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Le cavalier suédois

Posté par belledenuit le 4 juin 2009

Le cavalier suédois dans Autres cavali10Auteur : Léo Perutz

Editions : Phébus (1999)

Nbre de pages : 274

Résumé :
L’histoire commence par la fuite de deux hommes : l’un est gentilhomme (Christian von Tornefeld), l’autre est un voleur (l’homme sans nom). Nous sommes au tout début du XVIIIème siècle où tous deux cheminent « sur la route qui va d’Oppeln jusqu’à la frontière de Pologne, à travers la campagne enneigée de Silésie… » Le voleur fuit la potence, le gentilhomme cherche à gagner la Pologne pour rejoindre l’armée suédoise. Mais leurs vies vont être bouleversées par une substitution d’identité.

Mon avis :
J’ai fini tout à l’heure ce superbe roman de Leo Perutz qui m’a menée bien loin sur les chemins de la vie. J’ai parcouru bien des distances avec « le voleur ». A aucun moment, il n’est réellement nommé dans l’ouvrage ce qui nous laisse une certaine part de mystère. D’ailleurs, il y a beaucoup de mysticité dans ces pages. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Bien au contraire.
Pour parvenir à une vie plus décente, il n’hésite pas à usurper l’identité d’un gentilhomme qu’il qualifie d’ami. Tout le livre est basé sur cette supercherie. On joue à quitte ou double à chaque moment de la vie de cet homme parce qu’usurper une identité entraîne forcément des mensonges et tromperies. Et l’étau se resserre au fur et à mesure que les pages se tournent.
Pour ce qui est de ce fameux gentilhomme, on ne sait que peu de choses si ce n’est qu’on le retrouve à la fin du roman. Et quelle fin…
Le style est fluide et léger et l’auteur a su mettre suffisamment d’angoisse dans ses lignes pour ne pas nous faire lâcher son roman avant son terme. On suit le voleur dans sa vie et ce qu’il bâtit sous le nom d’un autre. Mais également dans les conséquences de ses actes. Un personnage auquel on s’attache, tout comme le reste de sa petite famille. Et l’on se dit malgré tout : quel dommage ! Quel gâchis !
Mais surtout ne passez pas à côté de ce petit chef-d’oeuvre.

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Les yeux bleus de Mistassini

Posté par belledenuit le 4 juin 2009

Les yeux bleus de Mistassini dans Contemporain 41XZ7A5NABL._SL160_AA115_Auteur : Jacques Poulin

Editions : Actes Sud (2003)

Nbre de pages : 187

Quatrième de couverture :
Jack Waterman, écrivain et libraire dans le Vieux-Québec, est atteint de la « maladie d’Eisenhower ». Sa vie ne tient plus qu’à un fil. Sa tête est pleine de souvenirs d’enfance, de chansons anciennes, d’amours bringuebalantes, de Formule Un, de chats, de rêves interdits et, surtout, d’illusions perdues. Heureusement qu’il y a le jeune Jimmy et sa sueur Mistassini, la douce rebelle… Ce roman de Jacques Poulin raconte, d’une manière sobre mais non dénuée de poésie, une profonde histoire d’amour avec l’univers des livres.

Mon avis :
Ah… enfin un auteur québécois que je peux découvrir. Et autant vous dire que je suis ravie de cette lecture qui m’a tenue scotchée du début à la fin (pour preuve je l’ai commencé hier après-midi et je l’ai terminé ce matin).

Jacques Poulin écrit merveilleusement bien. On ne voit pas le temps passé, ni les pages se tourner.

On vit avec ses personnages très attachants (même si personnellement je n’ai pas spécialement aimé la relation très particulière de Jimmy et de sa soeur, Mistassini). En dehors de ça, il est indéniable que la relation entre les personnages est tellement forte qu’on se prendrait même pour un membre de cette « famille ».

Jack, atteint d’une maladie d’Eisenhower (mais il s’agit en fait de la maladie d’Alzheimer) qui perd la face du temps peu à peu; Jimmy, un jeune ayant terminé ses études qui devient commis du libraire; et sa soeur, si particulière mais si attachante.

