.

Je sature complètement de ces mauvaises lectures.

D’autres avis, de Fleur, Géraldine, Liliba et Fleur de Lyss, sont tout aussi négatifs. Isa, par contre, n’a pas trouvé le chef d’oeuvre dans ce livre mais elle a bien aimé.

Publié dans Contemporain | 13 Commentaires »

La prochaine fois

Posté par belledenuit le 22 juillet 2009

La prochaine fois dans Contemporain 414NKFX8Q0L._SL160_AA115_Auteur : Marc Levy

Editions : Pocket (2005)

Nbre de pages : 258

Présentation de l’éditeur :
Parti à la recherche d’un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara. Tous deux sont convaincus de s’être déjà rencontrés. Mais où et quand ? A Londres, il y a plus d’un siècle… Le quatrième roman de Marc Lévy entraîne ses lecteurs de Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps.

Mon avis :

Après mes dernières lectures plutôt décevantes et surtout anesthésiantes, j’avais bien besoin d’avoir entre les mains un livre qui soit léger, simple, sans prise de tête et qui se finirait bien.

Du coup, j’ai opté pour un Levy qui se trouvait dans ma PAL depuis quelques temps (et c’était aussi l’occasion de la faire baisser un peu Rire)

La prochaine fois est un livre dans lequel l’auteur nous emmène dans le monde de l’Art et plus particulièrement de la peinture.

Si au départ je n’ai pas vraiment accroché (Marc Levy met toujours en scène deux amis qui sont plus ou moins chanceux en tout et j’avais l’impression de relire Mes amis, mes amours…), il n’en demeure pas moins qu’arrivée à la moitié de l’ouvrage j’ai été happée par celui-ci. Impossible de le lâcher et pour cause.

L’histoire qui se tisse autour de Jonathan et Clara est enfin installée. Il met un lien entre les deux grâce à un peintre russe du 19ème siècle (Vladimir Radskin) dont le dernier tableau n’a jamais été trouvé.

La façon dont l’auteur décrit les tableaux et nous conte l’histoire de cet artiste est vraiment fascinante. C’est d’ailleurs plus ce côté là qui m’a plu que l’histoire entre Jonathan et Clara.

J’étais tellement prise par le jeu de l’auteur que j’ai vraiment cru que ce Radskin existait réellement. Eh bien non !

Il est de la pure imagination de Marc Levy puisque après de nombreuses recherches, je n’ai rien trouvé sur ce peintre.

Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé le tout très bien ficelé, même si la fin est, à mon goût, un peu bâclée et quelque peu particulière. On pourrait s’attendre à mieux que ce qu’il va arriver.

Mais bon, je n’ai pas été déçue dans l’ensemble; c’est une bonne lecture estivale et ça change les idées.

Ne passez donc pas à côté de cet ouvrage si vous avez besoin d’un break. Entre deux bouquins « prise de tête », celui-là est idéal !

Publié dans Contemporain | 14 Commentaires »

La voleuse de livres

Posté par belledenuit le 17 juillet 2009

La voleuse de livres dans Historique/Uchronique 51ZUKxor7wL._SL160_AA115_Auteur : Markus Zusak

Editions : Pocket Jeunesse (2007)

Nbre de pages : 559

Présentation de l’éditeur
Un roman où il est question : d’une fillette, de mots, d’un accordéoniste, de fanatiques, d’un boxeur juif, d’un certain nombre de vols… C’est la Mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d’un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Tout semble perdu d’avance, sauf quand se distinguent des enfants rebelles et des Allemands qui n’obéissent pas aux règles… Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter !

Mon avis :

Lorsque, au départ, j’ai emprunté cet ouvrage à ma bibliothèque, c’était pour comprendre et voir par moi-même pourquoi ce livre faisait tant parler de lui sur la blogosphère.

J’ai attendu néanmoins quelques temps avant de m’y pencher parce que plus je vois un bouquin sur les blogs et curieusement moins j’ai envie de le lire.

Quoi qu’il en soit, je l’ai ouvert, je l’ai lu et le voilà refermé depuis peu. Et qu’en ressort-il ?

Beaucoup de choses (en émotions surtout) et peu de mots qui arrivent à le définir.

Il est prenant. Très prenant. Il est fort, en mots. Il est beau (malgré l’histoire sur laquelle il repose).

