Le chien des Baskerville
Posté par belledenuit le 15 mars 2010
Auteur : Arthur Conan Doyle
Editions : Librio (2003)
Nbre de pages : 187
Présentation de l’éditeur :
Des cris lugubres résonnent sur la lande…
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l’origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l’ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu’il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l’héritier nouvellement débarqué d’Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges… Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?
Mon avis :
Voilà mon premier Conan Doyle de lu et je peux vous dire d’ores et déjà que ce ne sera pas le dernier.
Cela faisait un bon moment que je voulais découvrir cet auteur, notamment après avoir lu Arthur & George de Julian Barnes que j’avais adoré. La façon dont l’auteur peignait Arthur Conan Doyle, en tant qu’homme et « détective », m’avait donné l’envie de le découvrir en tant qu’auteur.
C’est maintenant chose faite et voilà ce que j’en pense.
Si l’histoire est somme toute relativement simple, nous ne sommes pas ici dans le genre polar gore ou thriller, il n’en demeure pas moins que je n’ai pas pu lâcher ce bouquin dès le moment où je l’ai commencé.
Tout débute avec un mort (comme dans tout policier) mais à cela s’ajoute un phénomène pour le moins anormal puisque des traces de pattes énormes se retrouvent à proximité du corps.
Sherlock Holmes est appelé à la rescousse parce que le médecin du défunt refuse de croire à un simple décès dû à l’âge et à la santé précaire de son patient mais également parce que l’héritier du Manoir des Baskerville doit arriver sous peu pour prendre possession de son héritage immobilier.
Grâce à une écriture très fluide, simple mais cependant rythmée, Arthur Conan Doyle accroche son lecteur du début à la fin. Les énigmes sont résolues petit à petit mais comme lorsque l’on fait un puzzle, on voit progressivement qui est qui, qui a fait quoi et qui veut quoi (j’espère que vous arrivez à me suivre ). En bref, tout s’assemble parfaitement.
J’ai beaucoup aimé la légende qui entoure cette famille et même si je n’ai pas tremblé comme dans un bon thriller, il n’empêche que je me suis posée tout un tas de questions. Ce chien existait-il vraiment ? Si non, qui pouvait être assez grand pour faire croire à une telle supercherie ? …
Certes, dans cet ouvrage, Sherlock Holmes n’apparaît pas forcément du début à la fin puisque ce dernier fait partir son ami, le Dr Watson, dans le Manoir des Baskerville afin de mener lui-même l’enquête. On suit alors cette affaire à travers les rapports que Watson va dresser pour tenir informé Sherlock Holmes.
D’un style parfait, et avec une maîtrise exquise du suspense, Conan Doyle a façonné cette intrigue de main de maître.
Je ne me suis pas ennuyée un seul instant (j’avais même poursuivi ma lecture pendant que je cuisinais – chose rare chez moi !) et je n’ai qu’une envie désormais : poursuivre ma découverte de cet auteur qui m’a comblée plus que je ne l’aurais cru au départ.
Du coup, forcément, vous vous doutez que je ne vais que vous conseiller de lire cet auteur si ce n’est pas déjà fait. Décidément, cette année 2010 est une superbe année, pleine de belles lectures et de belles découvertes (en espérant que cela se poursuive pour les mois à venir).
Quelques citations piochées par-ci par-là dans l’ouvrage :
« C’est une affaire de meurtre, Watson : de meurtre rafiné, exécuté de sang-froid, délibéré. »
« Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarque jamais. »
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