Ce livre est aussi un parcours initiatique pour Jimmy grâce à Jack. Ce dernier a une idée en tête que l’on découvre au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture et on se dit qu’il parviendra à son but.

J’ai vraiment du mal à me dire que je l’ai terminé et qu’il me faut passer à un autre livre. J’envisage même de le relire avant de le rendre tellement j’ai été subjuguée.

Quant au style que Jacques Poulin utilise, en parcourant son ouvrage j’ai trouvé les termes qui le résument très bien : « sobre et élégant ».

Voilà ce qu’est ce livre que je ne peux que vous conseiller de découvrir.

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A marée basse

Posté par belledenuit le 4 juin 2009

 Lu dans le cadre du Prix des lecteurs 2009

A marée basse dans Contemporain 51X%2BnNCczcL._SL160_AA115_Auteur : Jim Lynch

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 346

Présentation de l’éditeur :
Le jeune Miles, qui n’a que treize ans, sort souvent de chez lui en secret pour explorer les eaux de la baie de Puget Sound, dans l’Etat de Washington. Une nuit, à marée basse, il découvre une créature marine rarissime échouée dans la vase. Il devient alors la vedette locale, harcelée par des gens étranges, qui s’interrogent : est-il un observateur, un garçon intrépide ou encore un prophète ? Mais Miles a bien d’autres préoccupations. Il doit prendre soin d’une vieille dame un peu médium et empêcher le divorce de ses parents, sans oublier son ancienne baby-sitter, qu’il tente maladroitement de séduire… Au cours de cet été pas comme les autres, il va apprendre à décrypter les mystères de la vie et ceux de la mer.

Mon avis :
Tout d’abord, je dois préciser que ce livre est une ode à la vie marine (il y un brin d’écologie là dedans) et pour ceux qui s’intéressent à ce genre là ils ne seront pas déçus.

Pour ma part, je suis beaucoup plus mitigée sur ce que m’a apporté cet ouvrage.

D’abord très intéressée par le thème que l’auteur laissait présager, j’ai été vite perturbée en me rendant compte que j’avais l’impression d’entrer en classe de sciences ayant pour thème « la vie marine et tout ce qu’il faut savoir » !

Euh… personnellement… j’aurais préféré autre chose et je m’attendais à autre chose : un jeune garçon qui découvre un « monstre marin » ça nous laisse penser qu’il va y avoir une histoire avec ce dernier. Sans compter que ce jeune homme de treize ans vit dans un conflit parental…

Alors quoi ? on se dit tout simplement que pour sortir de ce mal être engendré par des parents au bord du divorce, il pourrait s’occuper de ce « monstre », qu’une amitié va naître… (bon là psychote un peu, j’avoue).

Du coup, après les premiers chapitres, j’avais du mal à reprendre le bouquin une fois que je l’avais posé. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, quand je le lisais, je me laissais quand même emporter par cette narration.

Je vous le dis : ce livre a quelque chose de bizarre !

Non, il ne m’a pas spécialement plu. Oui, je l’ai trouvé ennuyeux sur bien des points (hormis le lien que Miles entretient avec Florence (la vieille dame) que j’ai vraiment beaucoup aimé). Oui, c’est aussi la découverte de la sexualité et oui certains passages m’ont gonflé.

Et malgré tout ça, je suis arrivée à le finir.

En gros, je ne vais pas vous le conseiller ou alors uniquement si vous n’avez vraiment rien d’autre à lire ou si vous êtes vraiment curieuses.

Retrouvez aussi l’avis de Géraldine.

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Au bon roman – Laurence Cossé

Posté par belledenuit le 3 juin 2009

Au bon roman - Laurence Cossé dans Contemporain 41UCbm5ku6L._SL500_AA240_

Auteur : Laurence Cossé

Editions  : Gallimard (2009)

Nbres de pages : 496

Présentation de l’éditeur :