Pourtant, au début, c’était très mal parti. Je vous l’avoue sans honte.

Les livres qui parlent de la Seconde Guerre Mondiale notamment ne me disent plus rien. J’avais dû lire « Le rapport de Brodeck » le mois dernier pour le Prix des Lecteurs et j’avais eu du mal à véritablement m’intégrer dans l’histoire (tenant également la façon dont l’auteur avait pris son récit).

Je me trouvais là, une fois encore, avec « La voleuse de livres » cette fois-ci, dans le même genre de lecture (du moins c’est ce que je pensais).

Je me suis dit : « Que vas-tu faire maintenant que tu réalises sur quoi repose cette histoire ? » Et là deux questions se sont imposées à moi : « Est-ce que tu continues ? » ou « Est-ce que tu t’arrêtes ? »

J’ai malgré tout continué. Et non de non je ne regrette absolument pas !

Je me suis attachée à Liesel (peut-être même dès le départ sans m’en rendre compte). Je ne pouvais pas la laisser sans savoir ce qui allait advenir de cette petite personne.

C’est à travers la mort, car c’est elle qui nous parle, que l’histoire nous est contée. L’histoire d’une existence. Celle d’une jeune fille qui dans une ville allemande entre 1939 et 1945 va vivre une période traumatisante mais va connaître aussi l’amour (celle d’une famille nourricière) et surtout l’amitié.

Une amitié interdite tenant ces temps ravagés par l’antisémitisme.

Alors, on lit. Sans réserves, sans chercher à éviter l’inévitable. Parce qu’on sait, ou du moins on se doute, que certaines choses vont se produire. Et on arrive au bout de l’ouvrage, une boule au fond de la gorge.

Comme tant d’autres livres que j’ai découverts sur ce thème là, je ne peux pas vous dire que j’ai aimé ou pas cet opus de Markus Zusak.

Mais une chose est sûre et certaine : jamais je n’ai lu aussi « facilement » et sans appréhension un livre de ce genre.

L’auteur écrit avec une telle justesse et les mots sont tellement bien choisis que tout coule aisément. Le style est simple mais nous sommes là dans de la littérature jeunesse et c’est tout aussi bien.

Par ailleurs, le fait que ce soit la mort qui nous parle directement rend peut-être la lecture moins difficile puisque l’on « voit » alors à travers elle tout ce qui se passe. Et quelque part, elle nous apaise dans les malheurs de l’Histoire car voilà comment elle se présente :

« Je peux vraiment être enjouée. Je peux être aimable. Affable. Agréable. Et nous n’en sommes qu’aux « A« . (…) Je pourrais me présenter dans les règles, mais ce n’est pas vraiment nécessaire. Vous ferez bien assez tôt ma connaissance, en fonction d’un certain nombre de paramètres. Disons simplement qu’à un moment donné, je me pencherai sur vous, avec bienveillance. Votre âme reposera entre mes bras. Une couleur sera perchée sur mon épaule. Je vous emporterai avec douceur… » (p 9-10)

Du coup, on ne craint plus rien et on lit jusqu’au bout ce très beau bouquin.

Retrouvez tous les avis sur cet ouvrage sur BOB.

Publié dans Historique/Uchronique | 20 Commentaires »

De l’eau pour les éléphants

Posté par belledenuit le 13 juillet 2009

De l'eau pour les éléphants dans Contemporain 51nMs5Ye-KL._SL160_AA115_Auteur : Sara Gruen

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 471

Présentation de l’éditeur :
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur  » plus grand spectacle du monde « . Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités. Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio. Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe.

Mon avis :

« De l’eau pour les éléphants » est le deuxième livre de la sélection de juillet du Prix des Lecteurs et l’on ne peut pas dire que je me sois enthousiasmée tout au long de ma lecture.

Même si celle-ci n’a pas été aussi catastrophique que celle de « L’hiver indien« , il n’empêche que ce bouquin ne m’attirait pas plus que ça.

Certes, le fond de l’histoire n’est pas inintéressante puisque l’on entre là dans les souvenirs de Jacob, âgé de 93 ans et pensionnaires dans une maison de retraite, qui dans les années 1930 avait intégré un cirque (celui des Frères Benzini) à la suite d’une tragédie familiale.