Un fou de Stendhal et franc misanthrope, reclus dans un hameau de Savoie, est abandonné en forêt par des individus qui l’y ont amené de force en pleine nuit. Une très jolie blonde rôdée à la conduite automobile quitte brusquement une route qu’elle connaît comme sa poche. Un Breton sans histoire, habitué à faire chaque matin la même promenade au bord d’une falaise, trouve sur son chemin deux inconnus qui ont tout l’air de l’y attendre. Mais le lecteur comprend bientôt qu’on n’est pas dans un roman policier classique. Les agresseurs ne sont ni des agents secrets ni des trafiquants. Ils ne s’attaquent pas à des durs mais à des tendres, un ancien routard devenu libraire, une mécène mélancolique, et à une entreprise dont aucun des deux n’avait imaginé qu’elle pourrait fâcher. Qui, parmi les passionnés de roman, n’a rêvé un jour que s’ouvre la librairie idéale ? Non pas ce qu’on appelle une bonne librairie, où l’on trouve de bons romans, mais une librairie vouée au roman où ne sont proposés que des chefs-d’œuvre ? En se lançant dans l’aventure, Ivan et Francesca se doutaient bien que l’affaire ne serait pas simple. Comment, sur quels critères, allaient-ils faire le choix des livres retenus ? Parviendraient-ils un jour à l’équilibre financier ? Mais ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’était le succès.

Mon avis :

Que les amoureux des livres qui n’ont jamais rêvé d’avoir leur propre librairie se fassent connaître !

Cet ouvrage est LE livre du vrai libraire qui aime le bon livre (entendez par là l’ouvrage qui a été fait par un auteur dont le but n’était pas de gagner de l’argent dessus).

Finalement, « Au bon roman » pose le problème de toute cette littérature « moyenne » faite uniquement pour rapporter de l’argent tant à l’auteur qu’à l’éditeur.

A partir de cette constatation, deux personnages vont œuvrer pour monter LA librairie qui sera un lieu de rencontre mais aussi de « recueillement » (qui n’a jamais passé du temps dans une librairie en lisant un ouvrage qui l’intéressait et ne voyait pas le temps passé mais seulement le regard et les soupirs exaspérés du libraire qui se demandait si on allait acheter le livre pour poursuivre notre lecture ou alors tout lire dans le magasin sans finalement l’acheter ?!)

Ici, il n’est pas question de brusquer le lectorat. Bien au contraire ! On l’aime, on l’attire avec des ouvrages en perte de vitesse dans les ventes parce qu’ils ne sont plus dans l’ère du temps (ou devrais-je dire l’air ?!) De ce fait, ils risquent de tomber dans l’oubli. Là, sera donc le but de cette nouvelle librairie :

« Nous nous défendons pour soutenir et enrichir le patrimoine littéraire, qui est menacé par l’oubli et l’indifférence sans parler de confusion du goût. C’est une cause incontestable. » (p 244)

Du coup, on nous donne une flopée de titres et d’auteurs incontournables (n’oubliez pas d’avoir un papier et un stylo à portée de main).

On aime l’ambiance que cette librairie dégage (on s’installerait presque dans les fauteuils pour poursuivre notre propre lecture).

Mais ce livre c’est aussi un genre « policier » sans l’être puisque trois membres du comité de lecture ont été agressés. Il y a cependant un problème majeur puisque ce comité est secret, les membres sont inconnus du public et les propres personnes qui le composent ne savent pas elles-mêmes qui en fait partie. Comment alors ont pu être organisées ces agressions sur ces membres ? Qui souhaite la perte de cette librairie qui plaît unanimement de plus en plus ?

Le livre est organisé en quatre parties. Si les trois premières sont très intéressantes à parcourir, la quatrième m’a laissé un goût amer. Je ne suivais plus que par moment le fil de l’histoire. Je n’avais plus vraiment d’intérêt dans ma lecture.

Néanmoins, dans sa globalité, on suit sans souci cet ouvrage surtout lorsque l’on découvre que :

« (…) les quelques livres à sauver sont rarement ceux qui font les gros titres dans la presse » (p 103)

On sait alors quel sera l’objectif de cette librairie si particulière aux yeux des professionnels du livre car :

« Au Bon Roman ne sera pas une librairie ordinaire. C’est le pari. Nos clients ne seront pas des clients ordinaires (…) » (p 103)

On se demande alors si Francesca va arriver à son but parce que ledit pari est loin d’être aussi facile à tenir face à la concurrence notamment.
C’est un livre superbe qui nous fait découvrir le monde de l’édition et les difficultés de s’implanter dans ce décor si merveilleux et pourtant pourvu de tant d’animosité. Mais c’est aussi un ouvrage où l’on découvre toute la richesse du patrimoine littéraire car :

« Des adultes vont te dire que non, la littérature n’est pas la vie, que les romans n’enseignent rien. Ils auront tort. La littérature informe, elle instruit, elle entraîne. » (p. 177)

En bref, un livre à lire sans aucune retenue. C’est idée lecture que j’ai pioché chez Ys.

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Toi et moi à jamais

Posté par belledenuit le 28 mai 2009

Toi et moi à jamais dans Jeunesse 510lCrd2fyL._SL160_AA115_Auteur : Ann Brashares

Editions : Gallimard Jeunesse (2008)

Nbre de pages : 335

Présentation de l’éditeur :
Riley, Alice et Paul. Les deux sœurs et l’ami d’enfance. Voici l’été de leurs retrouvailles. La côte Est des Etats-Unis, les maisons de vacances, les plages de l’île qu’on connaît par cœur. Et pourtant tout a changé. Ils ont vingt ans. L’amitié se trouble. Entre Alice et Paul, une attirance nouvelle s’installe. C’est alors que la tragédie frappe et vient changer le cours du destin…

Mon avis :

A la base, il s’agit d’une histoire d’amour entre Alice et Paul. Entre les deux, il y a aussi Riley, la soeur d’Alice qui a le même âge que Paul. On sent d’emblée que l’histoire va concerner les deux premiers et que le troisième personne va créer le « mur », si je puis dire. Mais peut-être pas de la façon dont vous pourriez vous l’imaginer.
Quoi ? Vous me trouvez énigmatique là ? Pourtant, c’est exactement ce que j’ai moi-même ressenti à l’égard de ce bouquin.
Enigmatique parce que trop long à mettre en place cette petite historiette qui m’a, disons le directement, hautement gonflée, exaspérée.
Le livre fait un peu plus de 300 pages et il a fallu plus de la moitié pour que l’histoire d’amour entre Alice et Paul se mette véritablement en place. Et encore, il ne s’agit que de coucherie la plupart du temps.
Nous ne sommes pas du tout dans le genre romantique mais plutôt romanesque brutal. C’est plat dès le départ, ça s’envole un petit peu et ça finit aussi platement que cela a commencé.
De plus, j’ai trouvé l’écriture horrible. Simplette est le mot qu’il faut utiliser pour globaliser la façon d’écrire de cette auteure. D’ailleurs, ma fille (à qui j’avais proposé cette lecture – pardonne moi ma fille Embarasse) ne l’a pas lu au-delà des 100 premières pages. C’est ce qu’elle m’a dit aussi : « elle écrit vraiment très mal. Je ne peux plus continuer. J’abandonne ! »
C’est d’ailleurs, cette raison qui m’a poussée à le lire (d’autant qu’il était dans ma liste). Et j’ai eu une terrible déception en parcourant les premiers chapitres.
L’auteure se répète, elle fait des retours dans le passé incessants sans que cela soit véritablement fondé. A croire qu’elle voulait combler les pages vides !
L’histoire en elle-même aurait pu donner un très bon roman mais malheureusement avec le style d’Ann Brashares, ça ne donne rien du tout. Juste l’envie de fermer ce bouquin rapidement et de passer à autre chose. D’ailleurs, une première dans ma vie de lectrice : je n’ai lu que les dialogues qui se suffisaient à eux-seuls. Du coup, plus la moitié du livre ne sert à rien.
Certes cet ouvrage est recommandé pour les adolescents de 12 ans, et pourtant ma fille qui n’en a que 11 n’a pas trouvé son bonheur avec ! Ecrire simplement pour les jeunes oui mais encore ne faut-il pas les prendre pour des bébés !
Grosse déception autant pour ma fille que pour moi !