On apprend alors comment sont traités tant les animaux que les Hommes (les manuels, les artistes…), qui aux yeux du Directeur ne représentent que le moyen de s’enrichir.

On suit alors ces vies au gré de leurs voyages à travers les Etats-Unis, ponctués par des chapitres où Jacob revient à la réalité et se rend compte du manque qu’il ressent.

Là-bas, à une autre époque, des liens s’étaient tissés, d’autres se sont brisés mais quelle aventure il avait vécu !

En dépit de tout ça, je n’ai pas trouvé ce roman extraordinaire. Juste de quoi passer un bon petit moment.

D’autres avis : Fleur, Jules, Solenn.

Publié dans Contemporain | 15 Commentaires »

L’hiver indien

Posté par belledenuit le 8 juillet 2009

 Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

L'hiver indien dans Contemporain 61rHLjYdx-L._SL160_AA115_Auteur : Frédéric Roux

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 501

Présentation de l’éditeur :
Ils avaient été repoussés jusqu’au bord du Pacifique, ils avaient vendu une bonne partie de l’Etat de Washington pour le prix d’une Buick Regal avec la transmission bousillée, s’ils faisaient un pas en arrière, ils disparaissaient dans l’océan. Personne n’entendrait plus parler d’eux sur cette terre qui leur appartenait, excepté dans les musées d’ethnographie. F. R.

Mon avis :

Avec le Prix des Lecteurs, les mois passent et se ressemblent. Malheureusement !

Après avoir abandonné le mois dernier « La perte en héritage« , voilà que je tombe avec « L’hiver indien » sur un livre ayant eu la particularité de m’anesthésier à chaque fois que je le prenais et ce au bout d’une trentaine de pages lues.

Autant vous dire que ça m’a semblé long, long, très long pour arriver à la fin.

Vous me direz : pourquoi ne pas l’avoir arrêté ?!

Tout simplement parce que :

  1. J’ai horreur d’abandonner des lectures. Je ne le fais qu’en cas de force extrêmement majeure (lorsque je suis sur le point de dormir vraiment très longtemps avec impossibilité de me réveiller et ce vraiment peu de temps après avoir ouvert le livre, par exemple).

  2. Le thème m’intéressait quand même puisqu’il s’agit en fait de la vie dans la réserve de la tribu indienne d’Amérique Makahs. J’ai toujours été fascinée par les indiens (leurs us et coutumes sont intéressantes, je trouve) et c’était là l’occasion de voir comment ces hommes et ces femmes, aujourd’hui, vivaient.

De ce fait, je m’attendais à vivre quelque chose de peu commun et de fort alors que ça n’a pas été du tout le cas !

Sans compter sur le style très grossier de l’auteur que nous trouvons ligne après ligne (que c’est long ça aussi…), l’histoire est, quant à elle, pas ou très peu intéressante.

Les chapitres sont longs; les Makahs se sont fixés un objectif mais que c’est long pour tout mettre en place; et finalement, on reste sur notre fin puisque (je vous le dis), rien ne se fait !

Eh oui, j’ai lu un bouquin entier en me demandant comment ils allaient chasser la baleine (tel était leur but) pour finalement rester complètement idiote à la fin du dernier chapitre : rien ne se passe ! Rien du tout !

Alors là, chapeau bas Monsieur l’auteur !

Mais bon, vous l’aurez compris aussi, ce n’était pas là forcément où l’auteur voulait nous amener. Il explique tout simplement (et à merveille quand même) le problème de ces indiens d’Amérique qui n’ont finalement plus leur place dans ce monde (ou du moins qui ne la trouve pas). Ils avaient des coutumes, on les leur a enlevées. On les met de côté et vivent en marge de la société : la délinquance, l’alcool, le chômage font partie de leur quotidien.

Mais tout ça aurait dû être tourné différemment pour que j’accroche.

En bref, encore une déception pour le Prix des Lecteurs. Je ne le conseille pas et c’est dommage !

Publié dans Contemporain | 16 Commentaires »

La marque de Windfield

Posté par belledenuit le 4 juillet 2009

La marque de Windfield dans Historique/Uchronique 513D2JWQ5JL._SL160_AA115_Auteur : Ken Follett

Editions : Le livre de poche (2008)

Nbre de pages : 626

Quatrième de couverture :

L’auteur de l’inoubliable fresque des Piliers de la Terre nous emmène ici au coeur de l’Angleterre victorienne. En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont les témoins d’un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est-elle vraiment accidentelle ? Ce drame va marquer à jamais les destins d’Edward, riche héritier d’une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda, fils d’un richissime Sud-Américain. Autour d’eux, des dizaines d’autres figures évoluent, dans cette société où les affaires de pouvoir et d’argent, de débauche et de famille se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité…

Mon avis :

L’année dernière, j’avais lu « Les Piliers de la Terre » que j’avais beaucoup aimé.

Cet été, pour la lecture commune d’un forum dont je fais partie, c’est « La marque de Windfield » qui était à l’honneur. J’ai également apprécié ma lecture mais d’une façon toute différente.

Ce livre là aurait d’ailleurs pu être proposé dans le cadre du Blogoclub puisqu’il entrait parfaitement dans le cadre du thème à l’honneur pour le 1er juillet : la famille.

Et quelle famille, dites donc !!!

Je suis encore « choquée » par tout ce qui s’est passé chez les Pilaster, grande famille de banquiers du XIXème siècle anglais.

Beaucoup de personnages, beaucoup de caractères différents et énormément d’intrigues.

Ken Follett ne fait pas dans la demie mesure sur ce coup là : les méchants le sont grandement (fourbes à outrance et cupides au point que tous les moyens sont bons pour parvenir à leurs fins) et les gentils se tirent toujours des mauvais pas dans lesquels on voudrait les mettre. Toujours ? Non, pas exactement. Un seul en fait mais pas le moindre : Hugh Pilaster, le neveu appauvri de Joseph Pilaster, à la suite d’une faillite dont l’entreprise de son père a fait l’objet.

Son but sera de revenir au rang qui lui est dû en prouvant ses capacités à gérer la banque familiale.

Le livre est intéressant à découvrir; le style simple qui permet une lecture fluide et étonnement rapide (j’ai lu ce pavé de plus de 600 pages en moins de 3 jours ! un record !).

La vie de Hugh est loin d’être facile, semée d’embuches bien entendu et l’histoire familiale est pimentée par le décès de Peter Middleton à la suite d’une noyage qui ne paraît pas si accidentelle que ça.

On suit la narration avec intérêt la plupart du temps (tant pour la vie de Hugh que pour connaître ce qui s’est réellement passé à Bishop’s Wood) même si par moment je me doutais où j’allais arriver dans l’intrigue. C’est dommage et ça gâche un peu notre plaisir de découvrir ce qui va se dérouler par la suite.

Certains actes sont prévisibles mais il n’en demeure pas moins que j’avais du mal à lâcher cet ouvrage. Seuls le sommeil et des activités beaucoup moins intéressantes que la lecture me sommaient de fermer ce livre. Mais c’était finalement pour mieux y revenir.

Du coup, même s’il n’est pas de la même trempe que « Les Piliers de la Terre« , je vous le conseille quand même. On y passe un bon moment de lecture.

D’autres avis positifs : Lou et Pimpi.

Jules, par contre, n’est qu’à moitié convaincue du talent de l’auteur.

Publié dans Historique/Uchronique | 11 Commentaires »

Le diamant maudit

Posté par belledenuit le 17 juin 2009

Le diamant maudit dans Aventure diamantmauditAuteur : Geoffrey Jenkins

Editions : Les presses de la Cité (1974)

Nbre de pages : 184

Quatrième de couverture :

Le diamant Cullinan, le plus gros que le monde ait connu, fut découvert à Pretoria en 1905. Les experts estiment pourtant qu’il s’agit seulement d’un morceau d’une gemme encore plus importante, car il présenterait sur un côté une surface plane, laissant supposer qu’il avait été taillé de main d’homme. Dans les milieux spécialisés, on persiste à penser que la seconde et principale partie du célèbre joyau existe quelque part…

A la frontière de la Rhodésie et de l’Afrique du Sud, une colline, forteresse naturelle, a livré, au cours des années 30, des trésors inestimables aux archéologues. Or, ce lieu aride et désolé attire simultanément quatre personnages qui, pendant trente-six heures, vont s’y livrer un combat dramatique…

Mon avis :

Je coupe volontairement le quatrième de couverture pour éviter de trop dévoiler l’intrigue même si personnellement je n’ai pas aimé cet ouvrage par son manque de profondeur. J’ai trouvé que tout allait beaucoup trop vite.