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De pierre et de cendre

Posté par belledenuit le 27 mai 2009

 Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

De pierre et de cendre dans Autres 51d3GkHmoRL._SL160_AA115_Auteur : Linda Newbery

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 378

Présentation de l’éditeur :
Lorsque, par un soir brumeux de 1898, le jeune peintre Samuel Godwin pousse les grilles de la propriété de Fourwinds, il est immédiatement envoûté. Engagé pour enseigner l’art aux deux filles de Mr Farrow, il ignore encore que cette luxueuse demeure sera pour lui le décor de ses plus belles peintures. Intrigué par la personnalité ombrageuse du maître des lieux, séduit par les jeunes demoiselles, Marianne et Juliana, désarçonné par Charlotte Agnew, leur gouvernante et dame de compagnie, Samuel comprend vite que le raffinement du décor et des êtres dissimule de bien sombres mystères et que le vent souffle pour mieux balayer les cendres d’un passé scandaleux…

Mon avis :
Après des mois d’attente, voilà que j’ai pu (enfin !) découvrir ce superbe roman.

Lors des premières pages, il m’a fait penser à « La dame en blanc » de Wilkie Collins par le fait que Samuel arrive en train, le soir et doit rejoindre Fourwinds à pied. J’ai ressenti la même atmosphère mystérieuse lorsqu’il rencontre la jeune fille perturbée (que je ne nommerai pas pour les futures lectrices de cet ouvrage).

Par la suite, j’ai trouvé des similitudes avec « Les brumes de Riverton » de Kate Morton (une grande propriété dans laquelle vit une famille aux multiples secrets mais également les personnages de Juliane et Marianne qui sont à peu de choses près semblables à ceux de Kate Morton : il y en a une plus discrète que l’autre). On aurait donc tendance à croire qu’on lit le même livre même si les secrets sont différents.

Malgré ça, je n’ai pas pu lâcher cet ouvrage et je ne l’ai pas lu, je l’ai dévoré en moins de deux jours.

La structure est très bien conçue; le style d’une finesse et d’une profondeur extême et l’auteure ne nous dévoile les choses que par petite dose.

Je ne peux donc que vous indiquer qu’il est à lire indubitablement.

Les avis de Cryssilda, Lou, Pimpi, Romanza, Clochette et Lilly.

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On ne badine pas avec l’amour

Posté par belledenuit le 25 mai 2009

On ne badine pas avec l'amour dans Classique 5112GFRNHAL._SL160_AA115_Auteur : Alfred de Musset

Editions : Pocket (2005)

Nbre de pages : 96

Présentation de l’éditeur :
Le jeune seigneur Perdican devrait épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d’aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l’amour, connaît le dépit, la jalousie, l’égoïsme de la passion
. Autour d’eux, s’agitent des personnages fantoches d’une cocasserie irrésistible.
Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s’ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu’à en mourir. Comme dans la vie.

Mon avis :

Voila ma première pièce de théâtre de Musset que je lis. Facile, très bien écrite et rapide à lire. Tout est dans l’efficacité. Musset va directement là où le bat blesse. Perdican et Camille sont promis l’un à l’autre depuis leur plus tendre enfance mais ce dessein va être perturbé. Perdican est amoureux de sa cousine mais refuse de l’admettre. Camille, elle, n’accepte pas que la relation amoureuse entre un homme et une femme ne soit par éternelle et décide de prendre le voile pour ne pas aimer un homme qui risquerait de la faire souffrir. Dès le départ, elle se refuse à Perdican. Entre les deux, il y a Rosette, la soeur de lait de Camille, qui sera prise finalement comme un “appat” : rendre jalouse Camille avec des rendez-vous galants donnés par Perdican, sa cousine étant cachée à proximité, mais également lorsque Camille cache Rosette derrière une tapisserie pour qu’elle puisse entendre de la bouche même de Perdican qu’il est bel et bien amoureux de sa cousine.
En 95 pages, Musset nous délivre l’orgueil de chacun, le refus de céder à l’autre tout en gardant un espoir d’ouverture sur cette relation. On met à mal une jeune fille qui n’a rien demandé et cela tourne finalement au drame.
Tout va mal dans cette pièce, du début à la fin, et mon passage préféré, et le plus célèbre d’ailleurs, est celui-ci :

« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; tout le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé…” (Acte II – Scène 5)

On ne badine pas avec l’amour” est toujours d’actualité malgré les siècles qui sont passés.

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Un crime dans le quartier

Posté par belledenuit le 23 mai 2009

 Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2009

Un crime dans le quartier dans Contemporain 51UkLsMLYFL._SL160_AA115_Auteur : Suzanne Berne

Editions : Le livre de poche (2009)

Nbre de pages : 313

Quatrième de couverture :
Vingt ans après les faits, Marsha, la narratrice, se souvient et raconte son histoire…
En 1972 – l’Amérique commence à résonner des échos de l’affaire du Watergate -, elle a dix ans, et, bien qu’elle vive dans un paisible quartier résidentiel de la banlieue de Washington, le monde ambiant, à commencer par sa propre famille, lui paraît le théâtre de ténébreuses intrigues qu’elle consigne méticuleusement dans un cahier. Un nouveau voisin, célibataire et réservé, Mr Green, suscite chez elle antipathie et méfiance. Et, lorsqu’un crime abominable est commis dans le quartier, Marsha en vient naturellement à soupçonner le malheureux Green…

Plus encore que l’histoire elle-même, c’est le style direct et sans complaisance de Suzanne Berne et le climat infiniment prenant qu’elle réussit à créer par une accumulation de détails et de notations psychologiques criants de vérité, qui font l’exceptionnelle valeur de ce livre.

 

Mon avis :
Bon ce dernier livre de la sélection de mai du Prix des Lecteurs n’est pas terrible du tout.

Dès la lecture du résumé, j’ai fait la moue. Mais là, je n’en peux vraiment plus. J’en suis à plus de la moitié et je trouve le style trop plat. Il y a trop de longueurs, des répétitions, des allers-retours dans la narration. Ca fait brouillon et je m’y perds mais surtout on s’ennuie au plus haut point.

Il s’agit d’une jeune fille de dix ans qui suit des réflexions suite à une tragédie survenue dans son quartier. On passe par l’analyse de sa propre famille ; comment elle voit sa mère, son père et ses frère et sœur (des jumeaux de 14 ans). Elle va prendre en « grippe » son voisin, Monsieur Green et le surveiller du matin qu’il part jusqu’au soir où il rentre. Elle se répète tout le temps. Quant à la façon dont le récit est mené… pffff !!!!! Je n’en peux plus, vraiment, et j’abandonne après avoir lu près de 200 pages sur les 300 de l’ouvrage.Retrouvez l’avis de Géraldine qui n’a pas aimé non plus !

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Les brumes de Riverton

Posté par belledenuit le 20 mai 2009

Les brumes de Riverton dans Contemporain 51ioRUNB1kL._BO2,204,203,200_PIsitb-sticker-arrow-click,TopRight,35,-76_AA240_SH20_OU08_Auteur : Kate Morton

Editeur : Presses de la Cité (2007)

Nbre de pages :  462 pages

Quatrième de couverture :

« Au mois de novembre dernier, j’ai fait un cauchemar. On était en 1924 et je me retrouvais à Riverton. »
Eté 1924 : au cours d’une grande soirée donnée au château de Riverton, le poète Robert Hunter se suicde sous les yeux des soeurs Hartford. Les deux femmes ne se reparleront plus jamais après ce drame.
Hiver 1999 : une jeune cinéaste prépare un film sur ce scandale des années 20. Il ne reste plus qu’un seul témoin vivant de l’époque, Grace Bradley, alors domestique au château. Mais Grace a changé de vie, tiré un trait sur Riverton et ses secrets, du moins le croit-elle. Car le passé lentement se réveille…

Best-seller en Australie, en cours de traduction dans une vingtaine de pays, Les brumes de Riverton est un premier roman envoûtant au souffle rare, plein de mystères et de secrets, qui mêle les destins d’une famille anglaise à travers tout le XXème siècle, et nous plonge dans la vie de Grace, une femme hors du commun.

Mon avis :

« Les brumes de Riverton » fait partie de ces ouvrages que l’on n’a pas envie de quitter une fois qu’on l’a ouvert.