Les dialogues sont très simples voire même un peu cul-cul la praline par moment. On trouve dans cette histoire un couple Guy Bowker – Nadine Raikes qui se trouve à rechercher ce diamant.

Bien entendu, vous aurez compris qu’il s’agit des « gentils » et les personnages sont beaucoup trop stéréotypés : le héros est très fort, il se sort de toutes les catastrophes possibles et inimaginables sans problème; la femme, elle, est quelque peu nunuche !

Leur but : retrouver ce joyau mais également que l’amour triomphe du mal ! (oh my god dans quoi me suis-je lancée avec ce bouquin ?)

Ayant lu récemment « L’or des incas » de Clive Cussler, je pensais que « Le diamant maudit » serait de la même trempe, si je puis dire. Et j’étais alors contente de lire un nouveau roman d’aventure. Avec la chaleur actuelle, quoi de mieux que de s’évader au fin fond d’une Afrique du Sud que je ne connais pas et dont j’attendais de l’auteur beaucoup plus de descriptions.

C’est une énorme déception que je ne recommande à personne. Certes, d’un livre de 184 pages on ne peut pas demander grand’chose et je ne ferai aucune comparaison avec le titre de Clive Cussler qui reste, actuellement, le meilleur roman d’aventure que j’ai pu lire jusque là.

Du coup, je ne tenterai plus cet auteur et vais passer à autre chose de mieux (et là ça ne sera pas difficile à faire).

Publié dans Aventure | 2 Commentaires »

Une vie

Posté par belledenuit le 16 juin 2009

 Lu dans le cadre du défi blog-o-trésors

Une vie dans Classique 51R0f4pO08L._SL160_AA115_Auteur : Guy de Maupassant

Editions : Librio (2003)

Nbre de pages : 185

Quatrième de couverture :

A dix-sept ans, radieuse, prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent. Dans le désoeuvrement des jours et la solitude des espérances, de tous ses rêves le plus impatient est celui de l’amour… Oh ! Elle en sait des choses sur le frémissement des coeurs, l’élan des âmes. Elle les a si souvent pressentis, attendus, ces bonheurs-là. Aussi, lorsqu’il paraît, le reconnaît-elle sans peine. L’être créé pour elle… Julien ! Le même écho s’éveille en leurs coeurs… Le mariage scellera leur amour. Mais que sait-elle, lorsque le voile se déchire, des grandes étreintes, des secrets d’alcôves, des désirs d’hommes ? Que sait-elle de l’amour sinon sa poésie ? Alors ils se regardent… Les illusions, à peine écloses, déjà se fanent et bientôt ne sont plus. C’est une vie qui s’écoule

Mon avis :

Me voilà toute chamboulée après cette lecture (rapide vu que j’ai mis à peine 2 jours pour le bouquiner) si touchante. C’est bien simple : à peine ai-je commencé à ouvrir ce livre qu’il m’était difficilement acceptable de le fermer. Je me suis totalement immergée dans la vie de Jeanne : ses envies, ses rêves, ses espérances mais aussi ses désespoirs et ses craintes.

Il m’a paru qu’à travers elle cela pouvait être n’importe laquelle d’entre nous qui pouvait avoir une aussi cruelle existence.

Malgré le fait que Maupassant ait écrit cet ouvrage au 19ème siècle, on ressent encore aujourd’hui les envies et les rêves de chacune dans la vie actuelle (qui n’a jamais rêvé de son beau prince charmant, d’une vie idéale ou plutôt idéalisée…) C’est tellement mieux de s’imaginer dans une autre vie que celle dans laquelle nous sommes. Et c’est tellement dur de se rendre compte de la réalité !

Car Jeanne doit bien évidemment se rendre à l’évidence : la vie est loin d’être un conte de fée !

Malgré ses désillusions et les déboires de son mari, puis de son fils, elle n’aura de cesse de continuer à espérer et à tenter de rendre ce monde meilleur.

J’avais déjà lu cet ouvrage il y a près de 15 ans et je ne m’en rappelais pas du tout. La seule chose que je me souvenais c’était l’histoire de cette femme qui apparemment avait été malheureuse. Mais c’est tout !

Aujourd’hui, avec du recul et de l’âge en plus (ben oui on prend un an de plus à chaque fois qu’on change d’année !), je ne risque plus d’oublier la vie qu’a menée Jeanne. Un être si beau, si rêveur et qui a souffert tout au long de son existence.

Quant à l’écriture de Maupassant, elle m’éblouira toujours. Je me suis promenée avec Jeanne et son père; j’ai pu voyager en Corse (région que j’aime beaucoup); j’ai pu sentir le soleil, la mer et la joie de notre chère épousée. Que du bonheur ! malgré le reste qui suivra…

Ce titre a été lu dans le cadre du défi blog-o-trésors et clos ainsi ce challenge ! Cool

Publié dans Classique | 10 Commentaires »

L’accoucheuse de lumière

Posté par belledenuit le 13 juin 2009

L'accoucheuse de lumière dans Autres 51ZoJyUVQwL._SL160_AA115_Auteur : Coline Florent

Editions : Anne Carrière (2007)

Nbre de pages : 281

Présentation de l’éditeur :
Christelle, femme mystérieuse et solitaire, connaît tous les sentiers de la vallée, des collines et de la montagne qui clôt son univers. Durant sa vie, elle a arpenté ces chemins à la recherche de plantes odorantes ou médicinales, dont elle transforme les fleurs. les feuilles et les graines en crèmes parfumées, de soin ou de beauté. Elle prépare aussi des baumes, des tisanes et autres remèdes, en respectant le savoir que lui a enseigné sa mère, sa marâtre, comme elle la désigne le jour où elle découvre qu’elle est une faiseuse d’anges…
En cette fin de matinée d’un mois d’octobre ensoleillé. Christelle fait une chute dans un endroit isolé. Sous l’effet de l’immobilité imposée, les souvenirs affluent, qui lèvent le voile sur la vie de l’accoucheuse de lumière. Robinson, l’amour d’enfance, passionnément aimé, surgit du passé; il entraîne dans son sillage Sylvie, Igor, Emilie… révélant le secret que Christelle cache jalousement. Le temps rebondit alors du passé au présent, pour tisser une existence qui ressemble à cette terre dure, mais généreuse. Lumineuse Christelle, qui se tient â distance de la rumeur du monde et qui, malgré elle, accouche les vies qui la croisent.

Mon avis :

J’ai du dans la journée (voire quelques heures) uniquement ce superbe roman.

Au départ, tenant le titre, je pensais qu’il allait parler essentiellement d’histoires se tenant autour du pouvoir des plantes qu’use les ensorcelleuses pour éviter l’enfantement de gentes dames (eh oui j’ai eu la faiblesse de croire que j’allais m’évader dans les légendes d’Avalon par exemple ou de cette époque du tout moins).

Je vais donc remettre dans l’ordre ce qui doit l’être parce rien ne laisse transparaître quoi que ce soit dans la présentation de l’éditeur. Et pour cause.

Le lieu de la narration, d’abord. Nous n’en savons rien de précis tout au long du roman (mis à part une partie qui se déroule à Paris). Dans le reste de la narration, nous pouvons supputer que nous sommes en France, dans un petit village. En prenant quelques détails de-çi de là, on va apprendre que les montagnes sont également présentes. Cependant :

« (…) cela ne ressemble en rien aux montagnes qu’il connaît, lui. Elles ne sont ni hautes, ni verdoyantes. Des rochers à perte de vue, d’un blanc crayeux, sans végétation. Des touffes par-ci, par-là, brûlées et laides. De la garrigue à perte de vue, des oliviers maigres et rabougris, et, par dessus le marché, la lavande, qui aurait pu colorer ce sinistre paysage, est déjà récoltée. » (p 238)

J’ai donc réussi à me dire qu’on devait se trouver quelque part dans le sud-est de la France.

De toute façon, malgré ma curiosité sur la situation géographique de l’histoire, ce n’était pas là l’essentiel pour Coline Florent. Tout comme la période à laquelle cela se passe. Elle couvre une période allant du milieu de la 2ème Guerre Mondiale jusqu’en 2005. Mais tout se fait avec quelques détails parsemés à droite et à gauche. En bref, l’ouvrage couvre la vie de Christelle. Et quelle vie !