Je suis entrée tout de suite dans la narration que Grace nous fait de sa vie, d’une part parce qu’un secret bien gardé depuis de nombreuses années, lui pèse sur le cœur, et d’autre part parce que l’écriture de Kate Morton est telle qu’on a vraiment l’impression d’être un personnage important dans l’histoire. Comme une confidente à qui cette personne âgée de 98 ans se confesserait.

On la suit alors dans sa vie de domestique dans la famille Hartford, dans un premier temps, puis celle de camériste de Melle Hannah (l’une des filles Hartford), ensuite.

On se trouve aussi dans une société anglaise qui évolue au fil du temps.

Nous sommes plongés entre le début et la fin du XXème siècle.

Grace a vu de ses propres yeux les jeunes filles de bonne famille changer considérablement d’attitude après les années 1920.

D’ailleurs, Emmeline (la deuxième fille Hartford) fait partie de ce genre là. Très expansive contrairement à Hannah qui est beaucoup plus réservée même si dans sa jeunesse ses ambitions étaient tout autres.

Très honnêtement, j’avais des sensations très particulières dès que j’avais ce livre entre les mains. Comme si les spectres de cet ouvrage m’entouraient. Je faisais vraiment partie intégrante de leurs vies, leurs joies et leurs drames. Je me suis totalement investie dans cette lecture que je délectais en ne le lisant que parcimonieusement pour mieux le garder plus longtemps.

Quant au secret que garde enfoui Grace pendant toutes ces années, je dirai même qu’il est double. Elle ne le dévoile qu’à la fin de sa vie, et uniquement à son petit-fils, Marcus.

Si vous tenez à savoir de quoi il s’agit et si vous avez envie d’être envoûtée par cette auteure dont ce titre et le premier roman (et quel roman !), n’hésitez surtout pas à vous y jeter dessus. Vous ne le regretterez pas. Il y contient quelque part une sorte de genre victorien que nous affectionnons toutes.

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Emmeline

Posté par belledenuit le 19 mai 2009

Emmeline dans Classique 41caLIKqDJL._SL160_AA115_Auteur : Alfred de Musset

Editions : Folio (2007)

Nbre de pages : 124

Quatrième de couverture :
Emmeline, jeune femme de caractère, a épousé le comte de Marsan contre la volonté de son père. Après quelques années de bonheur tiède, son regard croise celui d’un très charmant poète… Balzac qualifia cette nouvelle de “chef-d’oeuvre de la littérature moderne” lors de sa parution.

Mon avis :

Le livre est composé en fait de deux nouvelles dont la première porte le nom du titre proprement dit. Elle est suivie de “Croisilles”.

Dans “Emmeline”, Alfred de Musset nous raconte l’histoire de cette jeune femme qui se marie avec le Comte de Marsan après qu’il lui ait sauvé la vie. On suit Emmeline dans sa vie d’épouse. C’est une jeune femme gaie, pleine de vie et d’entrain, que tout le monde aime. Dans son caractère, il est hors de question de mensonge. Pourtant, elle apprendra que la vie est loin d’être aussi simple, comme elle pouvait l’envisager au départ.

Dans “Croisilles”, c’est le destin d’un jeune homme dont il s’agit. Revenu au Havre, sa ville natale, ce jeune homme apprend que son père a dû quitter précipitamment la France pour les Amériques à la suite d’une banqueroute dont il a fait l’objet. Croisilles se retrouve ruiné, le coeur bien en peine de ne pas avoir été là pour soutenir son père. Si Jean, un des serviteurs lui ayant indiqué la cause de cette ruine, tente de le raisonner pour remonter une affaire et gagner ainsi une nouvelle réputation, le jeune homme, lui, ne souhaite pas perdre de temps à le faire. Qui peut dire combien de temps cela mettra et si la confiance des futurs clients serait au rendez-vous ? Il mise donc sur un autre but qui devrait le sortir de cette situation…

C’est le premier ouvrage d’Alfred de Musset que je lis et je dois dire que je n’ai pas été déçue. L’auteur m’a quelque peu réconciliée (du moins pour cette fois-ci) avec ce genre littéraire (les nouvelles n’étant pas mon fort !). Je le recommande donc. En peu de pages, l’essentiel est dit même si, pour ma part, j’ai préféré la seconde nouvelle à la première.

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