J’ai tellement été séduite par l’écriture de l’auteur et le personnage de la petite sauvageonne qu’elle nous dépeint (si droite, si dure et qui cache cependant un telle sensibilité intérieure) que j’en ai été émue tout du long.

La présentation de l’éditeur, par ailleurs, est très bien faite car il nous met le contenu (un peu) sans dévoiler réellement ce que l’on va y trouver. Que du bonheur !

Ce roman est une force de sentiments.

On entre dans la vie de Christelle et on a du mal à quitter cette femme si particulière.

D’un amour de jeunesse avorté parce qu’elle n’arrive pas à dire ses sentiments, à une fin de vie qui continue à nous bouleverser, mes émotions (malgré le temps passé depuis la fin de ma lecture) sont encore là. La plume de Coline Florent a su m’envoûter totalement.

J’ai réellement du mal à m’en défaire et à vous en parler comme il le faudrait. Il y a tant à dire sur cet ouvrage qui est d’ailleurs le premier roman de l’auteur.

Malgré cette envie, je vais m’arrêter d’en parler et vous laisser la seule recommandation que je peux vous faire : découvrez-le ! Entourez-vous de la vie de cette femme, de sa force, de son courage et de sa volonté. Laissez-vous transporter par les mots de l’auteur qui promet de très jolis futurs ouvrages.

Un autre extrait pour le plaisir :
« (…) Sylvie attrape la fillette dans ses bras et roule avec elle, délogeant sur leur passage les coccinelles et les papillons blancs qui voltigent autour d’elles en fouettant l’air vivement. Christelle se détourne de sa cueillette et sourit à la scène. Le soleil d’avril éclabousse le champ, révélant les couleurs du printemps. Le vert tendre des jeunes pousses s’allie au bleu luzerne des herbes plus anciennes, et les genêts, en lisière de la forêt, éclatent en bosquets jaunes. La potentille rousse rampe sur les talus et la valériane, semée sur toute sa hauteur d’ombrelles rosées, se découpe aérienne, sur fond de ciel pommelé. La chicorée sauvage, dont les fleurs ligulées d’un blanc bleuté coiffent de fines tiges anguleuses, ondule sous le léger souffle printanier. La grande marguerite pousse en bouquet et la pâquerette vivace repousse la violette à l’ombre des ornières« . (p 120-121)

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La perte en héritage

Posté par belledenuit le 12 juin 2009

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

La perte en héritage dans Contemporain 51nZl0OpzWL._SL160_AA115_Auteur : Kiran Desai

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 503

Présentation de l’éditeur
Orpheline à seize ans, Sai, qui a passé plusieurs années sous la férule des bonnes sœurs, se retrouve chez son grand-père, juge de district à la retraite, dans le Nord de l’Inde. Elle va connaître les enchantements et les désarrois du premier amour, sous l’œil distrait du cuisinier de son grand-père, le père de Biju. Biju, quant à lui, attiré par le mythe américain, s’est expatrié à New York mais la sordide réalité est loin du rêve : solitude, dénuement, exploitation seront son lot. Déçu par l’Occident, coupé de sa culture, il n’a plus qu’à rentrer au pays.

Mon avis :

Impossible d’entrer dans cette histoire trop brouillon où l’écriture est tout simplement soporifique et inintéressante.

J’ai abandonné au bout d’une petite centaine de pages. J’étais systématiquement obligée de relire bon nombre de paragraphes vu que je ne comprenais rien de ce que l’auteur disait !

Un comble pour un ouvrage qui a reçu le Man Booker Prize 2006, le prix du National Book Critics et le prix indien Hutch Crosswords. C’est véritablement à se demander sur quels critères sont délivrés les prix littéraires !!!

J’ai réellement essayé de ne pas me perdre dans ce dédale d’écriture brouillonne mais sans y parvenir.

Je suis même allée sur le forum du livre de poche pour connaître les avis des autres jurés et je n’ai pas été étonnée de voir qu’ils avaient les mêmes difficultés que moi.

Ne m’en voulez pas si je ne vous le conseille pas du tout ! (entre nous, c’est votre LAL qui va être contente Clin doeil)

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